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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 12:44

Crimson_Spell.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 1 de Crimson Spell d'Ayano Yamane, le créateur de Viewfinder.

 

Pour repousser les démons qui attaquaient son royaume, Vald a dû utiliser une épée magique conservée par sa famille depuis plusieurs générations. Cette épée offre la puissance à son porteur mais fait de lui le réceptacle d'une force démoniaque. Etant désormais maudit, Vald doit quitter son royaume et part à la recherche du mage Haldir dans l'espoir de lever la malédiction. Cependant, Haldir est un excentrique, uniquement intéressé par les artéfacts magiques. Pour obtenir son aide, Vald est obligé de l'accompagner dans une quête qui sera le début d'une aventure plus vaste destinée à lever sa malédiction.

 

Je dois dire que ça faisait longtemps que je n'avais pas accroché autant à un yaoi. Comme il s'agit d'une série d'héroïc fantasy, je m'attendais vraiment à une histoire où le pauvre uke passe son temps à se faire violer par toutes les créatures magiques qui passent et où les combats ne sont que les amuses-gueules avant des scènes d'amour torrides et finalement cette série s'avère beaucoup plus complexe que cela(parce que, oui, j'ai craqué et lu les scans... ce qui ne m'empêche pas d'attendre avec impatience la sortie des versions papiers).

 

crimson-spell-l0.jpgTout d'abord, voyons la partie fantasy du manga. J'ai aimé la situation initiale : le prince noble et vaillant qui doit se sacrifier pour son royaume en prenant sur lui une souillure qu'il va devoir purifier, ce qui va entraîner sa quête. Ce qui est intéressant, c'est que ce n'est pas un récit initiatique, le héros n'est pas un gringalet avec une merveilleuse destinée et qui reçoit une épée magique. Le héros est maudit et l'a été en toute connaissance de cause. C'est un personnage qui n'a rien de la demoiselle en détresse. Pour la suite de l'intrigue, le personnage va obtenir des compagnons de route, le mage Haldir, puis Rucca, alias le lapin, une créature magique dans la tradition des créatures mignonnes et en apparence inutiles. Ensuite, on va suivre sa quête pour en apprendre davantage sur le sort, ce qui va entraîner des scènes de combat et pas mal de magie. L'intrigue est plutôt intéressante, surtout parce que le sexe n'y a pas une grande part, ce qui fait qu'on n'a pas l'impression de se trouver face à une intrigue dont le seul but est de meubler entre deux scènes de sexe.

 

Côté yaoi, les scènes de sexe ne sont pas trop présentes, il y en a plusieurs car la solution trouvée par le mage Haldir pour contenir le démon qui habite le corps de Vald est de coucher avec, car c'est un des moyens les plus simples pour lui de s'emparer d'une partie de l'énergie magique du démon. Ce qui va être intéressant est le fait qu'il fait cela à l'insu de Vald, qui ne se souvient pas de ce que fait le démon qui prend le contrôle de son corps lorsqu'il dort(d'où la nécessité de lever la malédiction). Ainsi un lien va se nouer entre Haldir et la forme démoniaque de Vald, et c'est ce qui m'a passionnée dans cette série : Haldir va développer des sentiments pour Vald mais ne lui dira rien de peur d'être rejeté, ce qui fait que la grande question qui se pose est de savoir quand Vald va finir par comprendre ou quand Haldir va se trahir. En plus, au début, coucher avec le démon apparaît un peu comme la corvée.

Sur le plan de l'histoire d'amour, c'est assez approfondi, on suit la lente évolution qui se fait chez les personnages. C'est vraiment intéressant, car l'histoire n'est pas trop cliché, la répartition semé/uke n'est pas trop marquée et révèle même parfois des surprises et le changement qui s'opère chez les personnages ne se fait pas brusquement.

 

C'est une série qui est vraiment un coup de coeur pour moi et j'ai hâte que la suite sorte en France, d'autant que les dessins sont magnifiques.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 16:38

YAOI_StupidStory-01.jpgAujourd'hui je vais vous parler de la série Stupid Story d'Anna Hollmann.

 

Alan est un beau gosse, poursuivi sans cesse par des hordes d'admiratrices. A une soirée, il croit avoir trouvé son idéal féminin, sauf que ce n'est autre que le looser qu'il a embrassé devant toute l'école quelques jours plus tôt pour se débarasser de ses prétendantes et qui a été forcé de se travestir par un de ses amis. Suite à cet incident, Alan va essayer de devenir l'ami de Yannick mais il ne peut s'empêcher de repenser à la fille qu'il avait rencontré à cette soirée. Tout ceci le trouble : est-il amoureux de Yannick ou de son fantasme ?

 

C'est un manga à l'origine en deux tomes avec une fin ouverte, mais suite à l'intérêt des fans, l'auteur a fait un troisième tome qui est sorti récemment, ce qui a été pour moi l'occasion de me replonger dans cette série que j'avais énormément appréciée.

 

Il s'agit d'un yaoi soft, où les personnages masculins ont des traits très féminins mais c'est loin d'être gênant. La situation part d'un quiproquo qui amène le beau gosse de l'école à s'intéresser au looser de l'école qui ne comprend pas la raison de cet intérêt, d'autant qu'il manque de confiance en lui, ce qui va permettre certains rebondissements au sein de l'intrigue. Alan est un beau gosse, qui se croit tout permis mais qui va voir sa belle assurance voler en éclats à cause d'une attirance qu'il ne comprend pas au départ.

 

Stupid-Story-02.jpgCe qui m'a plu dans ce manga est qu'il repose sur une situation d'une terrible ironie au départ : le héros croit avoir trouvé la femme idéale mais celle-ci est un homme. Il  est donc amoureux d'une chimère et l'intérêt va être de voir s'il va poursuivre cette chimère ou réussir à s'en détacher, tandis que de l'autre côté, la question va se poser de savoir si ses sentiments sont motivés uniquement par cette chimère ou si elle n'est que l'expression de quelque chose de plus profond.

 

La suite de l'intrigue est intéressante, parce qu'elle ne repose pas sur des situations invraisemblables(à part peut-être l'histoire de la vieille sur son scooter), les choses avancent doucement avec leur dose de quiproquos et d'occasions manquées. Le troisième tome est plaisant, les choses évoluent et on arrive à une conclusion qui laisse tout de même beaucoup de place à l'imagination.

 

C'est un manga qui contient pas mal d'humour et où on ne s'ennuit pas. C'est une histoire qui vaut la peine d'être lue, car elle n'est pas aussi terne que beaucoup de yaoi en ce moment où l'intrigue se résume par "X est attiré par Y, X force Y, Y tombe sous son charme" et où tout peut être bouclé en deux chapitres.

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 17:06

From_Eroica_With_Love_1.jpgAujourd'hui dans le cadre du challege sur les pages du Japon, je vais vous parler du tome 1 de From Eroica with Love.

 

Le comte Dorian Red Gloria est un esthète qui ne recule devant rien pour obtenir ce qu'il désire. Tout ce qu'il veut, il l'obtient, car c'est un voleur d'oeuvres d'art qui signe ses forfaits par "From Eroica with love". Son amour de la beauté va des tableaux aux beaux garçons, mais quand sa route va croiser le Major Klaus, son complet opposé, il va y avoir des étincelles.

 

J'ai découvert ce manga par une critique de magazine. Il date des années 70 et il semble toujours en cours. Par contre, il n'a pas été traduit en français. La première histoire ne m'avait pas réellement convaincue car Eroica fait face à un trio de jeunes prodiges dotés d'habileté psychique, ce que je trouvais un peu ridicule, mais dans l'histoire suivante, le major Klaus arrive et la situation prend un tour beaucoup plus passionnant, car le major va faire d'Eroica son ennemi juré.

 

Niveau style, c'est très proche de Lady Oscar, le côté féminin des personnages masculins atteint son paroxysme dans le personnage de Caesar Gabriel, un jeune prodige très naïf et qui niveau dessin n'a rien de masculin, mais donne une touche comique quand il apparaît, car il est d'une sensibilité excessive. Je me demande combien de temps il va être l'objet de l'attention du Comte, car dès le premier tome, on sent que le Major pique sa curiosité.

 

C'est un manga plaisant malgré le style ancien, mais ce qui est surtout intéressant c'est la relation qui s'établit entre le Comte et le Major, car le Comte est très efféminé et prend un malin plaisir à faire des avances au Major lorsqu'il croise sa route, tandis que le Major considère le Comte comme un dégénéré et se sent souillé par son contact, ce qui donne des scènes assez sympa.

 

Du point de vue de l'histoire, l'essentiel tourne autour des efforts du Comte pour se procurer la dernière oeuvre d'art qui a attiré son regard, tandis que les forces de police ou le Major Klaus cherchent à l'en empêcher. C'est Cat's Eye mais avec un héros gay, manipulateur et qui croit avoir un droit sur toutes les belles choses, bref c'est un concept qui ne se voit pas souvent(car non, il ne met pas le major dans son lit au bout de la deuxième rencontre comme dans un yaoi de base).

 

Un manga à essayer, les dessins plairont aux fans de Lady Oscar et l'histoire est drôle. Je déplore juste qu'il ne soit pas possible de l'avoir en format papier.

 

Banniere-Juillet.jpg

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 12:07

Charming-a-penniless-writer-right.jpgJe vais vous parler de deux mangas : Charming a penniless writer de Chako Sugihara et The Best Lover, tome 1 de Masara Minase.

 

Charming a penniless writer : Hisashi est un jeune homme qui se sert de son sourire comme d'un gagne-pain : les commerçants ne cessent de lui donner des produits, charmés par son sourire, mais deux personnes en particulier font tout pour obtenir son attention, le fils du poissonnier et celui du boucher. Cependant la routine d'Hisashi va basculer, lorsque le fils du poissonnier le menace de révéler à tout le monde qu'il écrit des livres très sombres avec des scènes osées, s'il ne cède à ses avances...

 

The Best Lover : Yoshimi Suda est un le fils pourri-gâté d'un banquier, qui décide d'utiliser l'influence de son père pour se faire admettre dans une agence de mannequin. Masashiro, à qui on l'a confié, constate que le jeune homme a du potentiel mais un caractère impossible : il croit que le monde est à sa botte et va pousser les choses jusqu'à forcer Masashiro à coucher avec lui.

 

J'ai trouvé le premier manga assez quelconque, c'est un trio amoureux qui se résout très rapidement et qui ne vole pas très haut. L'histoire est gentillette mais je n'y vois rien de très remarquable que ce soit par le graphisme ou l'intrigue. Le message n'est pas non plus captivant : il faut positiver et essayer d'aller de l'avant. Je suis d'ailleurs assez peu fan des mangas qui contiennent une morale, car souvent ça dégoûline de bons sentiments. C'est donc un manga qui ne me marquera pas plus que ça.

 

The_Best_Lover_01-Jaq.jpgLe second est plus intéressant. De Masara Minase, j'avais déjà lu l'empreinte de la passion, ce qui fait que je savais que le dessein me plairait, car il est plutôt soigné et là nous avons en plus un uke aux longs cheveux et avec des lunettes, ce qui me déçoit rarement. L'histoire de ce premier tome est accrocheuse : on a un mannequin arrogant dont les motivations sont encore floues, un manager à la moralité douteuse, car on ne sait pas trop à quel point c'est une victime dans cette affaire, et un mannequin sex-friend qui sert d'arbitre, bref on a une histoire qui peut être intéressante, mais comme beaucoup de mangas, il va falloir attendre la suite pour pouvoir véritablement jugé, car ce premier tome est assez flou pour que tous les espoirs soient permis, mais ça peut aussi bien s'avérer être une déception si l'auteur choisit de résoudre l'affaire rapidement.

 

Je vais attendre la suite de The Best Lover avec intérêt, car je suis curieuse de voir comment les choses vont tourner, même si je sens que je vais être déçue, car il est rare que les personnages qui m'intéressaient par leur manque de moralité, demeurent longtemps ambigus, car en général l'amour leur fait vite retrouver le droit chemin.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 01:43

no-money-asuka-5.jpgAujourd'hui je vais vous parler des tomes 5, 6 et 7 de No Money.

 

Dans le tome 5(et le début du 6), Ayase voudrait un petit boulot et se voit proposer une place d'aide-cuisinier dans l'host-club de Someya, qui a pour particularité de n'avoir que des travestis pour hôtesses. Face à cette compagnie excentrique, Ayase va-t-il changer d'opinion sur les homosexuels ?

Dans le tome 7 et la fin du tome 6, Ayase convaint Kâno d'héberger pour une nuit le fils d'un de ses amis, mais celui-ci semble cacher quelque chose.

 

Je ne me lasse toujours pas de cette série, qui contient une bonne dose de dérision, le tome 6 nous offrant deux chapitres parodiques racontant l'histoire "je ne suis pas un esclave", une sorte de réécriture de no money version jeu vidéo/jeu de rôle.

 

Les choses évoluent un peu entre Ayase et Kâno, même si elles restent compliquées. En tous cas, le tour qu'elles prennent est assez drôle, puisque Kâno, notre gros mafieux 100% hétéro et que les gays dégoûtent, doit bien se rendre à l'évidence que son amour pour Ayase fait de lui un gay, tandis qu'Ayase a toujours du mal à réaliser quels sont les sentiments de Kâno a son égard. Ce que je trouve aussi extrêmement drôle c'est ce qui arrive à chaque fois à ce pauvre Misao Kuba, qui a d'ailleurs droit à une histoire courte à la fin du 5 tandis que son petit frère est à l'honneur à la fin du 7 où l'on a aussi droit à une apparition de notre styliste au complexe lolita.

 

Un autre point que j'ai aimé a été la visite au parc d'attraction dans le tome 6, car ce n'est pas du tout un endroit fait pour Kâno(du coup, je suis en train d'imaginer ce que donnerait une telle situation dans The Tyrant...). L'ambiance dans le club de Someya m'a aussi plu, car j'aime le personnage et l'endroit lui-même a un bon potentiel comique.

 

Je ne me lasse pas du tout de cette série, j'adore les différents costumes d'Ayase et en plus, dans ces tomes, nous avons droits à quelques anecdotes sur la jeunesse de Kâno.

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 22:48

teleny-or-reverse-medal-oscar-wilde-paperback-cover-art.jpgAujourd'hui c'est lecture commune avec Teleny or the reverse of the Medal, attribué à Oscar Wilde, plus quelques mains anonymes, sur une initiative de Lou qui a voulu donner un poco de calor à ce mois de juillet.

 

Alors qu'il assiste à un concert, Camille Des Grieux tombe sous le charme du pianiste, René Teleny, avec lequel il s'avère avoir une connexion télépathique. Cette première soirée va lui ouvrir les yeux quant à la nature de ses préférences sexuelles, mais la sodomie est considérée comme un crime, donc Camille va essayer de lutter contre l'inclination qu'il ressent.

 

Ce livre est un roman érotique ou homoerotique qui raconte l'amour profond qui lie Camille et Teleny, au sein d'une société qui condamne ce type de comportement. C'est un roman très intéressant, car il est écrit dans un style de qualité et tout ne tourne pas autour du sexe. Par delà, l'amour qui les unit, c'est la société victorienne qui est mise en question avec ses moeurs hypocrites, où ce qui compte surtout est l'apparence de la moralité et le fait d'éviter tout scandale. Le narrateur s'interroge souvent sur le mal que Teleny et lui font à la société, afin de mettre en avant l'absurdité de la condamnation religieuse de la sodomie, où l'on voue aux enfers et à l'opprobre public des gens qui ne dérangent personne.

 

Ce livre contient une histoire d'amour qui repose sur toute une théorie de l'amour qu'il vaudrait la peine d'approfondir et sur un ensemble de références littéraires(je soupçonne d'ailleurs que le prénom de Teleny est une référence au René de Chateaubriant). Par le biais de l'amour, le personnage se met à vivre et à découvrir une nouvelle facette du monde, il comprend l'absurdité des contraintes qui jusqu'ici l'empêchaient d'être lui-même et d'atteindre son bonheur, et celui des autres, car ses tentatives pour être dans la norme ont des conséquences catastrophiques.

 

C'est donc un livre qui m'a énormément plu et qui me change des boy's love que je lis de temps à autres et qui sont assez ternes en comparaison, puisqu'ils reposent sur un message simpliste. Je remercie donc Lou de m'avoir donné l'occasion de découvrir ce livre.

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 01:44

gentle-cage.jpgAujourd'hui dans le cadre de la quinzaine nippone, je vais vous parler du roman Gentle Cage, écrit par You Shiizaki et illustré par Kumiko Sasaki.

 

Pour éponger les dettes de sa famille, Itsuki est devenu la poupée de l'artiste Yamabe, il ne peut rien faire sans son autorisation et a dû couper tous liens avec ceux qu'il connaissait et en particulier, Tokiwa, le sculpteur qui était amoureux de lui.

Huit ans ont passé et Itsuki est envoyé porter un message à Tokiwa dans sa maison au coeur des montagnes, pour le convaincre de rendre visite à Yamabe, mais Tokiwa refuse et fait un accueil glacial à Itsuki. Au moment de partir, Itsuki tombe et se casse les deux jambes, il se retrouve à la merci de Tokiwa qui va lui faire cruellement comprendre à quel point il n'est plus qu'un objet.

 

C'est le troisième yaoi que je lis en roman. Celui-ci ne se passe plus au niveau de lycéens, mais dans un cadre plus sombre où la pauvreté oblige le personnage a abandonné sa liberté. Cette idée était assez bien traitée, car contrairement à ce que l'on pourrait attendre en voyant le mot poupée, ce n'est pas une histoire d'esclave sexuel. La perte de liberté du personnage est dans le fait que sa vie entière se retrouve façonnée par Yamabe, au point qu'il est une sorte d'oeuvre d'art vivante, qui poserait la question des limites à donner à la création. J'ai beaucoup aimé les réflexions du personnage sur sa propre condition.  

 

Sinon, c'est une histoire qui nous montre un seme rendu fou par le désir ce qui le pousse à violenter le uke et à obtenir ses faveurs de force. La violence apparaît comme le signe de la frustation, car le personnage cherche à retrouver dans l'autre, celui dont il se souvient et la volonté de le faire souffrir est là pour essayer de briser les apparences et atteindre l'être réel.

 

C'est un livre que j'ai dévoré et dont je pense garder un bon souvenir.

 

quinzaine-nippone

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 09:54

No-money-tome-3.jpg

La quinzaine nippone se poursuit avec aujourd'hui les tomes 3 et 4 de No Money.

 

Kâno a autorisé Ayase à retourner à l'université, mais Ayase n'a aucune idée des passions qui couvent dans le coeur de ses camarades de classe. Mais quand un micro est découvert chez lui, il va vite devenir impossible pour lui de continuer à ignorer la vérité.

 

Je ne me lasse toujours pas, mais j'ai cependant quelques réserves au niveau d'Ayase, car s'il n'évolue pas, je me demande s'il ne va pas finir par me lasser, car c'est un personnage qui semble être d'une pureté à toute épreuve, et je crains qu'à la longue ça ne finisse par être agaçant. Pour le moment, en tous cas, ça ne me dérange pas, car ça donne lieu à de jolies déclarations et à des scènes assez comiques, vu qu'il ne réalise pas toujours l'impact de ses paroles sur le pauvre Kâno qui ne veut qu'une chose : une preuve qu'il est spécial pour Ayase.

 

Dans cette histoire est posé le fait qu'Ayase est  une sorte d'aimant qui fait tourner les têtes sur son passage, ce qui était presque excessif, bien que j'aime beaucoup les troubles que cela procure du côté de Homare Kuba. C'est un thème qui n'est pas d'une grande originalité, puisque cela correspond à une idée que l'on trouve aussi dans The Tyrant, c'est-à-dire qu'il y a un type physique qui attire les gays et qui explique pourquoi un personnage hétéro ne cesse de se faire courtiser. Par contre, dans Love Pistols on a une exploitation très pertinente de cette idée, car elle vient s'incrire dans le cadre du mode de reproduction des thériantropes.

 

Niveau bonus, le tome 3 propose quelques gags assez sympatiques tandis que le 4 offre une réécriture du tome 1 car Gion a inventé une machine à remonter dans le temps qui est l'occasion pour les personnages d'essayer de changer leur passé, en particulier Kâno qui voudrait bien changer sa première nuit avec Ayase(je dois dire que la tentative vaut le détour). Dans les différents gags, j'ai aussi apprécier les moments où l'on voit Homare Kuba confronter des choix et qu'on suit son analyse des différentes situations possibles ou comment ne pas se faire massacrer par Kâno tout en gardant l'estime d'Ayase.

 

Ces deux tomes sont plutôt bons, rendez-vous très bientôt pour mon avis sur les deux suivants(j'ai effectivement acheté les six premiers tomes en même temps, mais ils étaient en occasion chez Gibert...).

 

quinzaine-nippone

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 08:17

book_cover_no_money_-__okane_ga_nai__tome_1_105901_250_400.jpgAujourd'hui dans le cadre de la quinzaine nippone je vais vous parler des deux premiers tomes de No Money, le manga de Tohru Kousaka et Hitoyo Shinozaki.

 

Ayase a été vendu aux enchères pour rembourser les dettes de son cousin. Il est acheté par Kâno, l'usurier qui règne sur le quartier de Shinjuku, motivé par l'affection qu'il porte à Ayase. Cependant Ayase ne se souvient absoulment pas de lui et n'a qu'une chose à l'esprit : secourir son cousin, bien que ce soit lui qui l'ait vendu. Mis hors de lui par ce comportement, Kâno prend de force Ayase pour lui faire comprendre dans quelle situation l'a mis. C'est alors le début d'une situation problématique : Kâno veut l'amour d'Ayase mais après cet acte, ce n'est plus possible de l'espérer, mais incapable de se séparer d'Ayase,  il lui propose un marché qu'il ne peut refuser : pour éponger la dette qu'il a envers Kâno, il devra coucher avec lui.

 

On peut effectivement reprocher à ce manga la disproportion qu'il y a entre Ayase et Kâno, mais finalement ça ne m'a pas dérangée plus que ça(les cheveux étaient bien faits). Je dois dire que c'est un manga qui me fait un peu penser à La Justine ou les infortunes de la vertu de Sade, car le héros est tout innocent et ne va cesser de tomber de Charybde en Scylla au niveau des pervers sexuels(bien que ce soit des petits joueurs par rapport à ceux qu'invente Sade... en même temps, je ne suis pas sûre de vouloir voir ce que Sade en manga pourrait donner...).

 

book_cover_no_money_-__okane_ga_nai__tome_2_105902_250_400.jpgPour le moment, j'accroche plutôt bien à ce manga, car Kâno me fait assez rire et j'aime son côté sombre. Ce qui me plaît également c'est le fait qu'au départ il ne voulait pas faire de mal à Ayase mais est incapable de s'en empêcher, ce qui le place dans une situation où il est impossible qu'il obtienne ce qu'il veut(mais nous sommes dans le monde du yaoi donc le syndrome de Stockolm y est très développé). Je suis très curieuse quant à ce qui a pu se passer entre eux, même si je sais que l'on n'est pas prêt d'obtenir la réponse, puisque celle-ci marquerait la fin de la série.

 

En plus, au niveau des personnages secondaires, on a droit aux jumeaux Kuba qui donnent lieu à d'assez bon gag, au travesti qui ne cesse de venir s'incruster et surtout à l'hilarant Mizogushi, le couturier dôté d'un complexe lolita. Je trouve que tous ces personnages secondaires viennent agréablement pimenté l'histoire et mon seul regret est que Mizogushi n'est pas énormément présent.

 

Ce manga contient aussi beaucoup de gags, bien que les histoires soient souvent violentes puisqu'on évolue dans le domaine de la pègre, cependant il y a pas mal d'humour pour respirer. Je suis particulièrement fan d'Apprivoiser facile son petit animal.

 

C'est une série qui mérite son succès, car elle ne manque pas d'originalité. Cependant, je vous la déconseille si vous ne supportez pas les scènes de viol ou de sadisme.

 

quinzaine-nippone

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:21

book_cover_junjou_romantica-_tome_7_125583_250_400.jpgContinuant ma relecture de Junjo Romantica de Shungiku Nakamura, je vais vous parler du tome 7.

 

Shinobu a décidé de rompre avec Miyagi, mais Miyagi n'a pas dit son dernier mot, car il s'est attaché à Shinobu, au point d'avoir oublié l'anniversaire de la mort de la femme qu'il aimait.

Pendant ce temps-là, Misaki en a assez du comportement possessif d'Usami et est bien décidé à profiter de la fête de l'université.

 

Ce tome contient les chapitres 5, 6 et 7 de Junjo Terrorist, le chapitre 10 de Romantica et le 11 d'Egoist. Comme dans le tome précédent, il ne se passe pas grand chose dans le chapitre d'Egoist, par contre, pour Romantica, il s'agit d'un chapitre important, puisque l'on découvre enfin les vraies motivations de Sumi-sempai(eh oui, Misaki était certainement le seul à n'avoir aucun soupçon), ce qui va du coup amener cette grande question, Usami est-il toujours un seme ? Je pencherai pour le fait que ce n'est pas le cas, car les paroles de Sumi-sempai laissait penser qu'il comptait être le seme, ce qui a son importance, simplement dans la mesure où il est rare de trouver un personnage qui assume les deux rôles(dans un yaoi, les rôles sont très codifiés).

 

L'histoire de Junjo Terrorist est assez belle, car on en apprend un peu plus sur le passé de Miyagi et sa culpabilité est intéressante. Ce sont aussi des chapitres assez drôles, j'ai adoré le moment où Miyagi essaie de rassurer Shinobu quant à sa relation avec Kamijo et se sert de l'argument "ne t'inquiète pas, Kamijo est gay !", sans se rendre compte que techniquement lui aussi est gay. C'est vrai qu'on voit la nuance, mais on peut comprendre que Shinobu ne perçoive pas la subtilité de la distinction.

 

C'est un assez bon tome, même si on peut déplorer le fait qu'il ne se passe pas grand chose dans Egoist. En plus, en gag, de fin de tome, on a droit à Usami et les sept nains.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
*****
La huitième Couleur p.91
*****
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

Archives

Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

Et pour me laisser un message sans lien avec un article c'est par là :



 
 

One Challenge to rule them All

logo fondcomble

 

Pour s'inscrire, c'est par là.


Pour consulter les billets publiés par les autres membres de la Communauté ou laisser les liens de vos article, c'est ici.


Pour les logos des différents niveaux c'est là.


Pour les différents logos généraux, c'est ici et .

 


***********************


De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

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Mes coups de coeur 2009














Mes coups de coeur 2010

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