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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 23:09

capable-manAujourd'hui je vais vous parler d'un recueil d'histoires courtes d'Hinako Takanaga : A Capable Man.

 

Dans I like  Exceptional Guys ! et I like Adorable Guys ! , Koji travaille dur pour être excellent dans tous les domaines, car il aimerait être aimé de son ami d'enfance, qui aime les types exceptionnels.

 

Something to hideraconte une histoire entre un lycéen et son professeur.

 

Dans How to satisfy Your Fetish, Daisuke est apprenti-chef et il tombe sous le charme de son instructeur...sauf qu'il éprouve une obsession pour sa voix. Il va donc inventer toutes sortes de stratagèmes pour l'entendre.

 

Dans Kleptomaniac, le goût d'un ado pour les collections va prendre des proportions excessives, quand celui-ci va se mettre à collectionner les objets touchés par celui qu'il aime en secret.

 

Comme vous le savez peut-être, Hinako Takanaga est actuellement ma mangaka préférée, car j'aime beaucoup son dessin et l'ambiance de ses histoires. Dans ces différentes histoires, elle se moque de certains aspects des yaoi ou des shojo, car Kleptomaniac reprend le coup de la fille/du type qui vénère un bout de crayon pris à l'être aimé, How to satisfy your Fetish, le coup de la voix sexy  mais poussé à leurs extrêmes, car cela tourne à l'obsession pour les personnages. Dans something to hide, le secret est qu'en fait le personnage a des cheveux supers ébouriffés au réveil(car en général en ce domaine, c'est comme dans les séries américaines, on se réveille toujours bien coiffé) et dans la première histoire, la première fois est traité d'une façon plutôt réaliste au niveau du uke, même si ensuite l'auteur joue sur le fameux coup du "tu m'as pris de force mais je ne t'en veux", qui est traité avec beaucoup d'humour, car c'est fois le uke est conscient de la contradiction mais est tellement superficiel que ça ne le perturbe pas.

 

Par le comique des différentes situations, j'ai énormément aimé ce recueil, alors que je ne suis pas une adepte de ce type d'ouvrage. J'ai particulièrement aimé How to satisfy Your Fetish, qui propose une situation plutôt originale, bien que les autres le soient aussi même si elles ont un dénouement plus convenu.

 

C'est un recueil qui vaut le détour et qui propose des histoires qui permettront de passer un bon moment.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 01:22

id-1-taifu.jpgAujourd'hui je vais vous parler manga des deux premiers tomes d'ID de Akira Kanbe.

 

Hinari Kohara vient juste d'être assigné à la première unité d'investigation du département de la police métropolitaine de Tokyo. Il est plein de bonne volonté et encore tout innocent.

C'est alors que son supérieur l'envoie livrer des échantillons à Yasoshima Shiro, un des chercheurs du laboratoire médico-légale. Il va découvrir que Yasoshima est un pervers qui collectionne les échantillons d'adn et qui va se prendre d'affection pour lui.

 

J'avais accroché au premier tome, ce qui fait que j'ai acheté le second ce week-end à l'occasion de mon passage à Dijon, où je suis allée faire les librairies avec Petite étoile sadique à l'occasion de son retour en France. Je suis d'ailleurs rentrée chez moi avec 26 mangas, une certaine personne ayant profité de l'occasion pour faire de la place dans sa bibliothèque en encombrant la mienne(mais je me vengerai le week-end prochain).

 

Ce qui m'a attirée dans ce manga est bien évidemment au départ, vous vous en doutez, la coupe de cheveux de Yasoshima Shiro ! et surtout le fait qu'il a un look qui fait penser à Sempai. Quand je l'ai lu, j'ai beaucoup aimé la manière dont il fait sa cour et la situation absurde dans lesquelles se retrouve Hinari. Hinari est un uke traditionnel, mais tout de même intéressant par son côté fragile et sa bonne volonté. Le deuxième tome est sympa mais a des situations moins comiques et le défaut du dessin m'ont beaucoup plus frappé, par contre, il contient le très courte nouvelle La parade des Hamsters écrite par Minori Shima, qui est assez drôle.

 

Le gros défaut de ce manga est que la mangaka dessine les bulles sans le trait qui indique à quel personnage elles sont à attribuer, ce qui m'a un peu dérangé à un moment dans le deux, car je n'arrivais pas à savoir qui parlait. L'autre point un peu décevant est que l'auteur a adopté le style poupée barbie pour les nus, ce qui fait que certaines cases sont ratées, car on a du vide où il ne faudrait pas, ce qui fait ridicule... cela donne des scènes très décevantes au niveau graphique, puisque ce n'est plus du tout réaliste, alors qu'il y a tout de même des manières de dessiner des nus avec une censure plus discrète...

 

C'est un manga sympa, qui est intéressant parce qu'il se passe dans le domaine de la police, mais qui sinon n'est pas d'une originalité exceptionnelle et qui a un dessin assez quelconque.

 

quinzaine-nippone

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 21:04

silent-love-asuka-1.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 1 de Silent Love d'Hinako Takanaga.

 

Satoru Tôno vient de vivre le plus beau jour de sa vie : le garçon dont il était secrètement amoureux vient de lui avouer sa flamme. Mais tout n'est pas si simple, car un des gros problèmes de Tôno est qu'il possède un visage inexpressif. En plus, de cela, il est plutôt laconique. Les deux garçons vont donc devoir trouver des moyens de se comprendre, s'ils veulent rester ensemble.

 

Silent love est un manga sympathique(même si pour moi, il n'égale pas The Tyrant), l'humour est au rendez-vous, surtout avec la présence des chibi Tôno qui aide à interpréter les expressions faciales de Tôno. Ce qui fait vraiment le comique de ce manga est le contraste entre le visage du héros et ses véritables émotions qui nous sont révélées par les Chibi ou Tôno qui est le narrateur de l'histoire.

 

L'histoire repose énormément sur l'incommunicabilité ainsi que le sexe comme un moyen d'exprimer ses sentiments(c'est à noter qu'on retrouve ce point dans the Tyrant, faudrait-il y voir un trait propre à l'auteur ?). Il y a pas mal de malentendus et de jalousie, mais on reste dans le domaine du plausible, c'est drôle sans tomber dans l'absurde, chose que je reproche à la série Switch Girl.

 

C'est un yaoi sympathique, le dessin d'Hinako Takanaga est agréable et le tome 3 sort en avant-première à la Japan Expo.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 14:34

tyrant-5.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 5 de the Tyrant who fall in love d'Hinako Takanaga. Attention cet article peut contenir des spoilers.

 

Morinaga et Sô-Ichi ont emménagé ensemble un mois plus tôt mais au grand désarroi de Morigana, il ne s'est rien passé entre eux durant cette période. Une nuit, Sô-Ichi oublie de fermer sa porte à clef et Morinaga ne parvient à résister à la tentation, ce qui pousse Sô-Ichi a accepter de partir travailler deux mois au Canada. Cette séparation va-t-elle être l'occasion pour eux de découvrir certaines choses sur leur relation ?

 

Eh oui, voici aujourd'hui l'épisode Canadien de the Tyrant ! (si vous ne l'avez lu, ça va être dur de comprendre tout ce qui peut être sous-entendu dans cette seule phrase^^). Cet épisode est intéressant parce qu'on arrive à un point où Sô-Ichi ne peut plus nier son implication dans la relation, car il se rend compte qu'il éprouve du désir pour Morinaga, mais cela l'effraie, ce qui le rend tout à fait adorable, parce qu'au lieu d'en tirer les conséquences qui s'imposent, il va lutter contre ce qu'il éprouve car pour lui, cela n'a aucune logique, et comme d'habitude, Morinaga ne sera d'aucune aide.

 

Dans ce tome, on revoit Tomoé, dans une scène assez brève et qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue si ce n'est de préparer celle du tome 6.

 

The-Tyrant-Who-Fall-In-Love-v05-Extra-04---004.jpgCe tome contient beaucoup d'extra, dont la nuit passée chez Sô-Ichi ! On a aussi la princesse Cendrillon(à droite), où Morinaga se retrouve en prince à marier, mais surtout l'histoire Nos erreurs, qui porte sur le grand frère de Morinaga rencontré dans le tome 2. L'histoire se passe un mois après le mariage de Kunihiro et celui-ci est troublé car sa femme vient de le quitter sans raison, ce qui l'amène à repenser aux paroles de Morinaga et à vouloir revoir Masaki mais les retrouvailles ne vont pas être très heureuses. C'est une histoire qui tranche avec le style habituel de Takanaga par le sadisme qui apparaît dans certaines scènes et qui aurait tout à fait sa place dans un chapitre de Viewfinder, mais que l'on n'était pas habitué à voir dans l'oeuvre de Takanaga, qui produit souvent des oeuvres soft comme Silent Love ou Croquis. En même temps, the Tyrant est déjà plus adulte que ces deux séries, mais dans cette histoire les choses vont encore plus loin. Lors de ma première lecture, cette histoire ne m'avait pas passionnée plus que ça, mais désormais, au vu des développments du tome 7, je la trouve finalement intéressante par ce qui se passe entre les deux personnages.

 

Ce cinquième tome est un tome important, car il contient un certain nombre d'éléments importants pour la suite de l'intrigue. Dans la postface, on y découvre que l'auteur avait au départ prévu de finir l'histoire en 3 tomes. Heureusement que ce n'est pas ce qui s'est produit et je continue d'espérer que l'auteur revienne sur sa décision de finir la série dans le tome qui vient, car je pense que je vais avoir du mal à trouver un personnage aussi intéressant que Sô-Ichi.

Maintenant, il va falloir attendre juillet pour la sortie française du tome 6(j'espère qu'il sortira en avant-première à la Japan Expo).

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 14:40

tyrant-who-fall-in-love-4_6.jpgAujourd'hui, alors que je suis toujours en train de faire le deuil de the Tyrantwho fall in love(en effet Hinako Takanaga a annoncé que le tome 7 correspondait à la fin de l'histoire...ce qui est tout à fait dramatique car il nous restait tellement de choses à apprendre sur Sô-Ichi), je vais vous parler du tome 4 de la série.

 

Dans le train, Sô-Ichi casse le téléphone portable d'un Otaku qui refusait de l'éteindre alors que cela créait des interférences avec le pacemaker d'une des passagères. Il est cependant loin de se douter des ennuis que cela va lui créer.

Rapidement, sa maison se voit la cible d'actes de vandalismes et Morinaga décide de s'installer chez lui pour veiller sur lui. Le danger va-t-il être l'occasion pour eux de se rapprocher ?

 

Ce tome est un de mes préférés, car la relation entre Sô-Ichi et Morinaga devient plus sérieuse, car c'est l'occasion de découvrir la profondeur des sentiments de Sô-Ichi(non, ne rêvez pas, il n'y a pas pour autant de déclaration) mais aussi de découvrir une de ses faiblesses : sa peur de perdre ceux qui lui sont chers. C'est un tome plein d'émotions mais aussi de situations agréables parce qu'elles nous montrent nos personnages dans des scènes quotidiennes(et sempai en tablier !!!!) et on voit même Mori heureux ! On retrouve aussi Kanako et c'est agréable de voir Sô-Ichi dans son rôle de grand frère, car dans les précédents, Kanako servait surtout à mettre en avant le malaise de Sô-Ichi.

 

Mon passage préféré n'est pas l'épisode de l'hôtel, même s'il est bien placé, mais le moment où Sô-Ichi vient sauver Morinaga des flammes. La course-poursuite était aussi pas mal, car on découvre un sempai qui se soucie énormément des autres et qui est capable de faire passer le bien-être de Mori avant tout le reste.

 

Le chapitre extra est super car il nous montre le lendemain matin, moment où pour une fois Sô-Ichi ne peut plus accuser Morinaga de l'avoir forcé. Je pense d'ailleurs que quand il lui dit "c'est toi qui..." il devait faire plutôt référence au fait qu'il le collait et non au fait qu'il l'ait embrassé comme Morinage semblait le croire.

 

C'est un très bon tome, dommage que la série soit sur le point de se finir car j'aurais adoré en avoir d'autres comme cela.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 10:33

the-tyrant-3.gifAujourd'hui, alors que je suis encore sous l'effet de cette merveilleuse nouvelle : Hinako Takanaga sera à la Japan Expo à l'occasion de la sortie du tome 3 de Silent Love,  je vais vous parler du tome 3 d'une autre série de l'auteur : The Tyrant who fall in love(est-il encore nécessaire de rappeler que je suis complètement accro à cette série ?).

 

Tomoe a malencontreusement envoyé à son frère un colis qu'il destinait à Isogai. Il charge donc ce dernier d'aller le récupérant, en croisant les doigts pour que Sô-Ichi ne soit pas tombé sur le faire-part de mariage qui s'y trouvait.

En ce rendant chez Sô-Ichi, Isogai surprend celui-ci et Morinaga dans une situation très intime et il décide de s'en servir pour se livrer à un petit chantage.

 

Ce tome contient le fameux enfers des génériques de dessins animés et depuis que je l'ai lu, je porte un regard perverti sur Doraemon. Le comique est encore au rendez-vous avec Sô-Ichi qui se retrouve dans une situation très ridicule, quelques bons quiproquos et la réplique "Tu es un homme mort"(oui, j'aim quand Sô-Ichi s'énerve après Morinaga.

 

Autre intérêt de ce tome, il permet de savoir ce qui s'est passé du côté de Kurokawa et Tomoé depuis la légalisation du mariage homosexuel en Californie et Isogai est de retour. Par contre, avoir lu Rien n'est impossible permet de mieux comprendre pourquoi les menaces d'Isogai effraient autant sempai et de répérer les quelques références qui sont faites aux événements qui se sont passés avant the Tyrant.

 

Au niveau de la romance, on arrive à la fin de l'arc axé sur le thème du chantage, la situation va progresser un peu mais sans se résoudre puisque Mori continue de considérer le désir sexuel comme la manifestation de l'amour, alors que le fait que sempai couche avec lui, simplement parce que Mori le veut et non parce qu'il le désire, est certainement une bien plus grande preuve d'amour. Dark Mori fait fort de ce tome, mais c'est aussi ce qui fait le comique de la situation, car Mori vit parfois dans un monde déconnecté de la réalité.

 

Un tome très satisfaisant, bien qu'il soit vite éclipsé par le 4. En extra, on a le droit à "la semaine suivante", où Mori joue de malchance.

 

En bonus, la chanson de Doraemon :

 

 

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 20:48

the-tyrant-2.jpgAujourd'hui je vais vous parler du tome 2 de The Tyrant who fall in love d'Hinako Takanaga, qui se trouve actuellement mon manga favori.

 

Deux mois ce sont écoulés depuis que Sô-Ichi a cédé aux avances de Morinaga pour l'empêcher de quitter l'université et Morinaga ne peut oublier leurs deux nuits ensemble. Il décide donc de recourir à nouveau au chantage pour forcer Sô-Ichi à coucher avec lui, mais la visite de son frère va venir troubler ses projets.

 

Dans ce tome, on découvre le frère de Morinaga ainsi que le premier amour de Morinaga, que l'on retrouvera dans d'autres tomes de la série. Morinaga poursuit ses tentatives pour définir sa relation avec sempai, ce qui donne le fameux we are sex friends qui perd beaucoup de sa saveur en vf, où la périphrase détruit une partie de l'effet alors qu'il aurait été préférable d'utiliser l'expression anglaise qui est en train de passer dans la langue française. J'adore ce passage car il met bien en avant les problèmes de communication entre les deux, avec Mori qui ne comprend pas que tout ne se résume pas au sexe.

 

En bonus, on a le droit à Mori qui tente de couper les cheveux de sempai, c'est sympathique mais ce n'est pas un de mes préférés car j'ai un faible pour les extras se passant le lendemain matin.

 

J'ai adoré le début quand sempai se résigne au fait de devoir coucher avec Mori de temps à autres pour le garder auprès de lui. Je m'aperçois que j'avais oublié à quel point Sô-Ichi avait une approche terre à terre du besoin de Morigana de coucher avec lui, considérant le sexe comme une sorte d'obligation destinée à soulager Mori pour éviter qu'il ne perde contrôle de ses désirs. Dans ces scènes, on aperçoit la fragilité du personnage qui souffre de la situation mais qui se refuse à y mettre un terme, car il est prêt à prendre en compte les besoins de l'autre.

 

Ce qui suscite beaucoup la curiosité dans les premiers tomes est que l'on suit surtout Morigana et que l'on a essentiellement son regard sur sempai, regard qui a une tendance a passé à côté de l'essentiel. Ainsi sempai apparaît comme beaucoup plus mystérieux(et je ne vous dis pas le nombre de conversations que j'ai sur facebook avec petite étoile sadique sur le sujet)car, on ne peut que deviner ce qu'il ressent à partir du peu d'informations que l'auteur nous donne.

 

C'est un second tome assez drôle et qui montre aussi les difficultés que rencontrent les homosexuels pour se faire accepter par la société.

 

En bonus, voici un petit montage que j'aime beaucoup :

 

 

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 09:10

one-day-in-the-forest-copie-1.jpgComme vous l'aurez sûrement remarqué depuis hier, je suis en ce moment obsédée par the Tyrant, car le nouveau chapitre doit être disponible dans les jours qui viennent(ou aurait déjà dû l'être...)et les spéculations vont bon train à son sujet, car il pourrait être soit une grande source de soulagement soit de frustration, car il s'agit du dernier chapitre du volume, donc on peut s'attendre au dénouement de la situation actuelle, sauf que l'histoire a pris un tour tel qu'on voit mal comment ils vont pouvoir se réconciler dans ce tome. Du coup, en ce moment, je fais ce que je peux pour rendre l'atteinte moins pénible(enfin, je dois commencer à être pénible pour quelqu'un)et c'est ainsi que je suis tombée sur le Doujinshi dont je vais vous parler aujourd'hui. Il s'agit de Aru  hi, mori no naka, One day in the Forest d'Hinako Takanaga.

 

Pour commencer, un Doujinshi est une sorte de fanfiction mais version manga. Ce sont des histoires non officielles qui reprennent des personnages connus mais qui, comme les fanfictions, peuvent raconter des choses qui ne sont pas dans le manga original, c'est ainsi que dans Otaku Girls, les héroïnes créent leur propre Doujinshi où elles mettent en scène l'histoire d'amour entre deux héros de Full metal Prince. Un Doujinshi peut aussi bien être fait par des fans que par des auteurs reconnus comme c'est ici le cas, puisque ce doujinshi de the Tyrant est d'Hinako Takanaga herself, ce qui en augmente encore plus l'intérêt. L'histoire n'a pas vraiment de rapport avec le manga original, c'est simplement que l'on retrouve certains des personnages sous la forme d'animaux et je dois dire que je suis très fan de sempai avec des oreilles et une queue(oui, je pense que je vire Otaku en prenant de l'âge).

 

day-forest.JPGL'histoire : Dans la forêt, Kuma(l'ours) rêve d'approcher Ookami-san(Mr le loup), mais c'est parfaitement impossible, jusqu'au jour où il retrouve celui-ci grièvement blessé après une lutte de pouvoir au sein de sa meute. Il prend alors soin de lui et c'est ainsi qu'un lien va se créer entre l'ours et le loup.

 

J'ai adoré ce doujinshi et c'est d'ailleurs la toute première fois que j'en lis un(je suis d'ailleurs extrêmement heureuse d'être tombée dessus car je rêvais de voir à quoi cela pouvait ressembler depuis que je me suis mise à Otaku Girls). Il y a un certain nombre de passage hilarant, j'ai particulièrement aimé le fait que l'on retrouvait Tomoé dans toute sa naïveté.

Certains des dessins sont un plaisir pour les yeux, je ne me lasse pas de la version loup de Sô-Ichi. J'ai aussi adoré toutes les apparitions de Kanako et Tomoé, ainsi que celle des autres personnages de Rien n'est impossible.

Ensuite, j'ai adoré les différentes préfaces et postfaces de l'auteur qui fait preuve d'un grand humour, la meilleure étant la postface du premier où elle tente d'expliquer que non, dans la vraie vie les loups ne fabriquent pas de couvertures en peau de lapin. Elles permettent en plus de découvrir le processus créatif de l'auteur ou comment on est passé d'une histoire toute mignonne à des scènes très explicites. En plus, ça permet d'avoir des news, car je dois dire que les postfaces sont en général pour moi la seule source d'information sur un mangaka et sur la réception de son travail(ce qui est pourtant d'une importance capitale puisque c'est ce qui détermine la longévité d'une série).

 

Sans être The Tyrant, on en reste très proche, car même sous forme animale, Mori et Sô-ichi ne changent pas, j'ai d'ailleurs été particulièrement marquée par cette réplique : "Are you telling me that you'd force yourself on someone you love ?" qui met finalement le doigt sur le coeur du problème.

 

C'est une lecture que j'ai vraiment apprécié et je regrette le fait que l'on ne puisse pas le trouver en version papier, d'autant plus qu'il n'y a aucune chance que cela soit publié un jour en France.

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 10:30

croquis.jpgEn ce moment c'est les vacances et je suis de retour chez mes parents, ce qui veut dire... commandes sur amazon à gogo ! Eh oui, car chez moi, ce n'est pas extra pour recevoir des colis donc je n'ai pas encore tenté l'expérience, me faisant livrer dans mon établissement en cas de nécessité. Donc là, je me rattrape, surtout que j'ai eu le malheur de découvrir les mangas disponibles en manga...J'ai ainsi découvert plein de manga inédits d'Hinako Takanaga, auteur dont j'aime assez le travail puisqu'elle est l'auteur de la série dont je suis complètement accro : The Tyrant who fall in love, mais aussi de Rien n'est impossible et de Silent Love. Du coup, je n'ai pu résister à la tentation de découvrir d'autres travaux de sa main et j'ai commandé plusieurs titres, dont le manga d'aujourd'hui, Croquis.Il s'agit d'un recueil sur le thème du premier amour qui contient l'histoire principale, une histoire en deux chapitres et un one-shot.

 

Dans Croquis, Nagi économise dans le but de se payer l'opération qui fera de lui une femme et pour cela, il travaille de nuit dans un cabaret où se produisent des drag-queen et des transsexuels et de jour, il a une petit boulot de modèle à l'école des beaux-arts. C'est là qu'il fait la rencontre de Kaji, mais celui-ci sera-t-il capable de l'accepter et de le désirer pour ce qu'il est ?

 

On my First Love raconte une histoire de premier amour qui n'a malheureusement pas une fin heureuse. Chaque partie se place du point de vue d'un des protagonistes.

 

Boku_no_Hatsukoi.pngDans Wish Upon a Star, nous apprenons pourquoi le héros détestent les étoiles.

 

L'originalité de la première histoire est qu'elle met en scène des transsexuels, même si cela joue beaucoup sur leur aspect comique(ce sont ceux qui ont un sens des réalités, par opposition au héros d'une grande naïveté) mais on a aussi le côté sérieux avec la difficulté qu'il y a à trouver l'amour. Par contre, j'ai trouvé dommage de voir que le côté drag-queen du héros soit si peu traité et si rapidement passé à la trappe, car j'espérais que le héros avait des motivations plus poussées que le simple désir de se trouver quelqu'un.

 

Wish Upon a Star est une histoire très plaisante, bien que l'on en devine facilement le dénouement.

 

On my first love est l'histoire que j'ai vraiment aimé dans ce volume et qui fait d'ailleurs l'intérêt de celui-ci, puisqu'il s'agit d'une histoire plutôt triste, vu que le héros ne finit pas dans les bras de celui qu'il aime et ne se console dans les bras de personne.

 

Niveau dessin, on reconnaît bien le style de l'auteur, au point que j'ai trouvé que les personnages de Croquis ressemblaient un peu trop à ceux que l'on trouve dans d'autres mangas de l'auteur. Heureusement, dans The Tyrant, Sô-Ichi a un look bien à lui.

 

Par contre, niveau traduction, je n'ai pas compris pourquoi certains mots étaient écrits en allemand, ce qui fait que je me suis posée quelques questions au niveau de la traduction.

 

C'est un manga agréable, que je ne regrette pas d'avoir acheter, car j'ai vraiment envie de découvrir le reste de l'oeuvre d'Hinako Takanaga.

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 23:27

koi-suru-bo-kun-kaiosha-1Aujourd'hui je vais vous parler d'un manga dont j'aurais dû vous parler il y a quelques mois, mais comme souvent, il n'est pas évident de parler d'une chose dont on est vraiment fan. Ce manga, c'est the Tyrant who fall in love d'Hinako Takanaga. Il s'agit du spin-off de Rien n'est impossible, qui se déroule un an après le tome 4 et se centre sur le grand frère de Tomoé.

 

Morigana est amoureux depuis cinq ans de son sempai(quelqu'un qui a plus dans une ancienneté dans une entreprise ou dans la classe du dessus comme ici), sauf que celui-ci est homophobe et son attitude envers les gays ne s'est pas du tout amélioré depuis que son petit frère est parti s'installer aux USA avec son petit ami. La situation semble donc être sans espoir pour Mori, d'autant qu'il a déjà avoué ses sentiments à Sô-Ichi en vain, mais sans compter sur le cadeau d'un de ses amis qui pourrait faire évoluer la situation de façon tout à fait inattendue...

 

Je suis complètement accro à cette série, qui compte actuellement sept tomes(et je guette avec impatience la parution de tout nouveau chapitre...). Elle est en cours de parution en France, je viens d'ailleurs d'acheter le tome 2 et j'ai hâte d'avoir le tome 3(car il y a l'histoire impliquant le générique de Doraemon).

 

the-tyrant.jpgEn fait, il m'est difficile de vous parler de ce manga tant il m'est cher, je l'ai déjà relu un grand nombre de fois, du coup j'ai du mal à savoir où commencer. Peut-être par le commencement : pourquoi j'ai accroché ?


J'ai découvert cette série par une blogueuse que je ne nommerai pas pour préserver son droit à ne pas être associé à ce genre de manga et qui m'avait vanté le côté peu ordinaire de cette histoire où le uke est un véritable tyran et n'a rien du gentil personnage tout troublé que l'on trouve souvent dans ce type de manga.


Le manga s'est avéré encore meilleur que ce à quoi je m'attendais.


D'abord il y a le graphisme, aussi connu ici sous le nom d'effet L'oréal car Sô-Ichi est très craquant avec ses longs cheveux, qui le rendent encore plus encore attractif au réveil quand il les laisse lâché. En dehors des cheveux, le reste est bien dessiné, on n'a pas le problème des proportions que l'on a par exemple dans Junjou Romantica. Le seul petit problème est le fait que l'auteur utilise abondamment les gouttes de sueur, que ce soit pour marquer des émotions ou d'autres circonstances, ce qui fait qu'il n'est pas toujours évident de repérer quand un personnage pleure, d'ailleurs il y a un passage où je me demande si Sô-Ichi n'est pas en train de pleurer.

 

the-tyrant-1.jpgEnsuite, il y a le personnage principal, Sô-Ichi, qui en fait est très attachant, malgré son mauvais caractère, mais ce sont en même temps ses terribles colères plus ou moins irrationnelles qui font une partie de son attrait car ce sont des passages assez drôles. C'est un misanthrope, qui s'ouvre peu, ce qui le rend très mystérieux(ce qui donne lieu à des longues discussions facebookéennes pour essayer de déterminer les raisons de ses actions et la nature de ses sentiments)et ses sentiments vis-à-vis de Morigana se sont pas aussi simple qu'il y paraît, ce qui rend ce manga passionnant, puisque l'on suit la progression du personnage ou on attend que quelque chose se produise.

 

Dans ce premier tome, nous découvrons comment Morigana réussit à coucher avec Sô-Ichi et à survivre à cette expérience, ce qui va perturber le statuo quo que Sô-Ichi avait réussi à maintenir après que Morigana lui ait avoué ses sentiments dans le tome 3 de Rien n'est impossible. Par contre, il n'est pas nécessaire d'avoir lu Rien n'est impossible pour suivre l'histoire, car les éléments principaux sont rappelés dans le courant de l'histoire(mais on en apprend plus en lisant rien n'est impossible et ça donne une autre compréhension de certaines réactions de Sô-Ichi).

 

J'ai particulièrement aimé la partie où Sô-Ichi s'inquiète de l'absence de Morigana, c'est très touchant, tout comme le moment où il reproche à Mori d'avoir trahi sa confiance, ce qui est d'ailleurs un point que Mori ne comprendra pas, puisqu'il passe sont temps à faire des bourdes en allant trop vite, pensant plus à ses désirs qu'à ceux de Sô-Ichi. J'aime aussi particulièrement les deux réveils que l'on a dans ce livre, car je trouve ces moments assez drôles, que ce soit le premier où l'on a la version rêvée par Mori, ou la seconde où l'on a le petit temps durant lequel Sô-Ichi se rappelle comment il s'est retrouvé là.

 

the-tyrant-1-1.jpg

Au niveau des autres personnages, Morigana est également attachant car il n'a rien du seme qui sait tout et qui initie l'autre à l'amour, ici c'est même loin de ça, puisque Mori arrive rarement à lire correctement Sô-Ichi, ce qui rend leur relation chaotique, puisque Sô-Ichi refuse de reconnaître les sentiments qu'il éprouve et d'accepter la situation, tandis que Mori se laisse porter par son imagination ou son enthousiasme(ce qui donne des scènes très savoureuses où Mori subit les hurlements de Sô-Ichi).

 

Kanako, la petite soeur de Sô-Ichi, apparaît également brièvement dans ce volume et c'est un personnage assez drôle dans la mesure où elle est persuadé que Mori et Sô-Ichi sont ensemble.

 

C'est donc un manga qui fait partie de mes coups de coeur 2010 et qui vaut vraiment le détour. On peut juste déplorer le fait que la version française n'ait pas gardé les titres de politesses japonnais, car normalement, Morigana n'appelle jamais Sô-Ichi, Sô-Ichi, il l'appelle Sempai et le fait qu'il cesse de l'appeler Sempai fait partie des choses que j'espère voir un jour arriver, mais dans la version française, on perd ce point qui a tout de même son importance puisqu'il marque la distance affective qui existe entre les personnages.

 

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
*****
'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
*****
'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
*****
"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

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