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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 06:36

louis-xiv-a-perdu-la-t-te-197102-250-400.jpgAujourd'hui je vais vous parler de Louis XVI a perdu la tête d'Olivier Marion.

 

Présentation de l'éditeur : « Jules César est l’auteur d’Astérix et Obélix », « l’Europe a 730 habitants », « le régime politique d’un pays, c’est quand on ne mange pas beaucoup car les gens n’ont plus à manger »… Le temps de quelques pages, les collégiens prennent le pouvoir et réécrivent l’Histoire.
Ces copies d’élèves, totalement décalées, cocasses ou absurdes, Olivier Marion les a récoltées pendant douze ans. Il nous les livre ici en version originale, dans toute leur authenticité, sans oublier, ensuite, de rétablir la vérité historique ou géographique.
Ces mots sont drôles souvent, surprenants, curieux toujours… mais absolument vrais ! Au-delà du rire et de l’étonnement, ils nous offrent un accès inattendu à l’imaginaire des collégiens, à leurs préoccupations, leurs intérêts, au regard qu’ils portent sur notre société. Et ils nous permettent, en nous divertissant, de réviser nos connaissances en histoire-géo.

 

C'est un livre qui regroupe des perles d'élèves en histoire-géo et en éducation civique. L'auteur a choisi de respecter l'orthographe originale des expressions.

 

Certaines perles sont plutôt drôles, d'autres sont justes répétitives. Elles sont classées par thèmes et l'auteur les accompagne souvent d'explications, rétablissant ainsi la vérité des faits.

 

C'est un livre reposant, dans lequel on peut piocher au gré de ses envies.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 10:51

lelia.gifAprès la découverte de Maupassant, me voici lancée dans George Sand, suite à ma lecture de sa correspondance avec Alfred de Musset. Comme première lecture, j'ai jeté mon dévolu sur Lélia, les oeuvres champêtres n'ayant pas un grand attrait pour moi(ce qui explique pourquoi j'ai évité George Sand jusqu'ici. Ce livre comporte deux versions, car George Sand l'a remanié pour lui donner une fin plus positive. Je vous parlerai principalement de la première version, car c'est celle que j'ai aimé.

 

Le jeune poète Sténio est tombé sous le charme de la belle et froide Lélia. Il l'entoure de sa vénération et se consume d'un amour sublime pour cette femme plus âgée qui se dit incapable d'aimer.

 

Ce livre raconte plus qu'une simple histoire d'amour, il raconte la quête vers l'idéal et le chemin choisi par différents êtres pour l'avoir, c'est le récit de la souffrance de celui qui veut s'élever et se rend compte qu'il n'existe rien dans la réalité qui puisse satisfaire ses attentes. C'est ce qu'on a appelé le mal du siècle et qui fait que j'ai trouvé des ressemblances entre les personnages de Sand et ceux de Sade.

 

En effet, le libertin chez Sade a épuisé toutes les jouissances. Il n'y a plus que les pires cruautés qui parviennent à éveiller une faible jouissance dans ces corps que les excès ont complètement déréglés, le libertin essaye de tromper son ennui, tout comme les personnages de Sand soit parce qu'ils ont eu accès à toutes les jouissances et les ont épuisés, soit parce qu'ils ont eu à leur disposition de grandes facultés qui les ont détournés des satisfactions du commun et que leur imagination les a entraînés si loin que rien ne peut plus leur plaire, le réel étant inférieur à ce que nous pouvons concevoir. Le malheur des personnages de Sand repose sur le fait que contrairement aux libertins de Sade, ils n'acceptent pas cette quête sans cesse renouvelée d'une jouissance fade, ils attendent quelque chose d'autre mais il n'y a rien et ne le supporte pas.

 

1839-esquisse-pour-lelia--pastel--24x18-cm.jpgLélia a cru que le bonheur était dans l'amour, mais un amour pur, sans concession et s'est rendue compte que derrière l'amour le plus magnifique, il y a toujours le désir, et que l'amant qui d'abord se fait une joie de baiser le pan de sa robe ne s'en satisfera pas et voudra toujours aller plus loin dans la possession physique. Du coup, il ne lui reste plus que sa pureté inaccessible, car elle préfère le malheur plutôt que le compromis.

 

Tenmor est le libertin, sauvé de l'ennui par un crime qu'il a commis et l'a envoyé au bagne. Par le biais de ses souffrances, il est sorti de lui un homme nouveau, sublime, droit dont la vie n'est plus consacrée qu'à la vertu et à la bienfaisance. Ce thème du forçat qui sort du bagne purifié se retrouvera dans les Misérables de Hugo.

 

Dans les figures d'exception que compte le livre, on a Magnus, le prêtre tourmenté par la passion que Lélia a éveillée en lui et qui va tenter de trouver la paix en dieu. Sténio, aussi, le poète encore pur qui n'a pas encore été déçu par le réel et qui a de grandes aspirations, mais va comme les autres se brûler les ailes.

 

Je n'ai pas vraiment aimé la seconde version du roman, car il y a trop d'informations, les choses ne sont plus suggérées ou voilées, les moindres états d'âme sont explicités et du coup on perd cette force qui faisait l'intérêt de la première version. J'ai trouvé que la volonté d'amener une fin au message plus positive rend l'histoire ridicule.  et l'intrigue sur Valmarina ne m'a pas plu, je préférais Tenmor quand il était une figure solitaire, plutôt qu'une sorte de super philanthrope oeuvrant pour le progrès de l'homme et poursuivi par les autorités locales. Mais le pire fut Lélia car sa chute n'est plus due à ses aspirations trop sublimes mais à son désir d'être traitée en égal, elle devient réellement le porteur d'un message féministe, ce qui a réduit le sublime de son désespoir, car il porte sur une situation matérielle et non plus sur une limitation propre à tout être humain.

J'ai trouvé ridicule l'intrigue avec le cardinal, car au bout d'un moment, le fait qu'elle fait tomber tous les coeurs sous son charme m'a agacé. En plus, elle se met à oeuvrer pour faire s'accomplir son idéal d'égalité. Le problème n'est plus la misère humaine que rien ne peut alléger mais un problème social... ce n'est plus assez élevé à mon goût, le personnage devient mesquin sans son aspiration au sublime.

 

La première version de l'histoire m'a énormément plu par le désespoir des personnages, tandis que la seconde est terriblement décevante. C'est cependant une expérience agréable qui m'a amené à m'intéresser à d'autres oeuvres de l'auteur.

 

classiques-au-coin-du-feu

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 16:12

le-voisin.jpg Aujourd'hui je vais vous parler d'un livre que j'ai découvert lors d'une soirée café-littéraire, le Voisin de Tatiana de Rosnay.

 

Colombe Barou est quelqu'un de bien, la petite épouse proprette, qui s'occupe de ses jumeaux, fait toutes les tâches ménagères et voit le bonheur uniquement par le biais du bien-être de ses trois hommes : ses fils et son mari. C'est la femme qui cherche à occuper le moins d'espace possible, jeune fille sans cesse eclipsée auprès de ses parents par une soeur débordante de vitalité, auteur incapable d'écrire son propre roman et qui se cache dans l'ombre des autres et épouse docile délaissée par un mari trop souvent en déplacement.

Mais voilà, tout ce train-train va voler en éclat lorsque Colombe va emménager dans un nouvel appartement, qui en apparence est parfait mais va vite la plonger dans un cauchemar quotidien, car son voisin du dessus s'acharne à l'empêcher de dormir dès que son mari s'absente. Jusqu'où Colombe va-t-elle être prête à aller pour retrouver la paix ?

 

J'ai eu un peu de mal au début à sympathiser avec l'héroïne, vu que j'ai moi-même un sommeil extrêmement difficile et ai eu des voisins qui me pourrisaient mes nuits sans que je n'en fasse un drame dès la première nuit. J'ai trouvé que ses réactions n'étaient pas très réalistes au début, en particulier le fait qu'elle ne soit plus bonne à rien pour quelques heures de sommeil en moins ou qu'elle ne tente pas de finir sa nuit dans la salon(les bruits ne s'entendent que dans sa chambre).

Ainsi, ses misères me semblaient excessives, ce qui m'agaçait un peu, mais ensuite, l'intrigue prend un tour initiatique, car le manque de sommeil va la transformer en la rendant incapable d'assumer son rôle d'épouse proprette et lui faire découvrir le monde sous un autre jour. A partir du moment, elle essaie de se mettre dans la peau de Rebecca Moore pour écrire le roman qu'on lui a commandé, l'histoire a commencé à me captiver et encore plus, lorsque sa vengence se met en place.

En dehors de ce que j'ai déjà souligné, l'histoire comporte quelques incohérences et certains éléments sont prévisibles. Cependant c'est une bonne histoire, prenante, avec un personnage qui se retrouve isolé des autres et semble sur le point de sombrer dans la folie.

 

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 12:52

colonel-chabert.jpgAujourd'hui je vais vous parler du colonel Chabert de Balzac.

 

Un vieillard à l'air misérable se présente dans l'étude de Maître Derville : il prétend être le colonel Chabert, qui est sensé être mort dix ans plus tôt à la bataille d'Eylau.

 

Ce court roman raconte l'histoire de cet homme qui voudrait prouver qu'il est bien le colonel Chabert afin de récupérer ses titres, ses biens et sa femme, sauf que sa femme s'est remariée et n'a aucune envie d'admettre que son premier époux n'est pas décédé.

 

La première partie de l'histoire m'a plu par les efforts de Derville pour essayer de trouver le point faible de Mme Ferraud et la pousser à accepter un accord, c'est le côté roman policier que j'avais déjà apprécié dans l'auberge rouge. Par contre, la fin m'a déçue et c'est ce qui fait que j'avais gardé un souvenir négatif de cette histoire dont j'avais vu une adaptation, il y a des années. La fin est très balzacienne, le héros se fait avoir par son entourage sans scrupules et laisse très stupidement échapper une bonne occasion(oui, je n'ai pas apprécié le fait que Chabert décide de vivre dans la misère plutôt que de tirer de son horrible épouse une rente qui lui revenait). C'est une des choses que je n'apprécie pas dans les romans balzaciens. Mais pour une fois, le style n'était pas lourd et on ne pouvait pas deviner dès le début de l'histoire son dénouement.

 

J'ai donc un avis partagé sur ce livre. En tous cas, je ne le ferais pas avec des 4èmes, car même si le style est encore assez simple, il y a le problème du contexte historique, car quand on voit qu'ils ont déjà du mal avec le fait que Félix Faure est président de la République française, il ne faut même pas espérer qu'ils arrivent à suivre des intrigues liées à la Restauration et au consulat.

 

classiques-au-coin-du-feu

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:15

boule-de-suif-276236.jpgComme c'est la Saint-Valentin, j'ai décidé de vous parler d'un recueil de nouvelles de Maupassant, car quoi de plus approprié en ce jour qu'un auteur qui ne croyait pas au grand amour ?

Contes divers est un recueil qui contient des nouvelles écrites entre 1875 et 1880. Ce recueil contient :

- La main écorchée, qui est une nouvelle fantastique.

- le docteur Héraclius Gloss, récit comique où un savant croit que la vérité est dans la métempsychose et s'y lance avec un dévouement acharné et excessif.

- le donneur d'eau bénite, histoire sombre de la déchéance d'un couple dont l'enfant a disparu et qui n'a plus d'autre but que de le retrouver.

- le mariage du lieutenant Laré, récit qui fait partie des nouvelles de Maupassant marquées par la guerre de 1870.

- "Coco, Coco, Coco frais !", anecdote légère sur le rôle joué par des vendeurs de coco dans la destinée d'un homme.

- Boule de suif, qui se déroule durant l'occupation allemande qui eut lieu lors de la guerre de 1870, et qui raconte l'histoire d'un groupe de voyageurs qui fuient Rouen pour gagner le Havre. Sauf qu'en chemin, ils se retrouvent bloqués, car un officier allemand a décidé de ne pas les laisser partir tant qu'une des voyageuses, Boule de suif, une courtisane, n'aura pas accepté de passer la nuit avec lui.

- Les dimanches d'un bourgeois de Paris, récit qui m'a fait penser à Bouvard et Pécuchet, car on y suit un employé de bureau qui chaque dimanche se lance dans toutes sortes d'excursion pour finalement découvrir qu'aucune ne contient les jouissances espérées.

- Jadis, où l'amour romantique est confrontée à la dimanche-bourgeois.gifgalanterie du XVIIIème siècle.

- Une page d'histoire inédite, qui raconte une anecdote sur Napoléon.

 

J'ai bien aimé le docteur Héraclius Gloss, car Maupassant s'y moque assez bien des excès des systèmes, le personnage est ridicule par son manque de recul et son application aveugle des précéptes qu'il a découvert, ainsi que les dimanches d'un bourgeois à Paris, qui est surtout savoureux par la visite que le personnage fait de la maison d'Emile Zola. Cependant Jadis a ma préférence, car on y retrouve les positions de Maupassant sur l'amour et la nouvelle fait écho à son article de 1881 intitulé l'art de rompre.

 

Dans ce recueil, Maupassant peint avec une ironie mordante l'hypocrisie de ses contemporains, en particulier dans Boule de Suif, où les braves gens sont rapides quand il s'agit de profiter, mais surtout quand il s'agit d'oublier les services qu'on leur a rendu.

 

Pour finir, une petite citation tirée de Jadis :


"Et vous vous imaginez que vos maris n'aimeront que vous toute leur vie ? Comme si ça se pouvait vraiment !

Je te dis, moi, que le mariage est une chose nécessaire pour que la société vive, mais qu'il n'est pas dans la nature de notre race, entends-tu bien ? Il n'y a dans la vie qu'une bonne chose, c'est l'amour, et on veut nous en priver. On vous dit maintenant : "Il ne faut aimer qu'un homme", comme si on voulait me forcer à ne manger que du dindon. Et cet homme-là aura autant de maîtresses qu'il y a de mois dans l'année !"

 

classiques-au-coin-du-feu

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 12:18

unevie2.jpgActuellement je reste complètement débordée, ce qui ne veut pas dire que je ne lis plus mais juste que je n'ai plus beaucoup de temps pour passer afin de vous parler de mes dernières découvertes et il y en a eu pas mal... des biographies d'Auguste, des livres d'histoire antique, des pièces de théâtre et toutes sortes de classiques.

Ainsi aujourd'hui, dans le cadre des classiques au coin du feu, je vais vous parler d'Une vie de Guy de Maupassant auteur qu j'ai réellement découvert cette année et pour lequel je me passionne actuellement, d'autant plus que j'ai son oeuvre intégrale dans mon Kindle(ne vous inquiétez pas, j'ai aussi Proust).

 

Jeanne vient de sortir du couvent, sa vie commence vraiment, mais sera-t-elle à la hauteur de ses rêves de jeune fille ? Le monde s'ouvre à elle, le futur s'étend avec ses possibilités et surtout ses promesses d'amour. Mais Jeanne va vite découvrir que l'amour est fugace et décevant, et que sans lui, sa vie n'est qu'une succession de jours mornes et sans désirs.

 

Ce qui me plaît particulièrement chez Maupassant, c'est son pessimisme, surtout en matière d'amour, car chez lui, le grand amour n'existe pas, il n'y a que la désillusion de celui qui a cru vivre un grande passion et découvre que sa maîtresse était infidèle. L'amour ne dure pas et le malheur s'abat sur ceux qui veulent s'opposer à la loi de la nature et s'enfermer dans une passion exclusive. Ce livre ne fait pas exception à la règle, la source de tous les malheurs de l'héroïne est le fait qu'elle croit que l'amour et la fidélité sont une même chose, et se met à voir avec dégoût les rapports charnels. Son mariage la rend malheureuse, car une fois, le vrai caractère de son mari révélé, elle ne peut le quitter, tandis que tout autour d'elle se révèle la vérité des rapports amoureux. Pour Maupassant, pour être heureux, il faut accepter de laisser partir l'autre quand la passion a cessé.

 

Le point de départ de l'histoire est une héroïne romantique qui va se retrouver confrontée aux désillusions de la réalité. J'ai trouvé l'histoire prenante, avec ses petits mystères dont certains ne sont pas éclarcis. Le récit de la nuit de noce est particulièrement intéressant.

 

Une lecture particulièrement agréable.

 

classiques-au-coin-du-feu.jpg

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 16:46

auberge-rouge.gif

Aujourd'hui je vais vous parler de L'Auberge rouge d'Honoré de Balzac(oui, je suis toujours dans le programme de 4ème...).

 

Au cours d'un dîner, un négociant allemand raconte un fait divers survenu trente ans plus tôt dans une auberge du Rhin, où un riche négociant, qui partageait la chambre de deux jeunes Français est retrouvé décapité. Se pourrait-il que le coupable se trouve parmi l'assistance ?

 

Tout d'abord, il faut savoir que ce livre n'a aucun rapport avec le film l'auberge rouge, bien que certaines éditions se servent de l'affiche du film pour vendre le livre. Balzac ne s'inspire pas d'un fait réel pour raconter cette histoire qui sous des airs de roman policier va amener une question morale digne du Cid.

 

En lisant les premières pages, j'ai eu quelques appréhensions, car le style de Balzac y apparaissait dans toutes sa lourdeur, avec d'abondantes généralisations comme par exemple :

 

"Nous ne connaissons point d'homme qui se soit encore attristé pendant la digestion d'un bon dîner. Nous aimons alors à rester dans je ne sais quel calme, espèce de juste milieu entre la rêverie du penseur et la satisfaction des animaux ruminants, qu'il faudrait appeler la mélancolie matérielle de la gastronomie."

 

Je dois dire que c'est un point de Balzac qui a une tendance à me détourner de ses livres, mais une fois les faits posés, le drame se met en place et l'histoire avance dans un style plus agréable avec un crime sanglant puis quelques surprises dans la deuxième partie du récit. J'ai énormément aimé la chute.

 

Par moment, le style m'a amusée, surtout lorsque Balzac ne décrit pas la femme de l'aubergiste :

 

"Une grosse petite femme, ayant le bonnet de velours noir, la pièce d'estomac bleu et argent, la pelote, le trousseau de clefs, l'agrafe d'argent, les cheveux tressés, marques distinctives de toutes les maîtresses d'auberges allemandes, et dont le costume est, d'ailleurs, si exactement colorié dans une foule d'estampes, qu'il est trop vulgaire pour être décrit, la femme de l'aubergiste donc, fit patienter et impatienter les deux amis avec une habileté fort remarquable."

 

C'est une nouvelle agréable, qui pourra réconcilier avec Balzac, car il n'y a pas d'interminables descriptions dans ce livre et le comportement des personnages n'est pas atrocement prévisible.

 

 C'est une nouvelle qui est extraite du recueil Le chef d'oeuvre inconnu. J'ai eu plaisir à la lire, ce qui change, car j'avais vraiment détesté les illusions perdues, que j'ai dû abandonné au milieu du deuxième tome.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 19:15

buzzati-recueil.jpgEn ce moment, comme je dois préparer mon cours de 4ème sur la nouvelle fantastique et décider de l'ouvrage à faire lire à mes élèves, j'ai mis la main sur toutes sortes de recueils pour parfaire ma culture en ce domaine, car je ne suis pas une grande lectrice de fantastique ni de nouvelle. Donc aujourd'hui, je vais vous parler d'un recueil de nouvelles de Dino Buzzati publié par les éditions Larousse : Douce Nuit et autres nouvelles cruelles.

 

Ce recueil contient :

- Douce nuit

- L'Oeuf

- La Chute du saint

- L'écroulement de la Baliverna

- Le Frère transformé

- Le Croquemitaine

- L'écueil

- Inventions

 

J'ai choisi ce recueil essentiellement parce que je n'ai rien lu de Dino Buzzati, qui fait partie des références que l'on croise quand on travaille sur le programme de 4ème, et que je n'avais pas réalisé que le K était également un recueil de nouvelles(personne n'a dit que la fnac d'Annecy était un endroit extrêmement riche pour faire son marché). Du coup, j'ai lu ce livre ce matin pendant qu'on changeait un des stores de mon appart, c'est un recueil qui se lit rapidement et qui arrive à susciter l'intérêt, même s'il ne m'avait pas vraiment captivée. Je ne peux pas dire que ces différentes nouvelles m'aient donné envie de lire les recueils dont elles sont tirées, ce n'est pas que c'est mauvais, car certaines histoires sont bien écrites et possèdent une bonne touche d'humour ainsi qu'une certaine noirceur, mais ça m'a bien moins séduite que Maupassant. C'est peut-être dû à la part de cruauté quotidienne qu'on y croise, car ce n'est pas forcément un sujet que j'ai envie de croiser dans mes lectures.

 

Ce sont des nouvelles bien écrites, avec des sujets intéressants. C'est un recueil plutôt bien fait avec une présentation de l'auteur et de son oeuvre, et un dossier pour approfondir sa lecture).

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 18:52

geometries.jpgAujourd'hui je vais vous parler de Géométries du désir de René Girard, que j'ai reçu à l'occasion de la dernière édition de Masse Critique.

 

Présentation de l'éditeur :

Le cheminement du désir n’est point rectiligne. Il emprunte des tangentes, il esquisse des triangles, il s’enfonce dans des cercles vicieux. Dans les essais réunis ici par Mark Anspach et présentés pour la première fois en France, René Girard montre que les plus grands écrivains sont des géomètres du désir.

Chez Chrétien de Troyes, Dante, Racine ou Marivaux, le jeu de l’amour ne doit rien au hasard mais obéit à des lois implacables qui s’éclairent à la lumière de l’hypothèse mimétique. La coquette, le masochiste, le Don Juan, le voyeur, tous se laissent entraîner dans un ballet fascinant dont la chorégraphie leur échappe. Tantôt léger, tantôt grave, toujours perspicace et iconoclaste, l’auteur de Mensonge romantique et vérité romanesque apporte avec ce volume un nouveau volet à sa fresque historique de l’amour en Occident.

Introduction de Mark Anspach.

Traduit de l'anglais par Myriam Dennehy et Mark Anspach.

 

Ce livre est un recueil d'essais de René Girard sur le désir dans la littérature et son caractère mimétique. Il contient :

- Amour et haine dans Yvain

- Paolo et Francesca, un désir mimétique

- Passion et violence dans Roméo et Juliette

- Racine, poète de la gloire

- Marivaudage et hypocrisie

- L'érotisme dans les romans de Malraux

- Amour et amour-propre dans le roman contemporain

 

L'idée majeure que développe René Girard est que le désir fonctionne par mimétisme, c'est-à-dire qu'il y a un troisième terme dans l'équation amoureuse : le modèle que l'amant suit, auquel il tente de se mesurer et qui rend l'objet de son désir désirable.

 

J'ai trouvé extrêmement intéressant l'article sur Yvain, avec en prime une attaque contre le fait de vouloir voir du refoulement partout. J'ai aimé l'analyse sur le rôle érotique de la réputation dans Yvain, car je n'avais réalisé ce fait tout simple : la femme épouse le gagnant et Yvain est désirable, parce qu'il était plus fort qu'Escalados le roux(oui, on est loin de Corneille).

L'analyse de Roméo et Juliette était très pertinente, mettant le doigt sur les difficultés qu'il y a à faire une histoire sur "l'amour vrai".  J'ai aussi particulièrement apprécié les commentaires  sur Paolo et Francesca.

 

C'est un livre qui propose une analyse intéressante du désir, sans être pour autant être purement novateur puisque le désir mimétique apparaît déjà dans Mensonge romantique et vérité romanesque. Mais c'était intéressant de découvrir son approfondissement dans ces diverses études.

 

Je remercie les éditions de L'Herne et Masse critique pour cet envoi, qui m'a rappelé un peu mes années de prépa.

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 22:28

 

SDC14602.JPGAujourd'hui je vais vous parler d'un petit livre que j'ai trouvé cet après-midi dans une librairie de Chambéry, il s'agit des Grands maîtres de la Renaissance : De Botticelli à Léonard de Vinci, livre publié dans la collection Les Mini Larousse. Il fait 92 pages, est bien illustré, tient dans la main et ne coûte que 3,50€.

 

Il s'agit donc d'un petit ouvrage qui propose une présentation des grands peintres de la Renaissance, à savoir :

- Fra Angelico

- Masaccio

- Botticelli

- Léonard de Vinci

- Michel-Ange

- Piero delle Francesca

- Raphaël

- Tintoret

- Corrège

- Titien

- Véronèse

 

Chaque article fait environ sept pages, de la biographie du peintre il ne reste que les éléments pertinenets pour comprendre dans quels conditions l'artiste a produit son oeuvre et ce qui a pu influencé sa technique. A chaque fois, on a une présentation des grands thèmes ou caractéristiques d'un peintre et parfois quelques pistes de lectures pour certaines oeuvres.

 

SDC14605.JPG

 

Les illustrations sont de bonne qualité, bien que parfois l'on regrette que certaines oeuvres ne soient pas montrées mais au moins on peut toujours rechercher les oeuvres ensuite pour illustrer le propos. J'ai trouvé dommage qu'il n'y ait pas de glossaire car ça aurait pu être bien d'avoir une définition du maniérisme(je l'ai lu dans le train donc aucun dictionnaire à portée de main).

 

SDC14609.JPG

 

Autre point, chaque chapitre comporte une petite anecdote et une citation du peintre ou qui parle de lui. A chaque fois, au début, il y a un résumé des grands traits de l'auteur. En plus, la présentation est très agréable.

 

C'est un petit livre à avoir si l'on veut quelques indications sur les peintres de la Renaissance sans pour autant se plonger dans un ouvrage complexe.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
*****
Interesting Time p.19
*****
Le Huitième Sortilège p.87
*****
La huitième Couleur p.91
*****
*****

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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
*****
'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
*****
'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
*****
"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

Archives

Le mot de l'auteur

 

Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

The Bursar

Et pour me laisser un message sans lien avec un article c'est par là :



 
 

One Challenge to rule them All

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***********************


De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

mes coups de coeur

Mes coups de coeur 2009














Mes coups de coeur 2010

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starship troopers
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petits meurtres à l'anglaise
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Couverture-Princesse-Soso.jpg
maurice.jpg
Mes coups de coeur 2011
gemmell legende
bowie labyrinth jim henson movie poster
grammaire
st trinian
Mes coups de coeur 2012
Crimson Spell