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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 00:20
Après les challenges, les tags, voici mon premier swap, car ayant vu et revu l'Etrange Noël de Mr Jack et rêvé que Lestat vienne un jour frapper à ma porte pour m'offrir la puissance de son sang vampirique, je ne pouvais que me laisser séduire par ce swap organisé par Lou sur le thème des créatures de la nuit.

Cette première expérience s'est avérée tellement positive que je risque sûrement de récidiver(je lorgne actuellement du côté des swap de noël qui se préparent), mon seul regret a été qu'Halloween est passé de mode commercialement, donc je n'ai pas pu écumer des magasins pleins de décorations et d'objet sortis exprès pour halloween. C'est dommage, j'aimais bien ces petites citrouilles qui font de la lumière. C'est aussi le côté exaspérant de Paris, c'est qu'on peut effectivement tout y trouver... le seul hic c'est qu'il faudrait déjà trouver le magasin, car en Province, c'est pas compliqué, le centre-ville est là et aucun risque de se perdre en tournant dans une petite rue puis une autre à la recherche du magasin qui convient. Tout ça pour dire qu'après un certain nombre de trajet en métro, une certaine quantité d'encre rouge sur mes doigts(la calligraphie c'est pas mon fort et ma plume était envoutée), j'ai réussi à finir mon colis qui est bien arrivé chez Chrestomanci.


De mon côté, j'ai bien reçu mon colis, sauf que voilà, l'ouverture de celui-ci a été pleine de péripétie, car d'abord, il est arrivé chez mes parents, car c'était le meilleur endroit pour recevoir un colis et le revoir, mais donc il y est arrivé un jour avant moi, ce qui m'a déjà laissé du temps pour commencer à mariner sur la question de l'identité de ma swappeuse. A mon arrivée, j'ouvre donc le colis qui contient sur le dessus une enveloppe à n'ouvrir qu'en dernier et juste après voilà la vue qu'offrait le colis :



Superbe, hein ? sauf que voilà, c'est le soir donc impossible de faire des photos donc comme ça aurait été dommage de vous priver de ce spectacle, je suis donc obligée d'attendre le lendemain matin pour découvrir le contenu du colis et l'identité de ma swappeuse...

Voici donc le contenu que j'ai découvert le lendemain : une gousse d'ail, toujours utile pour sceller une pièce, un pieu pour être parée en cas de mauvaises rencontres, une autre araignée, des Monster Munch(qui ont bien supporté le voyage mais qui ont connu ensuite une vie très brève) et des paquets.


et une fois déballé, ça donne ça :


- Plaisirs coupables de Lauren K. Hamilton, qui va me mettre de découvrir enfin la série des Anita Blake ainsi que le vampire Jean-Claude.
- Riverdream de George R.R. Martin, auteur que je n'ai jamais lu et donc qui est très bien choisi, car c'est un auteur assez connu que je suis contente de pouvoir enfin connaître.

- L'exorciste, pour parfaire ma culture cinématographique, car je ne l'avais toujours pas vu alors que j'ai tout de même lu le livre, il y a des années.
- Une magnifique carte.

- du chocolat, pour l'esprit d'aventure et parce que le chocolat c'est bon.
- un dessous de tasse Etrange Noël de Mr Jack, qui a entraîné de ma part l'achat de la tasse, parce que ça aurait été dommage d'avoir un si joli dessous de tasse, sans une tasse assortie^^.
- Jean-Luc, c'est-à-dire le très joli crâne qui vient combler le manque que je ressentais depuis des années de ne pas avoir un crâne à moi.

Je remercie donc encore Isil, ma terrifiante swappeuse qui m'a si bien gâtée et pour qui j'ajoute cette photo de la décoration actuelle d'un coin de mon bureau :




Joyeux Halloween !!!!

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 00:00
Voici un tag que j'ai récupéré chez Keisha qui avait été tagguée par A girl from Earth, qui a conçu ce tag et que j'avais déjà aperçu chez Emma.

1. A quel livre dois-tu ton premier souvenir de lecture?

Dur, dur de s'en souvenir, je me souviens d'une collection de livre pour enfants, avec entre autre Petit Renardeau(enfin ce n'est peut-être pas le bon titre en tout cas, il y avait su la couverture une mamam Renard avec son petit dans la gueule et le tout entouré d'une grosse bordure plus ou moins saumon).

2. Quel est le chef-d'oeuvre "officiel" qui te gonfle?

La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette, ce n'est pas la faute du livre en lui-même, mais de toute la polémique qui s'est déroulé autour et qui m'agace.

3. Quel classique absolu n'as-tu jamais lu?

G
erminal de Zola.


4. Quel est le livre, unanimement jugé mauvais, que tu as "honte" d'aimer?

Je ne crois pas que j'ai lu et aimé un livre unanimement mauvais, par contre, je dois avouer que j'aime les harlequins, oui, c'est affreux, j'ai pris un grand plaisir aux harlequinades et en fait j'ai suivi avec intérêt les aventures de ces jeunes femmes qui tombent sur l'Homme de leur vie et qui savent que c'est le bon simplement parce qu'il est si bon au lit.

5. Quel est le livre que tu as le sentiment d'être la seule à aimer?

Emma & Knightley de Rachel Billington, mais pas parce que personne ne l'aime mais parce que j'ai vraiment l'impression, par moment, que je suis la seule à l'avoir lu .

6. Quel livre aimerais-tu faire découvrir au monde entier?

Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq(et plus j'y pense plus d'autres titres me viennent à l'esprit dont le manuel d'Epictète).

7. Quel livre ferais-tu lire à ton pire ennemi pour le torturer?

La Romance de la forêt d'Ann Radcliffe

8. Quel livre pourrais-tu lire et relire?

Les Petits Dieux de Terry Pratchett(déjà relu pas mal de fois).

9. Quel livre faut-il lire pour y découvrir un aspect essentiel de ta personnalité?

Lords and Ladies de Terry Pratchett


10. Quel livre t'a fait verser tes plus grosses larmes?

Fool's Fate de Robin Hobb, ceux qui l'ont lu savent de quel moment je parle, c'est si émouvant.
Harry Potter 5 et 6 suivent de près mais je pense que le fait qu'il était dans les 5h du matin au moment où j'arrivais à la fin a dû jouer, on verra à la relecture si ça me fait toujours autant d'effet. La mort de Théoden dans le retour du Roi m'a aussi pas mal émue.


11. Quel livre t'a procuré ta plus forte émotion érotique?

La Philosophie dans le Boudoir de Sade. 


12. Quel livre emporterais-tu sur une île déserte?

Seulement un ? Dans ce cas, La Critique de la Raison Pure de Kant, il vaut mieux en choisir un qui dure, donc quoi de mieux qu'un texte philosophique dont je ne suis pas prête d'épuiser les zones d'ombres ?


13. De quel livre attends-tu la parution avec la plus grande impatience?

Unseen Academicals de Terry Pratchett



14. Quel est selon toi le film adapté d'un livre le plus réussi?

Entretien avec un vampire, j'ai vu et revu ce film quand j'étais au collège : I love Lestat !!!!

Et comme je suis perfide(j'appartiens à la team Severus, après tout), je taggue Neph, Craklou et Cachou.

 

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 19:38
Ayant réussi à me motiver, je vais vous parler aujourd'hui d'Audacieuce invitation, l'un des deux harlequins qu'il me reste à chroniquer(oui car après j'arrête, il ne faut pas abuser des bonnes choses et je viens de trouver encore mieux qu'un harlequin...).

Notre héroïne, Cleo Hollings est la première adjointe du maire de New York qui est connu pour son côté très ferme, étant appelée la sorcière de Murray Street, pour les détails physiques, je vous conseille d'aller voir le billet de Restling qui a traité de ces points et d'autres avec brio. 
Le problème de notre adjointe c'est qu'elle est frustrée, car son dernier orgasme remonte aux Kalendes grecques et qu'elle n'a que ses rêves érotiques pour assouvir ses fantasmes, parce qu'entre ses responsabilité très prenante et son obstination à vouloir consacrer tout son temps libre à vouloir s'occuper de sa mère atteinte d'Alzheimer, qui serait certainement mieux dans une maison spécialisée, il ne lui reste plus de temps pour s'occuper d'elle-même et prendre du bon temps. Autre obstacle - car une héroïne se doit d'avoir une blessure secrète  que l'Homme va devoir dépasser pour pouvoir réussir à l'épouser- elle ne fait plus confiance aux hommes depuis que son petit-ami l'a quitté parce qu'il refusait d'aller s'installer dans la maison de sa mère et donc elle est persuadé qu'aucun homme ne respectera son désir de s'occuper de sa mère et qu'il la quittera quand il apprendra le prix à payer pour être avec elle. Elle est donc décidé à ne plus avoir de relations sérieuses et à ne s'en tenir qu'au sexe.
Heureusement pour notre héroïne Sean O'Sullivan débarque dans son bureau (pendant qu'elle fait un rêve érotique...)pour lui demander d'intervenir dans un problème concernant le pub de son frère qu'un membre de la municipalité essaie de faire fermer. Ils sont aussitôt attiré l'un par l'autre et Sean décide de faire la conquête de cette très sexy adjointe au maire. Celle-ci se méfie parce qu'elle le suspecte de ne vouloir la séduire que pour qu'elle règle son problème. De rencontre en rencontre, elle finit par céder du terrain d'autant que Sean est capable d'amener une femme au bord de l'orgasme juste en l'embrassant. Elle trouve donc en Sean l'incarnation de ses fantasmes érotiques et luttent pour que leur relation reste une simple affaire de sexe mais, bien sûr, l'amour s'en mêle et Sean va tout faire pour faire comprendre à Cleo que ce qu'il y a entre eux n'est pas juste sexuel et il va réussir à lui prouver qu'on peut compter sur lui et qu'il n'a rien contre le fait d'habiter avec sa mère et de s'occuper d'elle.
Le dénouement vous vous en doutez, ils vécurent et eurent plein d'enfant mais le bonus c'est que leur fille devint présidente des USA et que comme dans un Jane Austen, la mère meurt de façon très opportune durant les premières années de leur mariage.


J'ai choisi ce livre parce qu'il appartennait à la collection audace, et qu'après mes harlequins des années 80, je voulais quelque chose d'un peu moins sage...La collection audace c'est celle qui a pour formule "Sexy. Impertinent. Osé.", bref , comme vous avez dû vous en douter par mon résumé, c'est la version érotique des harlequins, mais ça reste sage, on a un rêve érotique sympa, une autre manière de consommer de la crème brûlée, des baisers très brûlants et quelques parties de jambes en l'air qui comblent toujours nos héros d'une manière parfaite, mais ça reste très conventionnel et on ne trouvera pas les deux pratiques les plus courantes chez le marquis de Sade(non, mais je l'ai lu dans un but philosophique celui-là...). Le trait qui revient dans cette collection, c'est le coup de l'héroïne qui a eu sa dose des hommes et décide de ne plus avoir que des relations purement sexuelles, avant bien-sûr de redécouvrir l'amour grâce à son bel étalon et tout le monde se marie.

Par rapport à la fée captive et à prise au jeu, les deux romans des années 80 que j'ai étudié dans l'optique de la place de la femme, nous sommes face à une évolution. Dans ce roman, l'affirmation de la femme comme pouvant être l'égal de l'homme et donc son refus d'être une femme au foyer n'est plus un enjeu, notre héroïne est première adjointe et elle ne cherche plus à affirmer sa crédibilité dans ce rôle, celle-ci n'étant plus mise en question. C'est une femme dominatrice qui apparait dans ce livre, l'homme étant objectifié puisqu'il n'est au départ rien de plus qu'un sex toy vivant, alors que l'adjointe est plus que ça pour lui, elle n'est pas interchangeable ou échangeable avec une poupée gonflable. La lutte du coup va avoir lieu seulement sur le plan sexuel, il va s'agir de savoir qui domine qui ou plus exactement qui est le plus dépendant de l'autre sexuellement... Sean va gagner parce qu'il a des doigts de fée. Faut-il donner une signification à cela je n'en suis pas certaine, même si en réfléchissant un peu je dois être capable de lui donner un sens, simplement par le fait qu'il y a des récits qui mettent en avant le fait que la femme ressent davantage de plaisir que l'homme dans l'acte sexuel, comme par exemple, celui-ci issu de la mythologie grecque : Zeus et Héra cherche à savoir quel sexe éprouve le plus de plaisir et donc consulte le devin Tirésias qui a passé quelques années dans le corps du femme donc a pu éprouver les deux aspects de la chose. Il répond que ce sont les femmes et de rage, Héra le rend aveugle et Zeus pour compenser, lui donne le don de voir l'avenir.

Après ce premier point sur l'évolution de la femme chez harlequin, je vais vous parler du point que je voulais vraiment traiter, à savoir la théorie du Beau dans Harlequin. Chez les grecs, il y avait une tendance à considérer qu'il y avait corrélation entre la beauté extérieure et la beauté intérieur, donc celui qui est bon devait normalement être bon et chez Platon, quand notre âme voit un beau garçon, celle-ci est attiré par lui parce qu'à travers sa beauté, c'est un reflet de l'Idée du Beau que nous voyons et donc l'amour est un moyen de nous élever vers les idées. et en essayant de se joindre à l'autre c'est en fait l'Idée que nous essayons d'atteindre.
La beauté extérieure a un grande importance et c'est ce que nous retrouvons dans les harlequins, car l'Homme est beau, il y a toute suite une attirance irrésistible qui pousse l'héroïne vers lui et qui lui ôte tous ses moyens, ne désirant faire plus qu'un avec lui et bien sûr ce bel homme s'avère toujours être un homme bon, ce qui nous indique que l'Harlequin est l'héritier de la vieille morale grecque qui fait que si l'Homme est beau, il est nécessairement bon et du coup ils vont passer leur vie ensemble parce qu'ils sont éblouis par leur beauté mutuel, sauf que c'est là que ça dérape par rapport à Platon, c'est que la chasteté est une chose un brin honteuse, alors que pour Platon c'est la finalité, l'amour doit resté pur pour élever l'âme, tandis que les héros d'harlequin vivent dans la luxure et sont tout à fait incapable de dominer leur passion qui les entraîne inévitablement vers le monde bassement matériel mais comme c'est une tentative de faire un avec le beau qui est à l'origine de leur désir pour l'autre, ils ne sont pas non plus complètement désespérés aux yeux de Platon.
Dans l'harlequin, nous apprenons que la beauté est le meilleur des guides pour trouver l'homme de sa vie mais l'amour est lié inévitablement au désir sexuel. Un bon amant est l'homme avec qui il faut faire sa vie, car même quand l'acte est interrompu, celui-ci promettait d'être extraordinaire, l'homme comble toujours la femme dans un harlequin.



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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 00:00
Voici un petit jeu qui circule en ce moment et que j'ai découvert grâce à Keisha. Le principe est simple, il suffit, pour chacune des questions posées, de trouver un titre de livre parmi ceux que l'on a lu cette année, qui y réponde, ce qui donne des résultats plus ou moins surréalistes, et dans mon cas, donne à voir mon côté très humble^^.

Décris-toi : Lady Oscar : la rose de Versailles

Comment te sens-tu : Lost in Austen

Décris là où tu vis actuellement : le nouvel ordre écologique

Si tu pouvais aller n'importe où, où irais-tu : Northanger abbey

Ton moyen de transport préféré : the empty chair

Ton / ta meilleur(e) ami(e) est : Paul of Dune

Toi et tes amis, vous êtes : the Jane Austen bookclub

Comment est le temps : audacieuse invitation

Ton moment préféré de la journée : Throught the Looking-glass

Qu'est la vie pour toi : la politique

Ta peur : la métaphysique

Quel est le meilleur conseil que tu as à donner : principes de la philosophie du droit

Pensée du jour : l'erreur est humaine

Comment aimerais-tu mourir : prise au jeu

La condition actuelle de mon âme : Du Sublime

Comme vous avez pu le remarquer, la plupart sont des livres que j'ai chroniqué, et j'ai aussi réussi à caser quelques ouvrages de philo, suivant là, une suggestion de Keisha. L'article contient aussi les titres des deux harlequins que je n'ai pas encore eu le temps de chroniquer.

Et vous, quels sont vos titres ?

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 23:40
Continuant mon étude de la femme au sein des harlequins des années 80, je vais vous parler aujourd'hui de prise au jeu de Penny Allison, dont le titre original est King of Diamonds. Il n'appartient pas à la collection des harlequins mais une collection appelée duo, les livres que votre coeur attend. Voici le descriptif des différentes séries :

Romance vous fera vivre avec vos héroïnes préférées des émotions inconnues, dans des décors merveilleux. Le rêve et l'enchantement vous attendent. Avec Romance, partez à la recherche du bonheur...
Harmonie, ce sont des romans plus longs, riches en détails pittoresques, en aventures palpitantes... Harmonie, ce sont 224 pages de réalisme(j'aimerais bien voir ça) et d'amour, pour faire durer votre plaisir(tiens, durex leur aurait pas piqué la formule ?).
Désir vous offre la séduction, la jalousie, la tendresse, la passion, l'inoubliable... Vous adorez ces romans qui vous entraînent dans un monde de sensualité où rien n'est ordinaire.


Le mien appartient à la collection Désir et raconte l'histoire de Joanna Ryan, une femme qui rêve de faire carrière comme reporter sportif et qui travaillait dans un petit journal jusqu'au jour où son père, lui aussi reporter sportif mais pour un grand journal, décide de prendre un an de vacances et cède à Jo son poste pour couvrir la saison de baseball, sport qui passionne depuis toujours notre héroïne. La voici donc partie essayer de se créer une crédibilité auprès des autres commentateur et a essayé de s'iimposer dans ce milieu fondamentalement masculin, sauf que voilà, il y a Carney Gallagher, un lanceur de l'équipe des Mustangs, une légende à part entière et qui à 37 ans est sur le point de prendre sa retraite et commence déjà à être enterré par les commentateurs. Le problème pour Jo est qu'elle a rencontré Carney seize plus tôt et qu'elle le revoit seize anes plus tard, quand il vient la délivrer d'un piège à loup abandonné dans la forêt, car Carney était et est toujours  son voisin dans la campagne où elle a grandit et où elle retourne encore pour se ressourcer. Cette rencontre arrive juste avant la parution du premier article de Jo qui décrit Carney comme un joueur bon pour le rebus, la belle(enfin ce n'est pas précisé si elle l'est mais on est dans un harlequin donc c'est comme les Barbies, la beauté est inclu dans le paquet) a bien-sûr quelque remords et n'ose donc pas se présenter à son sauveur qui est en train de lui faire la cour(et dont les baisers sont ardents). C'est ainsi qu'une relation tendue va s'instaurer entre les deux car Jo est un reporter avant tout et n'épargnera pas Carney dans ces articles tandis que lui essaye d'atteindre la femme qui est en elle. Jo et Carney réussiront-ils à se trouver malgré les quiproquos et une conception du rôle de la femme différente ?


Je vais d'abord vous parler des points communs qui existent entre ce livre et La fée captive dont j'ai parlé auparavant.

Dans ces deux livres publiés en France en 1984, l'héroïne est une femme qui cherche à faire carrière et qui refuse d'abandonner sa liberté pour un homme. L'homme dont elle tombe amoureuse est le représentant d'un système de valeur archaïque où la femme est la servante du mari, dans l'un ce sont les traditions écossaises qui sont en causes tandis que dans l'autre, ce sont les habitudes de la campagne américaine avec par exemple, les règles d'hospitalité où le femme, aussi libérée soit-elle, se retrouve reprise dans un schéma qui l'humilie face à l'homme. L'intrigue est la même : l'héroïne sera-t-elle séparé de l'homme qu'elle aime par sa volonté d'avoir une vie professionnelle ou finira-t-elle par obtenir que l'homme respecte sa décision, permettant ainsi leur amour ?
La seule variation est dans l'étendue du compromis consenti par chacun. Dans la fée captive, il n'y a pas vraiment de compromis, l'héroïne est la gagnante tandis que dans Prise au jeu, il y a un compromis qui est atteint car notre belle a envie d'être avec son homme, du coup, elle accepte un mi-temps dans un journal, pouvant ainsi continuer sa carrière tout en donnant un coup de main à son époux dans sa ferme, car finalement, elle est peut-être moins acharnée à se faire reconnaître comme l'égal d'un homme que notre précédente héroïne, en même temps, Carney Gallagher tient des propos moins misogyne que Byron, même si sa première demande en mariage manque franchement de poésie :


"Eh bien, je cherche quelqu'un pour s'occuper de ma ferme et je ne vois que vous qui puissiez convenir à ce genre de travail. Bien sûr, il vous faudra renoncer à vos activités présentes".

En plus, ce n'était peut-être pas la meilleure chose à dire juste après l'amour mais c'est vrai qu'on est dans les harlequins donc faire l'amour et demander en mariage sont des activités très rapprochées, on essaie la chaussure puis on passe à la caisse tout de suite : dans la fée captive, il faut d'abord qu'il y ait demande en mariage(le sexe arrive en dehors du livre mais on sait que là il n'aura plus à essuyer de refus) tandis que dans l'autre, la première demande en mariage a lieu juste après qu'ils aient fait l'amour pour la première fois, puis, lorsque Carney essaye de faire à nouveau l'amour avec elle lors d'une autre rencontre, il est repoussé parce que l'héroïne ne veut pas faire ça dans un lieu public(un petit parc) et parce qu'elle ne voit pas l'intérêt de prolonger une histoire sans avenir, et lorsqu'elle accepte de recoucher avec lui, c'est après avoir assisté à un beau mariage ce qui l'amène à réaliser qu'elle est amoureuse, donc on a l'engagment durable en arrière plan.
Chez Harlequin, on n'essaie pas d'abord plusieurs mois de vie commune avant de songer à s'engager, dès le premier soir l'homme sait que c'est la bonne, la compatibilité physique suffit pour savoir.


Un autre trait similaire est le personnage de l'ex dont-on-n'est-pas-bien-sûr-qu'elle-est-de -l'histoire-ancienne et qui va provoquer l'ultime quiproquo entraînant la fuite de l'héroïne qui s'est cru trahie. Dans la fée captive, c'est Hillary, la fille de l'associé de Byron dans sa distillerie, avec qui il est fiancé mais dont les fiançailles ont été rompus un mois plus tôt car la belle n'est pas fidèle, mais financièrement c'est un mariage intéressant et Hillary va donner à l'impression à l'héroïne de n'être qu'un bouche-trou pour Byron puis sur la fin, en la voyant en compagnie de Byron dans le couloir qui mène à sa chambre, elle va croire que leur relation n'est pas si fini que ça. Dans Prise au jeu, il s'agit de Patsy, fille d'un homme avec qui Carney est en affaire et qui croit que Carney sera à elle. Il y a donc toujours l'image de la femme raffinée et riche, qui fait un très bon parti pour venir disputer le coeur du beau jeune homme dans l'esprit de l'héroïne qui manque de confiance dans ses charmes. L'héroïne a toujours un léger complexe qui l'empêche de voir l'emprise qu'elle a sur les hommes, parce que c'est une gentille, car une femme sûre de ses charmes ne peut être qu'une manipulatrice et donc là c'est la femme-sorcière du moyennage,(là ce n'est pas Duby, mais les codes présents dans les romans types Chrétien de Troyes).

Sur Prise au jeu spécifiquement :


Comme je l'ai déjà dit, l'histoire présente les problèmes qui se posent à la femme moderne qui cherche à s'affirmer professionnellement tout en essayant de se dégager des vieux préjugés. L'héroïne est une femme qui refuse de tout sacrifier pour son mari mais face à elle, il y a l'image inverse qui est Consuelo(une femme, eh oui)la fiancée d'un des joueurs qui devient la colocataire de Jo qui ne supporte pas trop la solitude. Consuelo ne vit que pour son futur mari, qui est son ami d'enfance et dont elle ne se sépare presque jamais. Elle consacre sa vie à son homme et semble très heureuse de cela, tandis que Jo se consacre à sa carrière et qu'on ne peut pas toujours dire que c'est marrant. Du coup, on a cette question qui est : est-il vraiment si mal de se consacrer à l'homme que l'on aime ? L'héroïne se laissant fléchir à la fin puisqu'elle accepte de recoucher avec Carney parce qu'il lui dit qu'il l'aime mais sans vrai garanti ede sa part sur le sujet de sa vie professionnelle, on peut conclure qu'être aux côtés de celui que l'on aime est au-dessus de la vie professionnelle, cependant on ne doit pas abandonner son travail pour l'homme de sa vie, car si c'est le bon, celui-ci ne demandera jamais à la femme d'abandonner sa carrière, car il comprendra le besoin de la femme de ne pas être une vulgaire ménagère.


Pour la petite touche finale, une des scènes de baiser :

"Il la prit dans ses bras et leurs lèvres, se rencontrèrent dans un baiser passionné, éveillèrent une chaleur qui irradiait en elle. Il la serra de toutes ses forces en une irrésistible étreinte où elle se sentit protégée. Sa bouche humide explorait la sienne en même temps qu'il lui susurrait des mots qu'elle ne comprenait pas d'une voix si envoûtante qu'elle n'offrit aucune résistance."



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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 18:21
Dans le cadre des Harlequinades 2009, je vais vous parler aujourd'hui  de la Fée captive de Rebecca Flanders qui a été publié en 1984, le titre anglais étant Falkone's promise. Ce livre appartient à la collection série club, tout un monde d'évasion, qui est ainsi décrite en première page :

Ailleurs,
Demain,
Là-bas...

Une autre vie,
riche et colorée,
vous attend.

Une vie qui pourrait
être la vôtre.

Il vous suffit
d'un geste :
ouvrez un livre
de la Série Club...


C'est déjà tout un poème. J'aime beaucoup le côté désuet de ce livre(désuet d'ailleurs comme la piste d'atterissage vue par notre héroïne) mais du coup, j'ignore si c'est parce qu'il date des années 80 ou si c'est l'histoire, mais notre histoire sera très sage avec seulement des baisers plus ou moins volés, comme on pouvait déjà le présager par la couverture.

L'histoire : Dona part réaliser un reportage photographique sur le château du Faucon dans les îles Hébrides afin de promouvoir celui-ci dans un magazine de tourisme. C'est un reportage qui peut faire décoller sa carrière, du coup Dona essaie de faire bonne impression sur les châtelains et décide de faire une partie de la route qui lui reste à pied afin de commencer déjà à s'empreigner de l'atmosphère, sauf que sur le chemin elle est attirée par une voix d'homme qui chante et qu'elle prend pour un berger, elle se dissimule pour ne pas briser cet instant magique mais est découverte et le beau jeune homme lui vole un baiser. Notre héroïne se laisse d'abord aller à ce baiser puis sa raison reprend le dessus et elle reprimande l'inconnu qui s'avère être... Byron Boyd, le châtelain en personne.

Ce qui vaut déjà son pesant de cacahouète c'est la description de l'héroïne :


 "Elle possédait une beauté hors du commun, qu'elle s'efforçait de dissimuler sous des tenues d'un extrême classicisme, à la limite de l'austérité. En de très rares occasions, elle acceptait de dénuder ses frêles épaules, ou de mettre en valeur les courbes harmonieuses de sa silhouette. Sa grâce irradiait alors, tel un diamant pur tout juste extirpé de sa gangue. Elle avait un petit visage de poupée, illuminé par des yeux immenses d'un gris très pâle. Mais ce qui frappait le plus, c'était sa chevelure. Aussi souple et soyeuse qu'une étoffe de vison, elle retombait en cascade jusqu'au milieu du dos, dérobant à l'automne mille nuances de blonds et de roux. Cela aussi, elle le dissimulait à tous les regards, en réunissant chaque matin ses boucles épaisses en un chignon méticuleusement épinglé au-dessus de sa nuque. Tout ce qui mettait en valeur sa féminitéconstituait, elle l'avait découvert au fil des années, un obstacle supplémentaire sur le chemin de sa réussite professionnelle."

L'essentiel de l'intrigue va être fondée sur cette femme qui représente la femme moderne qui cherche à se faire une place dans un monde d'homme et qui va se heurter à Boyd qui représente une vision plus traditionnelle de la femme et du mariage et qui cherche à faire surgir la femme qui est en elle. Le tout autour aussi du problème de la confiance, car notre cher Boyd se fonde entièrement sur les promesses et la confiance, tandis que notre héroïne refuse d'accorder sa confiance, donc finiront-ils à arriver à une entente ?

Mon analyse :
D'abord sur le thème du rapport à la sexualité, notre héroïne n'est pas une vierge de 25 ans, on nous laisse entendre qu'elle a connu d'autres relations mais que celles-ci s'étaient avérées décevantes car les hommes qu'elle a rencontré ne voient pas au-delà de son physique et se soucient peu de ses aspirations, donc notre héroïne n'est plus intéressée dans les relations sans lendemain et c'est pour cela qu'elle envoie promener notre beau châtelain, car elle ne veut ni être pour lui un dérivatif parce que ses fiançailles sont tombées à l'eau le mois précédant(sa fiancée l'ayant trompé avec un autre), ni être juste l'aventure d'un soir. Il faut donc qu'il ait engagement pour qu'il y ait consommation, il ne faut pas céder aveuglément au plaisir.

Du côté de Byron, on a une virilité qui semble menacée par la femme, par son caractère insatiable car il est porteur d'un discours misogyne, stigmatisant la tromperie des femmes, qui éveillent la libido masculines en paraissant dans des tenues légères(c'est vrai que moi, il ne me viendrait pas à l'idée de sortir avec juste sur le dos une chemise de nuit et un déshabillé en dentelles pour faire des photos en pleine nuit sur une propriété où je suis invitée...), ou par leur conduite et qui se retirent dès qu'elles sont satisfaites... en gros des allumeuses. Ce qui n'est pas sans nous rappeler Georges Duby, dans La femme, le chevalier et le prêtre, qui nous explique qu'au Moyen-âge la femme faisait peur, car les hommes craignaient de ne pas réussir à étancher l'insatiable désir de leurs épouses et de perdre leur force dans leurs efforts pour les assouvir. Donc à travers, les propos de Byron, on sent un retour de cette masculinité qui se sent menacée, parce qu'avec la libération sexuelle, la femme peut aller librement assouvir ses passions, au détriment des hommes qui sont des victimes des sensations que leur beauté vient éveillé en eux, n'y a-t-il pas le risque de voir les hommes ne plus être que des accessoires de la libido féminine, puisqu'elles refusent à présent la place qui jusqu'ici était la leur, au service de leur époux.
Byron est persuadé que notre héroïne est une allumeuse, car il interprête leurs différentes rencontres comme dans des tentatives de sa part à elle, pour le séduire, ce qui rend ses refus particulièrement irritant parce qu'elle a avivé son désir mais le laisse se débrouiller seul pour l'éteindre, ce qui a lieu surtout dans deux scènes, la première étant quand il la trouve en petite tenue dans le jardin alors qu'elle se cachait parce qu'elle s'est retrouvé à épier une conversation privée de Boyd et son ex et la deuxième lorsqu'elle accepte de faire une visite du chateau à la bougie où elle se laisse entraîner jusqu'au grand lit avant de lui dire non.
Du coup, on a le problème de qui fait des avances à qui ? notre héroïne inviterait-elle à son insu ? ou est-ce lui qui lui a fait des avances, voilà un problème à résoudre pour pouvoi faire avancer la relation en instaurant la confiance qui consiste à cesser d'imputer à l'autre de mauvaises pensées ou à le suspecter d'aller coucher ailleurs.

Un autre point que j'ai déjà un peu abordé est la question de la féminité moderne.
Notre héroïne est la femme moderne, qui refuse de regarder l'homme comme son seigneur et maître, qui cherche à s'imposer sur le plan professionnel où sa crédibilité semble sans cesse menacer par le fait qu'elle est une femme. Il faut choisir entre une vie professionnelle et une vie sentimentale, car la vie sentimentale se traduit beaucoup trop par le retour de la femme à  ses fourneaux, or notre héroïne, comme c'est une femme moderne, refuse d'abandonner sa carrière pour un homme, il faut donc trouver un homme prêt à respecter cela et bien-sûr, Byron à la fin, lui prouvera, que malgré son attachement à la tradition, il est prêt à lui laisser sa liberté au sein de leur couple.


En mot de la fin, j'ai bien aimé ce livre, j'ai trouvé l'histoire agréable avec notre héroïne qui n'est pas décidée à s'allonger avec le premier homme qui l'attire et qui est tiraillé entre sa raison et ses passions et en petit plus, j'ai trouvé que Byron(bon prénom pour un ténébreux) Boyd avait un petit quelque chose de mr Rochester avec son comportement ombrageux et sa détermination à guider notre héroïne vers les joies de la féminité.
Et voici ma petite touche finale :

"La jeune femme était déchirée entre le désir qui enflammait sa chair, et le refus que lui inspirait sa raison."

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 18:41
Une fois de plus, j'avais dit que non, et finalement si, je me suis laissée tenter par les Harlequinades 2009, nouveau challenge initié par Fashion dont vous trouverez le billet explicatif ainsi que le récapitulatif des billets déjà publiés, ici, tandis que les inscriptions sont , sur le blog de Chiffonnette.


Du coup, aujourd'hui, à mon retour à Paris, la première chose que j'ai faite, a été de me mettre en quête de mon Harlequin. J'ai d'abord cherché Gibert, sans trop d'espoir, et effectivement, Harlequin n'a pas l'ai d'avoir sa place là-bas. Je me suis rendue ensuite chez Boulinier, où là tout un bac entier m'attendait plein d'Harlequin, en veux-tu, en voilà. Bien-sûr, il n'y avait pas la version Fantasy des Harlequins, mais en même temps, l'article de Fashion sur un des ouvrages de la collection avec comme thématique d'analyse l'utilisation de la Fantasy, avait de quoi me détourner de la chose, car voir les codes d'un genre que j'affectionne risquait de m'agacer.
Cependant le choix fut dur devant tous ces harlequins au titre pleins de passions ou d'hommes beaux, riches et mystérieux.
Le mien s'appelle La fée captive, de Rebecca Flanders, il date de 1983 et appartient aux Harlequins Série club, tout un monde d'évasion. On a un château dans les îles Hébrides, un châtelain qui vole des baisers dans les bois, bref c'est prometteur, je vous en parle très bientôt.
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 20:24
Voici un tag dont j'ai joyeusement hérité sur le blog de Cachou(link) et que je trouve d'ailleurs très sympathique :


Si Amélie Poulain aime briser la croûte d'une crème brûlée avec la pointe de la petite cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint Martin et plonger la main dans un sac de grains, nous avons tous et toutes des petits plaisirs qui n'appartiennent qu'à nous et nous redonnent du baume au coeur.
Quels sont, comme Amélie Poulain, les trois petits plaisirs qui vous redonnent du baume au coeur ?


Trouver trois petits plaisirs n'est tout de même pas évident en fait mais après un brainstorming ardent voilà ce que j'ai trouvé :

1 rester sous la couette et se rendormir après que le réveil ait sonné.


2 le petit verre de liqueur/cognac/whisky/crème de mûres que l'on déguste en fin de soirée avec un bon livre.

3 les grasses matinées en compagnie de petit Chien


et comme je suis généreuse, voici un bonus :

4 le café infâme de la machine café qui vient réconforter entre deux cours complexes ou pendant un devoir de 7h le samedi
Et l'heureuse taguée est ....(roulement de tambour).... Neph. (Non, je n'ai pas du tout pris ce tag juste pour le plaisir de pouvoir pour une fois te taguer...)
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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 15:34
Voici le retour du tag, dont Neph m'a une nouvelle fois fait profiter (link), c'est sympa comme questionnaire, bien que celui-là souligne le côté peu palpitant de mon quotidien.

Trois jobs que j'aurais aimé exercer :

traductrice
guide touristique
chef d'une secte philosophique
(j'aurais bien mis prof de philo mais on va encore me dire d'arrêter d'être défaitiste)


Trois films que je connais par coeur :

La Famille Addams
Les valeurs de la Famille Addams
L'étrange noêl de Mr jack

Trois livres préférés :

La guerre de Troie n'aura pas lieu de Giraudoux
Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier
Notre Dame de Paris de Victor Hugo

Trois émissions :

Répliques d'Alain Finkielkraut
Les nouveaux chemins de la connaissance
Les vendredis de la philosophie
(désolé, je ne regarde pas d'émission à la télé, donc vous devrez vous contenter des émissions de radio)

Trois séries :

Star Trek TOS
Dr House
Chapeau melon et bottes de cuir

Trois endroits où j'aime passer mes vacances :

Annecy
Paris
à la montagne

Trois sites web que je visite quotidiennement :

Facebook
Le blog de Neph(enfin pas tous les jours mais c'est pas loin)
Laposte.net(mes emails et les infos en bref)


Trois plats que je ne mangerais jamais :

escargots
cuisse de grenouilles
huîtres


Trois plats que j'adore :

tartiflette
fondue(bourguignonne ou savoyarde)
raclette


Trois endroits où j'aimerais être en ce moment :

En Angleterre
Dijon
Annecy


Trois personnalités actuelles ou du passé que j'aimerais rencontrer :

Le cardinal de Richelieu
Machiavel
Epicure


Trois voeux pour l'année prochaine :

avoir l'agrégation de philo
obtenir mon m2 de grec
que la sorbonne ne soit pas bloquée pendant des semaines

Trois centres d'intérêts ou d'activités :

les armes anciennes
les mangas
Star Trek


Donc je vais taggué Aurore M, et die Alchemikerin, en espérant que ce petit questionnaire leur plaira.



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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 15:18
Surprise du jour - bonne surprise, Neph, pour répondre  à ton dernier commentaire - j'ai été taggée par Neph (link)donc me voici partie pour répondre à ce petit questionnaire - tout en écoutant un prof de la sorbonne faire un cours sur l'individu, c'est la magie de connaître des gens qui ont un dictaphone et qui veulent bien vous passer l'enregistrement après.

Plutôt corne ou marque-page ?

Marque-page, je ne corne jamais, par contre j'ai une tendance à laisser des livres ouverts et retournés pour ne pas perdre ma page, c'est mon côté je vais revenir à toi dans un instant - ce qui ne veut pas forcément dire que je vais y revenir si on en croit l'ouvrage de Platon qui est dans cette position depuis plus d'une semaine. Pour les marques-pages, je dois en avoir un ou deux vrais oubliés à l'intérieur de livre que je n'ai pas continué, ou dont j'ai simplement perdu la trace vu que j'oublie vite où je l'ai posé et donc je me sers du premier papier qui vient comme marque page : les tickets de caisse sont très en faveur comme marque-page, et parfois aussi les documents administratifs vu que les lettres de ma mutuelle ont une tendance à errer dans mon appartement.


As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?

Oui, et surtout, car c'est ce qu'il faut précisé, je pense, j'en ai déjà reçu que je n'ai pas eu à demandé : des amies en prépa m'ont offert un livre sur Jean-Jacques Rousseau dans la collection Gallimard découverte une année et une autre, j'ai eu la bande-dessinée des Aventuriers du Survivaure. Sinon, on ne m'offre pas spontanément des livres, vu que je suis assez difficile dans mes choix de lecture et j'ai une tendance à acheter les livres des auteurs que j'aime, et ma famille est restée très perturbée depuis mon anniversaire d'il y a au moins deux ans où je me suis faite offrir par mes parents les Tristes d'Ovide en Budé et les 7 contre Thèbes d'Eschyle en mini-budé... mon frère a dû mal avec le fait qu'il y avait des pages en grec dans la moitié du livre, donc depuis je ne me fais plus offrir ce genre d'ouvrage, je me suis fait offrir un livre sur Brel à mon dernier anniversaire. Par contre, j'ai une tendance à offrir des livres, je contribue grandement à la collection de Terry Pratchett de ma belle-soeur, à celle de Garfield de mon frère, c'est souvent ce que j'offre à mes neveux - mais je ne reviendrai pas sur la magie de Où est Charlie à 2h du mat un jour de réveillon... aussi à mes parents, à mes amies... bref Gibert est un endoit merveilleux pour acheter des cadeaux -j'ai pas du tout l'impression de raconter ma vie là.

Lis-tu dans ton bain ?

Non, déjà parce que je ne prends pas de bain, j'ai horreur de ça, c'est une terrible perte de temps et on peut pas lire dans le bain, ça risque de mouiller les pages ou le livre pourrait souffrir de l'humidité.

As-tu déjà pensé à écrire un livre ?

Oui comme tout le monde apparamment, si l'on en croit les légendes à ce sujet, mais j'ai arrêté, j'ai pas de talent, je ne suis qu'une compilatrice d'ouvrage.

Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?

J'adore ça, c'est mon gros faible, car une fois que j'ai accroché aux personnages, j'adore les retrouver dans d'autres livres(à la condition que le livre soit du même auteur et pas une de ses continuations comme dans le cas des livres qui foisonnent autour de Sherlock Holmes ou de Jane Eyre), comme ça on n'a plus à se familiariser avec le personnage et à tout reprendre du début à chaque fois. J'adore Les Annales du Disque-monde et les livres de Robin Hobb, je lis de temps à autres les Anne Perry qui ont pour héros Charlotte et Thomas Pitt, j'aime les Hérault de Valdemar de Mercedes Lackey-mais pas tous avec la même intensité et en ce moment, je suis les aventures de Dexter, attendant la sortie du dernier en poche, en espérant qu'il soit meilleur que le précédant qui m'a terriblement déçue.

As-tu un livre culte ?

Là c'est compliqué, la réponse doit être pas vraiment vu que je suis très accro aux séries et que mes deux séries cultes sont les annales du Disque monde et de Robin Hobb The Farseer Trilogy et The Tawny Man trilogy -oui ça devrait faire trois mais les deux trilogies ont les mêmes personnages et il y a une unité entre elles(aussi avec THe Livesship Traders mais celui-là j'accroche moins et c'est pas les mêmes personnags). Sinon  il y a Notre Dame de Paris ou Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier.

Aimes-tu relire ?

Oui, je relis beaucoup, j'ai déjà relu une fois les annales du disque-monde(32 sur les 36 car je ne compte pas les livres pour enfant comme des ouvrages des annales à part entière même s'ils font officiellement partie du décompte des volumes de la série) et au lycée, j'ai relu un certain nombre de fois le Seigneur des Anneaux. Après il y a ceux que je relis parce que je les ai lu en français il y a plusieurs années et maintenant je découvre la version anglaise, dans certains cas, c'est parce que a fait longtemps que je les ai lu et que j'ai envie de me remettre dans l'histoire.

Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs des livres qu'on a aimés ?

Ah that is the good question. Pas rencontrer. La plupart sont morts, et je me dis que basiquement, non, je ne voudrais pas rencontrer Jean-Jacques Rousseau ou Roland Barthes, ce serait décevant comme quand Petit Proust rencontre son auteur culte, parce qu'ils ne sont pas comme leur livre, pas comme leur écriture nous a amené à les imaginer, ils sont humains comme nous, avec tout le degré de médiocrité que cela implique, les petits défauts, donc ça casserait la magie, je préfère continuer à rêver mes auteurs, surtout que je ne serai jamais dans une position où il serait intéressant de rencontrer mes auteurs qui ne sont pas mort, vu que la rencontre consisterait à "c'est à quel nom ?" alors que moi ce qui m'ntéresserait ce serait de les interroger sur certains points de leur écriture.

Aimes-tu parler de tes lectures ?

Oui, ça m'amuse en ce moment d'abreuver mon blog avec mes lectures, mais il y a des limites, je me suis faite au fait de navoir personne à qui en parler, j'essaye bien-sûr de convertir dans certains cas mais quand il y a conversion, on ne parle plus de mes lectures, mais de leur lectures, car l'ouvrage est devenu le leur vu que moi je suis plus loin, je suis à d'autres livres donc je ne m'appuie plus que sur mon souvenir et non sur la fraîcheur de l'expérience. De temps en temps sur facebook, j'impose à un de mes malheureux contacts mon engouement pour un livre. Donc j'aime parlé de mes lectures, mais je n'en ai pas l'occasion autant que je le voudrai.

Comment choisis-tu tes livres ?

ça dépend, d'un côté il y a les imposés, c'est-à-dire ceux qui constituent la base de la culture dans un domaine et donc que je suis forcée de me coltiner, ceux que les profs conseillent comme les ouvrages nécessaire pour progresser et après il y a les ouvrages pour mon plaisir, dans le lot il y a ceux que j'ai découvert par le biais de mon travail sur les autres par le biais des références et dans la découverte de leur utilité pour traiter certains sujets, ensuite, il y a eu ceux que j'ai découvert par France Loisir(Robin Hobb et Anne Perry), ceux qui ont été adapté en films et dont j'ai aimé le film ce qui m'amené à vouloir plus(Dune, Pride & Prejudice, Jane Eyre...) ceux sur lesquels je suis tombée par hasard au temps où j'étais Lycéenne et donc je pouvais aller en bibliothèque et donc j'ai découvert certains ouvrages par le biais d'une couverture sympa ou un regard un peu orienté par une critique favorable dans le Lanfeust Mag(Terry Pratchett.). Par contre, il est extrêmement rare que je lise un livre qu'on me conseille, ce qui est dû au fait que je lis essentiellement des séries et une fois dans une, j'adore aller jusqu'au bout, ce qui fait que j'ai toujours des lectures que j'ai envie de faire et qui ainsi ne laisse pas de place pour ce qu'on m'a conseillé, ou si finalement je m'y mets, c'est parce qu'il y a des mois qui sont passé.
Donc je choisis dans les ouvrages non-utilitaires essentiellement par le biais de la télé.

Une lecture inavouable ?


Non, je n'ai pas de livre dont j'ai honte, car sade est cautionné par son caractère philosophique. Par contre j'ai des vélléité inavouables : j'adorerai mettre la main sur un des livres de la série des Angeliques Marquises des Anges.

Des endroits préférés pour lire ?

Pas vraiment, je n'ai pas le temps de lire pour le plaisir donc quand je peux c'est seulement la nuit donc c'est mon lit ou mon canapé, c'est limité. Je préfère chez moi à en bibliothèque. Dans Paris, je dirai le Jardin des tuileries à cause des bassins car j'adore le bruit de l'eau et malheureusement au jardin du Luxembourg, c'est pas agréable de lire autour du bassin à cause du bruit, sinon après dans les allées du jardin du Luxembourg, il y a des arbres mais j'arrive jamais à y rester plus d'une heure ou deux. j'ai essayé en prépa, le coup du on va lire dans l'herbe ou au pied d'un arbre et non, j'ai pas aimé : y a des bêtes.

Un livre idéal pour toi serait ?

Le Bailly recouvert de poils de Wookie avec un fermoire pour empêcher qu'il ne s'ouvre pour pouvoir dormir avec comme si c'était une peluche. Sérieusement, un livre avec un happy end-ça faisait longtemps- un héros qui sait manier l'épée comme personne, mais en même temps très secret, une femme aimée, pleine de noblesse, à qui on avoue ses sentiments après avoir vaincu ses propres réticences, une histoire avec des monstres à vaincre et une quête à accomplir, des créatures surnaturelles et un univers style médiéval mais un style contemporain mais jamais familier.

Lire par-dessus l'épaule ?

Non, c'est pas pratique, faut toujours attendre ou être attendu pour tourner la page.


Télé, jeux vidéos ou livres ?


Télé car c'est ce qui apporte une satisfaction facile, on peut mangé devant donc comme ça je peux me donner bonne conscience en me disant que je ne suis pas exactement en train de glander, alors que pour les livres, je suis sensé m'occuper de mes concours, donc lire pour mes concours donc j'adore lire mais je ne peux pas lire ce que je veux quand je le veux parce que ça me donne mauvaise conscience. Jeux vidéo, c'est sympa mais j'ai aucune patience et je n'ai pas le temps mais si vous vouler m'inviter pour jouer à la wii je suis partante.

Lire et manger ?

Non, pas trop, je l'ai fait en prépa, parce que manger c'était une perte de temps donc ça n'allait pas me tourner de mon livre mais c'est chiant, parce qu'on perd tout le temps la ligne, c'est pareil pour le café c'est sympa mais ça trouble la lecture.


Lecture en musique, en silence, peu importe ?

En musique, j'ai horreur du silence ça permet d'entendre tous les bruits qu'on ne remarque pas mais malheureusement la musique ne parvient pas toujours à couvrir les bruits mais que peut bien trafiquer mon voisin du dessus ?


Lire un livre éléctronique ?

Non, ça me branche pas, j'ai besoin du contact de la page, l'odeur me traumatise moins même si Giles a raison et que c'est une partie du charme par rapport à l'ordinateur. Par contre, j'ai un faible pour les livres audio car c'est très agréable à écouter en prenant un café ou en glandant sur facebook ou dans toutes activité où lire n'est pas pratique.

Livres empruntés ou livres achetés ?


Livres achetés, puisque quand j'aime je relis, ou je peux avoir envie de reverifier un détail plus tard et j'aime avoir des livres -oui, je sais, vaut mieux vu que ma bibliothèque déborde actuellement- et les livres que je pourrai vouloir emprunter c'est les bandes-dessinées ou les romans policiers ou de fantasy ce que je ne peux plus emprunter depuis le lycée, puisque je n'ai plus de bibliothèque de ce type sous la main, je n'ai plus que les bibliothèques universitaires, autant à Dijon, je pouvais emprunter des critiques et autres, autant à Paris j'ai renoncé, car la Sorbonne prête pour deux semaine avec possibilité de prolonger pour une semaine, et seulement deux documents et tous les documents que l'on peut vouloir sont en magasins, donc il faut inévitablement attendre une demi-heure pour les obtenir et on peut pas les approcher pour prendre sa décision, bref ça ôte rapidement l'envie d'emprunter en dehors des cas de nécessité.

Quel est le livre que tu lis actuellement et quel sera le prochain ?

Là encore c'est une question compliqué vu que j'ai commencé un certain nombre de livre, pour des raisons diverses, pour les livres de plaisir : je lis actuellement Persuasion et le prochain sera The Jane Austen Bookclub.


As-tu déjà abandonné la lecture d'un livre ?

Comme au-dessus, ma pile de livre commencé étant assez grande, certains se sont retrouvés propulser dans la pile du à lire pour les kalendes grecques mais en même temps j'ai l'espoir d'y revenir. Mais il y a effectivement des livres que j'ai abondonné volontairement, et pourtant c'est une chose que j'ai horreur de faire et j'ai réussi à finir les 120 journées de Sodome, il y a les Illusions Perdues de Balzac, j'ai ce livre en horreur et hier j'ai officiellemnt abandonné la querelle des universaux d'Alain Libera, qui est un livre trop compliqué, qui part trop dans le détail, et à mon avis il est tout à fait stupide de conseiller ce livre à des agrégatifs parce qu'il ne sert à rien, vu que ce n'est pas un ouvrage de vulgarisation ! J'ai dû aussi abonner la lecture de la plupart des livres en anglais au programme mes années de khâgne mais je suis incapable de vous lire lesquels, vu que je suis incapable de me rappeler qui j'ai ouvert pour deux chapitres et qui je n'ai jamais ouvert.


Quel est le premier livre que vous avez adoOoOoOoré d'amour ?

Les chaires de Poule de R.L. Stine, je peux pas remonter plus loin que ces livres que je lisais en 6ème et que mon cdi avait en bonne quantité, avant cela, je me rapelle pas de quelque chose que j'ai pu réellement aimé en dehors des bandes-dessinées, des livres sur les vampires ou les chevaliers. Eh oui, Moi, je n'ai rien d'honteux à avouer.

Voilà, je suis arrivée au bout de ce questionnaire sans faire de crise de nerf en depit du caractère capricieux de l'éditeur aujourd'hui. Je suis même assez fière de moi, je ne pensais pas que je serai aussi inspiré quand je  m'y suis mise. Mais qui vais-je bien pouvoir tagger ? Je ne peux pas tagger ceux qui l'ont déjà fait -le côté stupides des chaînes par email réponds-à-ces-questions-et-envoie-les-à-tes-contacts-ainsi-que-la-personne-qui-te-l'a-envoyé-pour-lui-donner-du-bonheur- donc je vais tagger Aurore M. et die Alchemikerin et je ferai pas de remarque sur les maladies vénériennes.


une bibliothèque à l'ancienne comme j'aimerai en avoir une mais saurez-vous deviner quel est cette bilbiothèque.



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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
*****
"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

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Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

Challengevalar 2

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Mes coups de coeur 2009














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