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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 22:17

starwars_returnofthejedi_12.jpgAujourd'hui, je vais vous parler de Star Wars, épisode VI : le retour du jedi, histoire de finir avec la trilogie vu que je vous ai déjà donné mes impressions sur l'épisode IV et l'épisode V.

 

A la fin de l'épisode V, nos héros n'en menaient pas large, Han Solo était congelé dans bloc de carbonite(merci wikipédia) et livré comme ornement mural à Jabba le Hutt, tandis que Luke découvrait la vérité sur son père(ou ce que le barbu et le petit homme vert n'avaient pas jugé bon de lui signaler... les jedis ont une idée très personnelle de la vérité) et perdait une main.

Donc dans l'épisode VI, il va falloir libérer Han Solo et détruire la nouvelle étoile noire, ne pas basculer du côté obscur et faire ami-ami avec les Ewoks.


Cet épisode est un de mes favoris avec le V, car on a un peu de Yoda, on a les Ewoks !!!!! et l'ultime confrontation entre Dark Vador et Luke, où Luke est à deux doigts de succomber du côté obscur de la force, alors qu'il cherche à ramener son père du bon côté de la force. J'aime énormément cette confrontation, pleine de tension, jusqu'au moment où enfin Dark Vador s'oppose à l'empereur(non, je ne vous spolie pas, car la rédemption du méchant était narrativement évidente).


Ce que j'adore dans ce film, ce sont les Ewoks, ils sont mignons, amusants et pleins de ressources, et la fin a la fin dans le village Ewoks est très sympa(je préfère cette version à la version modifiée où l'on a des images de la fête à travers tout l'empire). La bataille d'Endor est ma bataille préférée de toute la saga.


Il y a aussi plein d'humour, C3PO était toujours égal à lui-même, mélange de lâcheté et de protocole, continuant de se plaindre tandis que R2-D2 l'entraîne dans toutes sortes de situations.


C'est donc un film qui clôt en beauté cette trilogie. Je trouve presque dommage qu'il n'y ait pas eu de suite(ce que j'aurais préféré à la prélogie, car finalement, c'est mieux de ne pas savoir comment le héros a basculé du côté obscur, car la réalité est finalement moins classe que ce que j'avais imaginé). Il faudrait que j'essaie les romans un jour.


May the Force be with you.

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 18:48
empirecontreattaque.jpgAujourd'hui nous allons parler de Star Wars épisode V : L'Empire Contre-Attaque, que j'ai revu en version cinéma et en anglais vendredi soir. Comme pour l'épisode IV, je préfère cette version à la version remasterisée.

Dans cet épisode, la situation sent le roussi pour la rébellion. L'empire vient de découvrir la localisation de leur base secrête, ce qui les oblige à évacuer les lieux en urgence. Luke part pour Dagobah afin de suivre l'enseignement de Yoda et devenir un chevalier Jedi, tandis que Han, Chewi, Leia, R2-D2 et C3-PO tentent d'échapper à Dark Vador.

Ce film est mon préféré de la série suivi de près par l'épisode VI. Ce que j'adore dans cet épisode c'est Yoda, déjà le fait que c'est une marionnette, je trouve que ça lui donne plus de charme que la version par ordinateur à laquelle on a droit dans la prélogie et qui se bat d'une façon plus très réaliste. J'aime énormément sa première apparition, quand il se fait passer pour un autochtone et fait tourner Luke en bourrique histoire de le tester.
En même temps, Yoda est assez émouvant, parce qu'il est vieux et il se retrouve avec Luke sur les bras, le dernier espoir des Jedi et Luke n'apparaît pas vraiment comme le candidat idéal, donc on est au moment où toutes ces années d'attente ont peut-être été vaines. J'adore l'enseignement de Yoda.

Mais, j'ai aussi découvert que la sagesse jedi n'était pas parfaite, parce que finalement Obi-Wan et Yoda manipulent Luke, avec leurs histoires de "ton père a été tué par Dark Vador". En plus je me suis demandé si empêcher Luke de secourir ses amis n'était pas le meilleur moyen de le faire basculer du côté Obscur, puisque c'est finalement une erreur du même genre qui a été commise avec Anakin.

J'ai aussi trouvé beaucoup de charme à Han Solo dans cet épisode, j'ai enfin découvert son plein potentiel durant cet épisode, avec son courage quand il va sauver Luke quand plus personne n'ose s'aventurer dehors.

J'aime aussi le tour que prend l'histoire dans cet épisode, avec les efforts de Luke pour ne pas passer du côté obscur, ceux de Han pour séduire la princesse Leia et les différents problèmes techniques du faucon millenium.

Sinon, dans les grandes questions idiotes que j'ai pu me poser dans ce film, il y a eût : "mais il a fait quoi, Yoda, pour passer le temps pendant toutes ces années sur Dagobah ? il n'y a même pas de livres dans sa cabane !"

Dans les jours qui viennent, je vous parlerai de Barry Trotter and the Unnecessary Sequel, de Daybreakers et peut-être d'Hôtel Woostock.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 18:57
starwars-IV-poster.jpgAujourd'hui nous allons parler de Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir, c'est notre maître Jedi Poudlaresque qui va être contente. Donc hier soir, j'ai regardé la version originale, c'est-à-dire celle de 1977, et en plus en anglais, je pense que cette envie soudaine est due au fait que j'ai vu deux jours de suite la bande-annonce de the Men who stare at goats, j'ai été très marquée par George Clooney the "Jedi warrior".

A long time ago in a galaxy far far away(vous ne trouvez pas que ça a un côté conte de fée, ce début ?) un jeune homme rêve de quitter son trou perdu pour devenir pilote mais son oncle cherche à l'en empêcher de peur qu'il ne marche sur les traces de son père qui fut un chevalier Jedi. Mais le petit univers de Luke se trouve boulversé quand son oncle entre en possession de deux droïdes dont l'un d'eux est porteur curieux message de détresse destiné à un certain Obi-Wan Kenobi...

Tout d'abord, je préfère la version de 1977, la remasterisée est sympa mais je ne peux m'empêcher de chercher les ajouts et finalement je ne trouve pas que ce soit d'une grande utilité, car le film est très bien comme ça. Ensuite, la VO c'est mieux, d'ailleurs, c'est moi ou la version française est bof niveau traduction ? Pour la voix, j'ai une préférence pour la voix française de Dark Vador, mais sinon la VO c'est mieux, surtout pour Peter Cushing, car j'ai trouvé son personnage tout de suite plus intéressant avec les intonations de Peter Cushing(c'est la touche British).
Ce que je trouve intéressant c'est le fait que dans ce film, Dark Vador n'est qu'un larbin, parce que ce n'est pas lui le plus haut gradé dans l'affaire, alors que j'avais gardé l'image d'un Dark Vador second  de l'empereur et tout puissant, alors qu'en fait, c'est un peu un paria, parce qu'il est le dernier Jedi/Sith connu et que la Force est appelée une religion, un peu comme si c'était une secte d'illuminés.
Et on ne voit pas l'empereur dans ce premier film.

Dans ce film, mon personnage préféré c'est C3PO, j'aime son côté très humain, sa capacité à se plaindre énormément et le couple qu'il forme avec R2-D2, je trouve ce duo très drôle.  J'aime aussi beaucoup Chewie. C'est aussi un vrai plaisir de voir un film où les vaisseaux sont des maquettes et non des images trafiquées sur ordinateur, je trouve que la maquette fait plus vraie, c'est ce qui fait que j'ai eu beaucoup de mal avec la prélogie.

Bref c'est un plaisir de revoir Star Wars et je veux la même cape que Dark Vador.

Demain, je vous parlerai d'I love you Philip Morris et vendredi de Be still my vampire heart(sauf si j'ai fini Impulse and Initiative d'ici-là).


C3PO-R2-D2.jpg
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 14:46

SDC13159

Aujourd'hui nous allons parler du Neuromancien de William Gibson, qui m'a été offert par Ofelia à l'occasion du swap X-Files.

Case est un paumé, animé d'une pulsion de destruction, depuis que son ancien employeur pour le punir d'avoir essayé de le doubler, lui a injecté une drogue détruisant la partie de son système nerveux nécessaire pour se connecter à la matière, le rendant prisonnier de son corps. Du coup, quand un mystèrieux individu lui dit être en mesure de réparer les dégâts neurologiques qu'il a suivi, il ne faut pas longtemps à Case pour décider s'il va ou non accepter le job qu'on lui propose, sauf que celui-ci pourrait l'entraîner plus loin qu'aucun Hacker n'est allé.

Je voulais lire ce livre essentiellement parce qu'il fait partie des sources d'inspirations de Matrix, bien que ce soit assez différent, puisqu'ici il n'est pas question d'élu et personne ne vit constamment dans la matrice. Il ne s'agit pas non plus d'une lutte entre les hommes et les machines, et il n'y a aucune interrogation sur la réalité, ni belle histoire d'amour. Par contre, Case fait penser à Néo, tel qu'il est dans le premier film, avant qu'il n'ait accepté sa destinée. On retrouve Sion, qui ici est une sorte de communauté rasta. Avoir vu Matrix m'a pas mal aidé à suivre le livre, parce que du coup j'avais déjà une idée de ce qu'était la matrice et donc ça m'a permis de comprendre plus facilement ce que fait Case, car le livre n'est pas très explicatif, on grapille des détails au fur et à mesure, sans qu'il n'y ait jamais de longues explications.

J'ai bien aimé l'ambiance, son côté cyberpunk, en particulier le fait que la plupart des individus ont recours à la chirugie esthétique et ainsi se donne les visages et attributs qu'ils souhaitent, comme Molly qui peut faire sortir des lames de ses doigts ou les Modernes dont le visage implique des éléments animaliers(oui, moi, je voudrais bien des oreilles de Vulcains).

La fin était un peu trop rapide pour moi, car j'aurais aimé en apprendre davantage mais pour une première plongée dans l'univers cyberpunk, c'est une découverte agréable et j'en lirais peut-être d'autres à l'avenir.
Ce livre correspond à la lettre G dans ma liste pour le challenge ABC 2010.


challenge-Abc-2010.jpg
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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 20:04
sleeper.jpgAujourd'hui nous allons parler de Sleeper de Woody Allen, film que j'ai acheté à l'occasion des soldes histoire de découvrir d'autres films de Woody Allen que j'ai découvert récemment à l'occasion de Whatever Works.

En 1973, Miles Monroe est un joueur de clarinette, possédant un magasin d'alimentation diététique. Il doit subir une petite opération mais au lieu de se réveiller cinq jours plus tard, il se réveille deux cent ans plus tard pour apprendre qu'il a été cryogénisé et qu'on l'a réveillé dans le but de mener une mission pour la résistance qui se prépare à renverser le pouvoir en place.

C'est un film très sympa, avec des courses poursuites un peu à la Benny Hill et une vision du futur qui n'est pas sans rappeler celle qu'on retrouvera dans Demolition Man, puisque dans les deux, les êtres humains ne font plus l'amour que par l'intermédiaire de machine et tout le monde vit dans une espèce d'euphorie, dans un cas due aux pilules et à une boule merveilleuse qui rend heureux, et dans l'autre par la suppression de tout ce qui pourrait inciter à la violence et qui fait qu'on écoute des pubs à la radio comme si c'était de la musique.

L'univers futuriste est assez intéressant, j'ai surtout apprécier le design des voitures et aussi des habitations. Woody Allen joue pas mal sur l'image du futur, le héros se retrouvant préiodiquement victime de sa non connaissance des objets du futur, j'ai particulièrement aimé sa découverte des fruits et légumes génétiquement modifiés avec la banane qui fait la taille d'un canoë, puis la découverte de la poule géante.

sleeper-2.jpgC'est souvent loufoque mais certains dialogues valent le détour comme cette discussion entre Miles et Luna :


"Why, do you believe in god ?
  - Well, I believe that there is somebody out there who watches over us.
 - Unfortunately it's the government."


J'aime aussi pas mal quand Miles raconte n'importe quoi aux chercheurs qui lui montre des photos de Staline et autres pour savoir qui ils sont :

"This was Josef Stalin. He was a communist, I was not too crazy about him, had a bad mustache, lot of bad habits. This is Bela Lugosi. he was, he was the mayor of New York city for a while, you can see what it did to him there, you know. This is, uhm, this is, uh, Charles DeGaulle, he, he was a very famous French chef, had his own television show, showed you how to make souflets and omelettes and everything."


Le film offre aussi une vision d'un régime totalitaire, inspiré de 1984, avec entre autre lavage de cerveau des opposants.

J'ai passé une bonne soirée devant ce film, même si je préfère Whatever works.

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 22:52
Après Paul of Dune, je continue mon incursion dans le cycle de Dune avec le Messie de Dune de Frank Herbert. L'histoire se passe 12 ans après Dune, Paul Atréides devenu l'empereur Paul Muad'Dib, porte le lourd fardeau du Jihad qui a été accompli en son nom tandis que sa soeur Alia et lui sont de plus en plus prisonniers de la religion qui lui a servi à atteindre le pouvoir. Le pouvoir de Paul est à présent fermement établi mais son Jihad a laissé de nombreux mécontents, que ce soit parmi les Fremens dont le mode de vie a changé avec la victoire de Paul et la richesse qu'il leur a apporté, ou parmi ceux qu'il a évincé du pouvoir, et une conspiration s'est mise en place dans le but de détrôner Paul, tandis que le problème de l'héritier de Paul se pose, Chani, sa concubine, n'ayant toujours pas réussi à lui donner d'enfant, alors qu'Irulan, l'épouse officielle, se désespère de ne pas avoir le droit de porter l'héritier du trône, parce que Paul a juré de ne jamais entrer dans sa couche.
Paul saura-t-il déjouer les plans des conspirateurs dont les activités sont dissimulés à sa vision par les pouvoirs du navigateur de la guilde ? Chani réussira-t-elle à lui donner un héritier et à quel prix ? Quelle est cette vision qui hante Paul et cette voie qu'il refuse d'emprunter ? Réussira-t-il à faire que l'univers s'engage dans la bonne vision ?

J'ai bien amé ce livre, car Paul est très intéressant, lui qui doit gérer un culte qu'il n'a pas voulu, qui sait qu'il sera haïs par les générations futurs et qui lutte face à ses oracles et quand on a lu les enfants de Dune, on sait quel est cet avenir qu'il cherche à fuir, ce point où il a refusé de s'engager.
Alia est un personnage qui m'a énormément plu avec son éveil aux sentimentset le fait qu'elle est elle-même tout aussi prisonnière que Paul du culte qui leur est rendu.

Le texte a des allures de tragédie antique, Paul incarnant une sorte d'Oedipe, prisonnier des oracles mais qui à la différence d'Oedipe aurait su qu'il épousait sa mère et y aurait été obligé pour le salut de l'humanité. La fin fait effectivement pensé à la fin de Matrix revolutions, ce que j'avais déjà noté pour le côté manque d'inventivité de Matrix.

Je compte lire bientôt Winds of Dune, la suite directe de ce livre écrite par Brian Herbert et Kevin J. Anderson.
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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 19:43
Je viens d'achever le visionnage de Matrix reloaded et de Matrix Revolutions et en fin de compte, j'ai aimé ces deux films, ce qui du coup m'amène à me demander pourquoi j'ai été si sévère envers ceux-ci quand je les ais vu au ciné.
La réponse est que je n'ai pas dû comprendre tout à fait ces deux films. Le premier Matrix a une signification philosophique très claire et l'action est plus lente donc on a le temps de digérer les informations tandis que dans les deux autres, la problèmatique philosophique est plus subtile, beaucoup moins de questions sont posées mais il y en a, comme la différence qui existe entre dépendre des machines dans la Matrice et cette dépendance dans la vraie vie, pourquoi saurions-nous moins esclave dans un cas plutôt que l'autre ?
Le fait que les deux films initient moins de questionnement philosophique, ne veut pas dire forcément que l'intrigue est simple, au contraire, celle-ci s'est énormément compliquée. Dans le 1, il s'agit seulement pour Néo d'accepter le fait qu'il est l'élu et de développer ses capacités face aux agents, tandis que dans les autres, on découvre que l'histoire ne se réduit pas à une simple opposition entre les hommes et la matrice, mais qu'en fait au sein de la matrice, il y a des programmes qui luttent entre eux et que l'ordre qui semblait exister, n'était qu'une illusion, car la Matrice elle-même est imparfaite.

La grande ligne directrice est sauver Zion, car les machines sont sur le pont de lancer une attaque gigantesque contre la cité, tandis qu'une autre menace apparaît qui pourrait détruire les hommes comme les machines. Je ne vais pas vous raconter l'histoire des deux films, parce que je ne pense pas que ce soit possible de le faire d'une façon claire donc je vais directement passé à l'exposition des points que j'ai compris cette fois, histoire de vous les remettre en tête, si comme moi auparavant, vous ne vous rappellez plus grand chose de ces films.
Dans Reloaded, la grande découverte c'est que les agents ne sont pas les seuls êtres non humains présents dans la matrice, l'oracle est un de ces êtres, c'est un programme, tout comme le Mérovingien ou l'architecte. La Matrice elle-même est beaucoup plus vieille qu'on ne le pense(j'estime qu'elle dure depuis au moins 6 siècles) et a évolué, sauf que certains programmes remplacés par d'autres plus performants ont refusé de disparaître et constituent une sorte de "monde souterrain" au sein de la Matrice, le Mérovingien est à leur tête, c'est certainement un de mes personnages préférés du film, car je trouve Lambert Wilson extra dans son rôle et c'est vraiment à voir en vo.
Parmi les programmes, les deux qui sont comme les parents de la matrice sont l'architece et l'oracle, qui s'opposent l'un à l'autre, chacun ayant une idée différente de la manière dont il faudrait agir pour préserver la matrice.
L'architecte, c'est l'ordre, son rôle est de maintenir l'équilibre dans la matrice, pour lui sa solution est celle de l'Elu, qui est une anomalie inévitablement générée par la matrice et qui est dû au fait que les hommes ont besoin d'avoir le choix entre l'appartenance à la matrice et le monde réel, même si ce choix est sur un plan inconscient, afin de rester dans la matrice. L'arrivée de l'élu correspond à un moment où il est nécessaire de faire table rase, son rôle est de sélectionner quelques humains qui reconstruiront Zion, après sa nécessaire destruction. Donc normalement l'élu n'est qu'une autre manière de contrôler les hommes. Cependant l'oracle pense qu'une autre solution est possible et  décide d'aider Néo, qui refuse de faire ce que l'architecte attend de lui, afin qu'il y ait une paix entre les hommes et les machines.
  Cependant Néo crée un déséquilibre au sein de la matrice et celle-ci essaye de restaurer l'équilibre ce qui fait que l'agent Smith, tué dans le 1, est de retour, beaucoup plus puissant, devenu une sorte d'anti-néo dont le but est de tout détruire et qui est en train d'infecter la matrice tel un virus, c'est la vraie menace que Néo va devoir affronter.

Concernant la fin, certains ont cru que quand l'oracle disait qu'on reverrait Neo un jour, ça signifiait que la production se laissait la possibilité de faire un 4. Pour ma part, je pense que ça n'a rien à voir, la matrice n'est pas détruite à la fin, on arrive à une cahabitation, les machines vont laisser Zion tranquille et laisser les humains qui voudront quitter la matrice la quitter mais comme la matrice reste, il est inévitable qu'un nouvel élu finisse par être à nouveau engendré, certainement quand la guerre entre les hommes et les machines reprendra, selon le principe "tout ce qui a un début a une fin" donc même l'ère de paix achetée par Neo finira. J'aime beaucoup cette fin, que je n'avais pas comprise la première fois, pour moi le retour de Néo, c'était juste un truc du genre "c'est-le-héros-donc-il-ne-peut-pas-vraiment-être-mort". Ce que j'apprécie c'est le fait que la matrice continue d'être, parce qu'il y a des hommes qui préfèreront l'illusion à la réalité, ce que je comprends vu que les animaux et la nature n'existent plus que dans le monde virtuel.

Une chose qui m'a intrigué, ce sont les connaissances que les hackers obtiennent dans la matrix par simple téléchargement, à votre avis, les personnages possèdent-ils ces connaissances seulement quand ils sont dans la Matrice ou aussi dans le monde réel ?
Sinon, j'ai énormément aimé le personnage de Morpheus qui est une sorte de fanatique religieux, qui à Zion, se révèle être une sorte de leader, capable d'inspirer les foules. J'ai trouvé aussi les différents personnages intéressants et la manière dont ils vont affronter l'assaut final contre Zion. Je dois avoué que j'ai même versé une petite larme au moment où l'un des personnages annonce que la guerre est fini.

C'est donc une trilogie que je reverrai avec plaisir, car je suis sure que je suis encore passée à côté de plein de chose. Je trouve le fonctionnement de la matrice tout à fait fascinant avec ses programmes qui finissent par ressembler au comportement humain.

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 16:57
Le cycle de Dune écrit par Frank Herbert comporte toute une série de livre dont les deux premiers sont Dune et le Messie de Dune.
A la fin de Dune, nous laissons Paul Atréides après sa victoire lors de la bataille d'Arrakeen et son accession au trône impérial, avec le Jihad sur le point d'éclater, car Paul a saisi le pouvoir en jouant sur les croyances religieuses du peuple Fremen qui l'a recueilli et qui le voit comme l'élu qu'ils attendaient. Dans le Messie de Dune, nous le retrouvons 12 ans plus tard, alors que le Jihad est passé et que son empire est bien installé. C'est cet intervalle de 12ans que Paul of Dune de Brian Herbert et Kevin J. Anderson couvre dans ce livre, qui vient s'incrire dans la série de romans qu'ils ont écrit en prolongement de l'oeuvre initiale de Frank Herbert.

Dans ce livre, on voit le cheminement de Paul et comment il va s'éloigner peu à peu du code de valeur qui lui a été inculqué par le duc Leto pour devenir Paul Muad'Did, le nouvel empereur et un homme vénéré par des armées de fidèles. Nous suivons ces efforts pour contrôler le Jihad, essayer de lui faire emprunter la voie qui selon sa prescience mènera l'humanité vers des temps meilleurs tandis que différentes factions élaborent des plans pour mettre un terme à son règle sanglant et placer leur propre pion sur le trône.
A travers tout ce récit, c'est à l'évolution politique de Paul que nous assistons et comment celui-ci a été changé par les atrocités qui sont commises en son nom ou contre lui. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, et nous emmène aussi des années plus tôt, lorsque Paul avait 12 ans, pour nous raconter la guerre des assassins que la maison des Atréides a mené aux côtés de la maison Ecaz et qui a profondément marqué Paul. Le durcissement de la conduite du duc Léto durant ces événements sont le miroir de la propre conduite de Paul, qui va aller plus loin que son propre père, dont les maximes de prudence ont perdu une part de leur valeur par le fait qu'elles n'ont pas su empêcher son assassinat par le baron Harkonnen.

J'ai apprécier la structure de ce roman qui alterne les parties ayant trait au règne de l'empereur Muad'Dib et celle sur la guerre des assassins. Les deux histoires se lient très bien ensemble, les auteurs réussissant à susciter notre curiosité vis-à-vis de cette guerre durant les parties sur l'empereur, nous amenant à vouloir en savoir davantage et dans le livre le personnage d'Irulan reflète notre propre curiosité, l'histoire semblant  suivre ses propres efforts en tant que biographe officielle de l'empereur pour essayer de percer les zones d'ombres dans la figure de Paul qui prend de plus en plus une ampleur mythique.
L'histoire relative à la guerre des Assassins est très intéressante parce qu'elle vient s'insérer dans le trou qui existait entre le récit de Dune et celui des préquelles écrites par nos deux auteurs à savoir la Maison des Atréides, la Maison Harkonnen et la maison  Corrino, et cette guerre est elle-même la suite d'une série d'événement raconté dans les prequelles : la destruction de l'école de Ginaz par le Vicomte Moritani et sa lutte contre la maison Ecaz. Par ce récit, on retrouve ainsi des figures connues telles que Duncan Idaho, le duc Léto Atréides, le baron Harkonnen ou encore le Prince Rhombur Vernius d'Ix, qui sont des personnages auxquels je me suis pas mal attachée à travers les préquelles que j'ai déjà lu et que j'ai donc retrouvé avec plaisir.
La ligne en rapport avec l'empereur m'a aussi beaucoup plu, car c'est très intéressant de suivre la lutte de Paul face à ce monstre qui est en train de se développer autour de lui et j'ai facilement compatis avec sa solitude face à cet avenir que la vision presciente lui a révélé et qu'un rien pourrait entraîné à la catastrophe.
Sinon, on retrouve les éléments habituels tels que des complots avec en prime une visite du côté du Bene Theilax et la question du comment transformer les conquêtes du Jihad en un empire viable.

Bref c'est un livre que j'ai lu avec un grand plaisir et qui va certainement m'amener à relire le Messie de Dune à mon retour à Paris et à enchaîné ensuite sur la suite qui lui a été écrite par Brian Herbert et Kevin J. Anderson, the Winds of Dune.
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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 17:07
Thomas Anderson est en apparence un type que rien ne destinait au rôle de héros, programmateur le jour dans une grande firme et hacker la nuit sous le pseudo de Neo, c'est quelqu'un d'un peu coincé, d'un peu largué, qui un jour se fait contacter par Morpheus, le hacker le plus recherché au monde, qui dit détenir les réponses aux questions qui causent son malaise. Thomas Anderson décide de suivre les directives de Morpheus et découvre ainsi la vérité la matrice, un programme destiné à générer une réalité virtuelle où les hommes vivent l'intégralité de leur vie tandis que dans le vrai monde leur corps est à l'intérieur de cuves et sert de source d'énergie pour les machines. Neo se retrouve donc en plein milieu d'une guerre entre les machines et un groupe de rebelles qui a réussi à survivre hors de la matrice et il est sensé être l'élu, celui qui mènera les hommes à leur libération, or Neo n'a pas vraiment la carrure d'un libérateur, saura-t-il accepter son destin ou Morpheus a-t-il fait erreur en le prenant pour l'Elu ?

Ce premier film de la trilogie Matrix est tout à fait passionnant abordant avec ses références à Alice au pays des Merveilles, le problème philosophique du réel, comment savons-nous que nous ne rêvons pas ? le réel n'est-il qu'une série de signaux transmis au cerveau ? et en conséquence si ce n'est qu'une question de signaux, pourquoi l'univers de la matrice serait-il moins réel ? Dans quelle mesure sommes-nous libres ? l'homme pourrait-il vivre dans un monde parfait ?

Le personnage de Thomas Anderson/Neo est tout à fait passionant par son évolution, qui va le faire passer de Thomas Anderson à Neo, la progession du petit employé un peu timide et largué à l'Elu plein d'assurance apparaît rien que dans l'évolution de sa tenue au sein de la matrice, tenue qui est une image de son identité résiduelle et qui fait qu'à la fin on le voit avec la tenue qu'il porte sur l'affiche.

J'aime aussi beaucoup l'agent Smith, qui est finalement mystérieux, car son comportement est différent de celui des autres Agents, ce qui amène à se demander s'il n'a pas été infecté par ces humains qu'il déteste tant, car il semble avoir des émotions ou une personalité propre.
Le film propose une galerie de personnages très interessants et on est assez bien pris dans l'histoire.
Une question demeure cependant, pourquoi les machines et les hommes ne peuvent coexister ? En effet, les hommes ont détruits la terre durant leur guerre contre les machines, la matrice semble être le seul endroit où la vie semble vivable, la réalité est-elle si importante ?
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 22:22

Ce soir j'ai regardé Equilibrium, avec Christian Bale et j'ai adoré ce film(oui, l'épisode du chien peut y être pour quelque chose), je me demande même si je ne l'ai pas préféré à Bienvenue à Gattaca.

L'histoire se passe dans un futur où la troisième guerre mondiale a eu lieu, ce qui a amené les hommes à tout faire pour empêcher qu'une quatrième ne se produise et la solution trouvée fut de bannir toutes les émotions, mais pas comme chez les Vulcains par une discipline personnelle mais par l'usage d'une drogue inhibitrice. La guerre a donc disparu mais à la place, on se rend vite compte que c'est une dictature qui s'est imposée, car en supprimant les sentiments on a ôté aux hommes la capacité de se rebeller, ils obéissent à un gouvernement qui sous couvert d'avoir apporter la paix, s'arroge les pleins pouvoirs au nom de la préservation de la paix. Tout sentiment est prohibé, la délation est encouragé quand on se rend compte que quelqu'un ne prend pas sa dose et donc ressent des sentiments. Tout ce qui peut susciter une émotion est prohibé, les oeuvres d'art sont brûlées, il n'y a plus d'animaux domestique. Une sorte de culte à Liberia a été instauré et les troupes d'élites chargées d'anéantir les transgresseurs et les objets interdits sont nommés les Ecclésiastes, John Preston est l'un des meilleurs d'entre eux mais à force de rencontrer des transgresseurs, le doute s'installe et John ne prend pas une de ses doses, et les sentiments qu'il découvre alors, impliquement simplement les sensations, fait qu'il cesse de prendre ses doses et bascule peu à peu dans l'opposition au régime, mais va-t-il réussir à échapper à la détection ? Va-t-il être une aide pour la résistance ou au contraire sa perte ?

Le film est assez glaçant, le héros lui-même étant impitoyable, à côté de lui l'ensemble de la race vulcaine(et Sheldon^^) passeraient pour des pleureuses siciliennes, car même lorsqu'il ressent des sentiments, il n'en devient pas pour autant larmoyant, c'est une machine à tuer. Ce film me fait assez penser à V pour Vendetta, même si la dictature d'Equilibrium est beaucoup plus effrayante que celle dans V, car dans V, les gens sont conscients de la situation, même s'ils ne font rien, alors que dans Equilibrium, le lavage de cerveau qui est fait par les spots de tv constants qui rappellent toutes les horreurs perpétrées par la race humaine pour ainsi affermir l'éloge de la suppression des sentiments et présenter le retour aux sentiments comme la volonté de faire sombrer le monde dans le chaos, ce lavage de cerveau fait que les gens n'ont pas conscience d'être manipulé et la repression est beaucoup plus violente. Le système n'est pas sans évoquer le nazisme surtout que l'emblème n'est pas très éloigné de la svastica. Les scènes de "nettoyage" sont assez terribles, la pire étant bien sûr celle avec les chiens et surtout le moment  où ce pauvre petit chiot tout mignon(photo ci-dessus) vient trouver refuge auprès de Preston et que les autres lui demande de leur rendre pour pouvoir l'abattre, et surtout après quand Preston se retrouve obligé de massacrer tout le monde pour protéger le chiot, le suspens était terrible, je pense que je ne m'en serais pas remise s'il n'avait pas sauvé le chien, c'est si mignon quand il le remet dans le coffre avec son manteau. J'étais contente de le revoir à la fin, je me demandais ce qui lui était arrivé. Seul le sauvetage du chien m'importait. Ce qui fait d'ailleurs que Preston m'est très cher, car il aurait pu accepter de sacrifier cette pauvre petite boule de poil toute mignonne.



Les décors sont aussi pour beaucoup dans l'ambiance du film, toute marque d'individualité est banie donc le décor est très austère. J'adore l'uniforme des ecclésiastes, il est si austère et en même temps si merveilleux vu toutes les armes qu'il dissimule.
Le fils de Preston est terriblement effrayant au début, surveillant son père, semblant prêt à dénoncer tout signe de sensibilité. C'est aussi un élément de l'aspect oppressant, tout le monde semble se surveiller et en même temps, après, in s'aperçoit que Preston n'est vraiment pas le seul à ne plus prendre ses doses et on se demande comment ils font pour manquer certains signes, sa fille montre nettement des sentiments et la voix de père aussi, ce qui est assez net à la fin avec le bureau plein d'oeuvre d'art qui montre bien qu'il s'agit d'une dictature puisque son chef, lui, s'arrange le droit d'avoir des sentiments. Je me suis d'ailleurs douté que père n'existait pas.

Ce film me fait aussi penser à Demolition Man, où on trouve aussi l'opposition entre un groupe de paria qui revendique le droit de vivre pleinement face à une classe qui vit aussi dans un état d'abrutissement mais qui là est dû au fait que leur société repose sur l'interdiction de tout ce qui pouvait nuire ou produire des choses mauvaises, comme le sexe, certains aliments, les jurons. Le message est un peu le même, c'est-à-dire qu'on ne peut pas abdiquer une part de notre humanité, le message est merveilleusement développé dans equilibrium où ces sentiments négatifs sont le prix à payer pour pouvoir avoir l'amour et les sensations de plaisir(et des animaux de compagnie...). La société parfaite ne peut être fondée sur l'élimination physique des opposants, donc, d'une certaine manière la société parfaite est impossible.



Et dernier point, Chistian Bale est excellent dans le rôle très froid et en même temps très attendrissant car il est obligé de bloquer ses sentiments pour pouvoir éviter d'être découvert et j'adore les scènes avec le chiot.^^
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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

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