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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 23:00

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Avec un bon retard dû à un manque d'inspiration et à divers autres facteurs(dont le fait d'avoir essayé vainement de motiver petite étoile à finir le tome 6 en menaçant de ne pas publier le quizz tant qu'elle n'aurait pas fini...), voici le quizz potteresque de 6ème année.

 

1) ça y est, c'est officiel, Lord Voldemort est de retour et ses plus fidèles mange-morts se sont échappés d'Azkaban. Périodiquement on apprend que de nouvelles attaques se sont produites. Quelles mesures prenez-vous pour assurer votre sûreté ?


2) Les frères Weasley ont ouvert leur boutique de farces et attrapes. Qu'y achetez-vous ?

 

3) A votre avis, si Voldemort avait décidé que Neville était l'élu, que ce serait-il passé ?

 

4) Cette année vous pouvez abandonner certaines matières(et dans certains cas y êtes obligés pour cause de résultats trop lamentable pour vos O.W.L.), quelles seront donc les matières que vous allez conserver ?

 

5) Parmi les autres changements, Rogue est devenu le nouveau prof de Défense contre les forces du mal et Slughorn celui de Potion, comment trouvez-vous ce changement ?


6) Vous mettez la main sur un vieil exemplaire de votre manuel de potion. Il est couvert d'annotations qui se trouvent être le moyen assuré de réussir en Potion, décidez-vous de le garder et de l'utiliser ?


7) Tout autour de vous, les couples se font et se défont, on se croirait en pleine saison des amours, êtes-vous touché par ce terrible éveil des hormones ?

 

8) Sur ce mystérieux livre, l'ancien propriétaire a écrit son surnom, cela suscite-t-il votre curiosité ?


9) Harry Potter est persuadé que Draco prépare quelque chose et tente de vous convaincre de l'aider à espionner Draco, que lui répondez-vous ?

 

10) La terrible marque de Voldemort a fait son apparition au-dessus de l'école et des combats ont lieu dans les couloirs, où vous trouvez-vous ?


11) Comptez-vous retourner à l'école pour une septième année, malgré le fait que Dumbledore soit mort ?


De grandes changements sont survenus à la fin de cette année et Poudlard ne sera jamais plus comme avant. Un petit bilan s'impose donc.

12) Qui fut votre prof de Défense contre les forces du mal favori ? et lequel fut le plus incompétent ?


13) Quel fut le meilleur cours auquel vous avez assisté ?et le plus lamentable ?


14) Quel a été le meilleur match de Quidditch que vous avez vu ? et le meilleur joueur ?


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Voilà pour cette sixième année, on se retrouve dans quelques semaines pour la fin des hostilités.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 15:24

baskervilles_000.jpgAujourd'hui, nous allons parler du chien des Baskervilles de Sir Arthur Conan Doyle, que je viens de finir de relire et qui est le premier Conan Doyle que j'ai lu et  qui reste mon Sherlock préféré(et le fait que Peter Cushing a interprété Holmes dans l'adaptation Hammer n'a rien à voir avec ce fait).


Est-il vraiment utile de résumer le chien des Baskervilles ? Brièvement, Sherlock Holmes est appelé à la rescousse par un certain Dr Mortimer, qui se demande s'il convient de laisser Sir Henry Baskervilles s'installer à Baskervilles Hall, après l'étrange mort de Sir Charles, trois mois plus tôt, mort que le médecin ne peut s'empêcher de rapprocher de la légende familiale, selon laquelle les descendants des Baskervilles doivent éviter la lande la nuit, car une présence maléfique y rôde, prête à s'attaquer aux descendants du vil Sir Hugo.


J'aime énormément la manière dont les récits sont enchassés, car l'histoire est racontée par le biais de différents témoignages, nous avons d'abord la narration de Watson, puis les deux rapports qu'il envoie à Holmes et finalement des extraits de son journal, ce qui nous permet d'en apprendre pas mal sur Watson et sa relation à Holmes. Car, la partie où Watson raconte les événements à son lecteur nous plonge dans l'univers habituel des enquêtes de Sherlock Holmes, où perce l'admiration de Watson mais surtout sa volonté de faire comprendre Holmes et ses méthodes à son lecteur, tandis que les deux rapports, nous montre Watson s'adressant à Holmes, ce qui nous donne un aperçu de leur intimité, et nous donne une image de Watson dans l'intimité, puisque là, le récit se centre sur ses actions et permet de deviner certains aspects de son caractère. Dans son journal, nous suivons également les doutes de Watson face à l'affaire mais surtout face aux responsabilités que Holmes a mis sur ses épaules.

Mais dans tous ces récits c'est la figure de Holmes qui domine, même quand il n'est pas présent, car Watson cherche sans arrêt à se montrer digne de la tâche que le détective lui a confié et nous suivons ses incertitudes face à la conduite à suivre, car Holmes ne lui donne pas beaucoup d'indication, donc Watson est obligé de se fier à son propre jugement pour savoir si tel est ce que voudrait Holmes, mais toujours il semble agir en pensant à Holmes. Le récit est très marqué par la quête de reconnaissance de Watson, son envie d'obtenir l'approbation de Holmes, ce qui n'est pas évident vu que Holmes a des exigences élevées et n'est pas très expansif. Dans cette perspective, il est intéressant de noter la manière dont Watson parle de Lestrade, on sent que Watson, par son rôle d'observateur de Holmes(voir de disciple, car il essaie lui aussi de mener l'enquête et d'interpréter les indices selon les méthodes de Holmes), se sent supérieur à Lestrade.


baskervilles-hound.jpgL'ambiance est aussi très intéressante, il y a la lande déserte et ses dangers, et le fait que finalement on ne voit que très peu le chien, tout est dans l'attente et dans les superstitions qui entourent la bête.

Ce que j'ai aimé dans la manière de rapporter cette enquête, c'est qu'elle est réellement axé sur l'énigme, et non sur les causes du crime, ce que je trouve être un défaut des autres romans, en particulier d'une étude en rouge et du signe des quatre(je ne me rappelle plus de la vallée de la peur) où une grande partie du roman est consacré à la biographie du criminel, alors que là le tout est traité en quelque page, ce qui permet de concentrer l'attention uniquement sur le chien des Baskervilles.


Un des points que j'avais complètement oublié est le fait que le Dr Mortimer était un mordu de phrénologie, j'ai trouvé assez drôle la manière dont il se met soudain à inspecter le crâne de Holmes...

J'aime aussi beaucoup le début du roman où Watson essaie d'appliquer les méthodes de Holmes pour en apprendre davantage sur le mystérieux visiteur qui a laissé sa cane chez eux.


Bref, j'ai pris énormément de plaisirs à relire ce livre, d'autant plus que je ne l'avais jamais lu en anglais auparavant et j'aime beaucoup plus le style de Conan Doyle en vo.

 

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 00:20

croque-mort-2.jpgAujourd'hui je vais vous parler du second tome des aventures du séduisant croque-mort de Baltimore, avec le Croque-mort préfère la bière de Tim Cockey.


Nous sommes à peu près un an après les événements du tome 1, Hitchcock a une nouvelle petite amie, Bonnie, qui présente la météo sur la chaîne locale, mais elle est complètement incompétente et après une nouvelle prévision complètement à côté de la plaque, elle ne pense plus qu'à trouver un moyen de donner un coup de pouce à sa carrière et par chance, il se trouve que quelqu'un a abandonné le cadavre d'une jeune femme sur le pas de la porte de Hitch en plein pendant des funérailles. Voilà donc, notre pauvre Hitch poussé par sa petite amie à mener son enquête sur cette inconnue.


L'humour est toujours au rendez-vous dans ce nouvel opus et l'intrigue est tordue à souhait, entraînant notre pauvre Hitch dans des bars à strip-tease et l'amenant une fois de plus à risquer sa peau pour avoir voulu mettre son nez là où il ne fallait pas. Dans ce tome, nous retrouvons Julia, Alcatraz, l'inspecteur Kruk et le personnel du funérarium.


J'ai cependant un peu moins aimé ce livre, mais c'est essentiellement à cause du personnage de Bonnie, auquel je n'ai pas du tout accroché. En plus de ça, on ne sait même pas comment ils se sont retrouvés ensemble, ce que je trouve dommage.


C'est cependant une série agréable à lire, où l'on suit notre apprenti-enquêteur avec plaisir tandis qu'il tente tant bien que mal d'obtenir des réponses.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 00:08

van_helsing_affiche1.jpgAlors voilà, ce soir, j'avais eu une envie de Dr House, donc je vais sur TF1 vision, commande mes épisodes et j'arrive sur mon compte, où je découvre que Van Helsing est toujours là. En effet, le mois dernier, j'avais eu envie de le voir mais il y avait eu un problème de licence qui m'a empêché de voir le film et donc j'avais fini par faire une croix sur ce film. Du coup, par curiosité, je relance l'acquisition de la licence, et là, miracle, ça marche, du coup je me suis retrouvée à regarder Van Helsing... Bon, c'est vrai, on m'avait prévenu... mai que voulez-vous sur les affiches il avait l'air d'avoir des armes intéressantes, et vous avez vu son manteau ???(oui, Blade me manque, ça c'est du chasseur de vampire...).


Papa Dracula voudrait donner vie à sa progéniture, car, oui, les vampires peuvent se reproduire(eh oui, c'est là, la raison pour laquelle Dracula garde avec lui les trois greluches dont on n'a jamais bien compris l'utilité...), sauf que les vampires ne peuvent donner la vie(il aurait peut-être dû essayer de s'accoupler avec des mortelles, ça  marche pour les dieux, les Vulcains et les Klingons) et donc la progéniture reste enfermée dans des cocons moches et gluants(les Aliens font ça mieux). Le plan de Dracula est d'utiliser les travaux du Dr Frankenstein pour arriver à ses fins, mais voilà, qu'un mystérieux ordres envoie Gabriel Van Helsing pour lui faire la peau et que celui-ci va s'allier à la dernière représentante d'une lignée qui doit tuer Dracula s'ils veulent obtenir une place au paradis(oui, dit comme ça, c'est très con-con, mais ce n'est pas juste un problème de formulation...).


van-helsing-2004-69-g.jpgComme vous avez dû le deviner, oui, je trouve que ce film est franchement mauvais. Quand j'ai vu le début en noir et blanc avec le dr Frankenstein qui donne vie à sa créature, j'ai pensé qu'il s'agissait d'une parodie ou d'un hommage, mais ça s'éternisait, au point que le doute a commencé à s'installer, puis il y a eu la première apparition de Van Helsing et j'ai vraiment penché pour la parodie... mais plus le film avançait et plus je suis arrivée à la conclusion que non, ce n'est pas une parodie, c'est juste tellement mauvais qu'il est difficile de croire que ce n'est pas fait exprès, mais en même temps, il est trop sérieux pour être une parodie, puisqu'il y a toujours des codes narratifs et esthétiques qui permettent de voir que l'on est dans une parodie. Mais la bande-annonce et le affiches montrent que c'est un film sérieux. Ma conclusion est que Van Helsing est un film qui voulait faire des clin d'oeil aux classiques du film d'horreur et faire preuve d'originalité, mais malheureusement l'équilibre a été rompu, le film n'allant pas assez loin pour être une parodie(sinon, ça aurait été une super parodie, car les idées étaient là) mais en même temps, le film n'étant plus assez sérieux pour réellement réussir à soutenir l'histoire qu'il racontait.

Un des problèmes, par exemple, est qu'il y a des moments où je me suis demandée si l'acteur jouait volontairement excessivement ou s'il était juste mauvais. Le jeu des femmes de Dracula m'a particulièrement agacé pour cette raison. J'ai eu vraiment une drôle d'impression devant ce film : l'attente que le vrai film commence, car j'avais vraiment l'impression qu'on était devant un faux film, le court-métrage de début de film, qui va tout d'un coup disparaître, et là on se trouve dans la vraie histoire, qui est finalement différente de la version parodique. Mais non, c'était le vrai film...Je me suis même retrouvée à espérer que l'on découvre que Dracula soit homosexuel(oui, ce n'est pas le bal des vampires, ni Lesbian Vampire Killer),  ça aurait franchement rendu le personnage plus drôle, parce que là, il était vraiment pathétique.


van-helsing.jpgCe fut donc une expérience pénible, car j'ai tout de même fait l'effort de le voir jusqu'au bout, sans prendre un livre pour passer le temps. La musique a joué pas mal dans mon agacement, tout comme le côté décor par ordinateur, car on repère bien les plans écrans bleus... je préfère les films de la Hammer, au moins on avait des vrais décors, c'était plus crédibles(je suspecte qu'il y a là une question de différance d'éclairage qui fait qu'on sent que le perso n'appartient pas à ce qui l'entoure, qu'il n'y est pas vraiment...), plus réalistes. Pour ce qui est des dialogues, je me demande si le doublage est juste particulièrement mauvais ou si les dialogues étaient aussi plats(parce qu'il y a vraiment des répliques qui sont d'une platitude et d'un intérêt...).

ça m'ennuie tout de même e descendre ce film, car il avait du potentiel, ça aurait pu être une merveilleuse parodie vu la manière dont retrouvait certains codes, l'idée même de Dracula qui veut donner vie à sa progéniture aurait pu être tourné de façon à être angoissant, mais en fait, c'est juste un film particulièrement raté et qui en est agaçant, parce qu'on voit bien ce qui ne va pas, c'est frustrant.


Je me dis que c'est peut-être la faute de la vengence de Frankenstein, si je n'ai pas aimé, car je l'ai regardé il y a quelque chose et donc la comparaison ne joue vraiment pas en faveur de Van Helsing, surtout que Peter Cushing a également joué Van Helsing, mais rien qu'au niveau de Frankenstein, le baron de la Hammer lui n'aurait jamais été dupé par Dracula ou alors il aurait trouvé un moyen d'utiliser la progéniture de celui-ci pour ses propres créatures, et ses créatures n'ont jamais été aussi mal faites(non, mais c'est quoi cette substance verte gelée ?). En plus de ça, on ne sait finalement pas grand chose du passé de Van Helsing, alors que c'était sensé être la grande énigme du film(oui, je n'ai pas compris en quoi savoir qu'il est la main gauche de dieu nous avançait vu que je n'ai aucune idée de ce qu'est la main gauche de dieu...), à quoi ça sert d'avoir Dracula qui parle d'un jeu dans lequel Van Helsing n'ont l'air d'être que des pions, de nous parler des rencontres antérieurs, si finalement on ne sait pas quel est ce jeu ? ça s'appelle combler le vide, mais ça n'est narrativement pas nécessaire et en plus au moment de la fin, où ça commençait un peu à s'améliorer, l'expression du loup-garou étant toute émouvante, on se retrouve avec la scène du buché et... le monde merveilleux des nuages...


En bref, on ne peut même plus se fier à la tenue vestimentaire du héros pour savoir si un film est regardable... Moralité, chers lecteurs, si vous voulez voir un bon film de vampire, avec un chasseur de vampire sexy, regardez Blade, n'importe quel opus de la franchise, mais surtout pas Van Helsing.

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 15:12

one-hundred-years-of-homosexuality-and-other-essays-on-gre.jpegAujourd'hui sera culturel, car je vais une nouvelle fois vous parler d'un ouvrage lu pour mon mémoire : One Hundred Years of Homosexuality and other essays on Greek Love de David M. Halperin. Ce livre existe également en version française, à un prix abordable.Il date de 1990 et fait 230 pages, index, notes et bibliographie compris.


Il s'agit d'un ouvrage sur le concept d'homosexualité et sur la pratique de la pédérastie dans l'Athènes classiques.  Je précise que le terme de pédérastie, ici, n'est que la transcription du terme grec qui signifie "qui aime les enfants" et n'a absolument aucune connotation de perversité, et fait référence au fait que la relation était sensée être entre un homme et un adolescent. Un des problèmes que pose la pédérastie grecque est justement de savoir si l'on peut la qualifier d'homosexualité grecque ou non, vu que le concept d'homosexualité est une création récente et que les pratiques grecques sont différentes de celles qui pour nous définissent l'homosexualité.


Il y a deux parties, contenant chacune trois essais. La première partie s'intéresse à l'aspect théorique du concept d'homosexualité.

 - One hundred years of homosexuality, contrairement à ce que je pensais en lisant le titre de l'ouvrage, ne fait pas référence au cinquième ou quatrième siècle avant notre ère, mais au fait que le concept d'homosexualité a cent ans, le terme ayant introduit dans la langue anglaise en 1892 et ainsi l'article s'attache à la question de savoir si l'homosexualité a toujours existé ou s'il s'agit d'une création de notre époque, et on a également le fait que l'hétérosexualité est une création récente, puisque ce concept n'existe que pas opposition à celui d'homosexualité.

- "Homosexuality" : a cultural Construct (an exchange with Richard Schneider) présente deux tendances opposées dans la théorisation de l'homosexualité, la tendance essentialiste qui considère que l'homosexualité a existé de tous temps, et la tendance constructiviste qui considère que la sexualité est façonné par les époques et les cultures. Halperin appartient à la deuxième tendance, cette discussion lui permet de préciser certaines de ses positions.

- Two Views of Greek Love : Harald Patzer and Michel Foucault, est un essai sur deux approches différentes, celle de Palzer pour qui l'homosexualité grecque est différente de notre concept actuelle et n'est qu'une pratique initiatique, vide de tout contenu érotique, mais est simplement une pratique culturel destinée à préparer le passage à l'âge adulte et celle de Foucault, dans son Histoire de la sexualité.


palaestra.jpgDans la deuxième partie, les essais sont moins théoriques et sont plutôt une étude des pratiques grecques :

- Heroes and their Pals qui est une explication de la relation entre Achille et Patrocle, par la comparaison avec deux autres duo héroïques présents des textes de la même époque, Gilgamesh et Enkidu, issus de l'épopée babylonienne de Gilgamesh, et, David et Jonathan issu du livre de Samuel. L'idée est qu'il s'agit d'amitié hors du commun mais qui n'ont pas de connotations sexuelles.

- The Democratic Body : Prostitutions and Citizenship in classical Athens est, comme son nom l'indique, un article sur la prostitution à Athènes, qui explique pourquoi un citoyen qui s'est prostitué perdait le droit de s'exprimer à l'assemblée et qui montre l'importance qu'avaient les maisons de passe à l'époque.

- Why is Diotima a woman ? est un essai sur le Banquet et surtout sur la raison pour laquelle Platon fait mettre dans la bouche de Diotime, une femme, le grand discours du banquet sur la manière correcte d'avoir une relation pédérastique. Halperin réfléchit sur les raisons narratives mais surtout sur ce que la féminité apporte à sa théorie et sur le fait qu'il s'agit plus d'une fausse féminité, puisque ce n'est qu'une construction de l'imaginaire masculin.


greek_homosexual_couple.jpgDans l'ensemble, j'ai trouvé ce livre intéressant, en particulier l'essai sur Diotime(mon mémoire portant en partie sur le Banquet...), celui sur la prostitution(car une de mes interprétations d'un passage du Phèdre repose sur un rapprochement avec la prostitution) et le premier sur le concept d'homosexualité qui présente une image de la sexualité à Athènes, avec laquelle je ne suis pas forcément d'accord, mais qui offre une perspective très intéressante.


Cependant, si vous cherchez un livre sur l'homosexualité grecque, je vous conseillerais plutôt l'ouvrage de K.J.Dover, qui est l'ouvrage de référence dans le domaine et qui a eu un énorme impact dans le domaine des recherches sur la sexualité grecque. C'est un livre qui est très axé sur la description des pratiques.

L'ouvrage d'Halperin est plus un point sur l'état des recherches sur la question, et, bien qu'il soit très clair, je ne suis pas sûr qu'il soit d'un grand intérêt pour quelqu'un qui n'a pas déjà des connaissances dans ce domaine. C'est un livre qui s'adresse à un lecteur qui a déjà quelques notions dans le domaine de la pensée de la sexualité soit sur la société grecque. C'est également un ouvrage qui n'est centré que sur Athènes, il n'y est absolument pas fait mention de Spartes, et les pratiques Crêtoises ne sont mentionnées que dans le cadre de l'explication de la position de Patzer.


Ce livre aura eu aussi quelques conséquences terribles sur mon budget, vu que cela m'a fait découvrir quelques livres aux titres très prometteurs pour la bibliographie de mon mémoire. Mon seul regret est que j'ai découvert l'existence de Patzer, or Patzer est un allemand, dont l'oeuvre n'a pas été traduite en anglais, donc que je ne peux pas lire, ce qui est fort dommage car il aurait été très bien dans ma bibliographie(c'est dans ces moments-là que je regrette le temps merveilleux où le latin était la langue des ouvrages scientifiques, car mon latin a beau être pourri... c'est toujours mieux que rien.).


Pour conclure, One Hundred Years of homosexuality est un livre très intéressant, écrit dans un style agréable avec de temps à autres une pointe d'humour.


"I have already argued in the title essay of this collection that sex, as it is represented in classical Athenian documents, is a deeply polarizing experience : constructed according to a model of penetration that interprets "penetration" as an intrinsically unidirectional act, sex divides its participants into asymmetrical and, ultimately, into hierarchical positions, defining one partner as "active" and "dominant", the other partner as "passive" and "submissive". Sexual roles, moreover, are isomorphic with status and gender roles; "masculinity" is an aggregate combining the congruent functions of penetration, activity, dominance, and social precedence, whereas "feminity", signifies penetrability, passivity, submission and social subordination."


"The positive pleasure women take in passivity contributed to justifying, in masculine eyes, their socially as well as sexually subordinate position in Athenian society, for their enjoyment of the passive role signified to Greek men that women are naturally constitued in such a way that they actually desire to lose the... battle of the sexes."
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 22:17

starwars_returnofthejedi_12.jpgAujourd'hui, je vais vous parler de Star Wars, épisode VI : le retour du jedi, histoire de finir avec la trilogie vu que je vous ai déjà donné mes impressions sur l'épisode IV et l'épisode V.

 

A la fin de l'épisode V, nos héros n'en menaient pas large, Han Solo était congelé dans bloc de carbonite(merci wikipédia) et livré comme ornement mural à Jabba le Hutt, tandis que Luke découvrait la vérité sur son père(ou ce que le barbu et le petit homme vert n'avaient pas jugé bon de lui signaler... les jedis ont une idée très personnelle de la vérité) et perdait une main.

Donc dans l'épisode VI, il va falloir libérer Han Solo et détruire la nouvelle étoile noire, ne pas basculer du côté obscur et faire ami-ami avec les Ewoks.


Cet épisode est un de mes favoris avec le V, car on a un peu de Yoda, on a les Ewoks !!!!! et l'ultime confrontation entre Dark Vador et Luke, où Luke est à deux doigts de succomber du côté obscur de la force, alors qu'il cherche à ramener son père du bon côté de la force. J'aime énormément cette confrontation, pleine de tension, jusqu'au moment où enfin Dark Vador s'oppose à l'empereur(non, je ne vous spolie pas, car la rédemption du méchant était narrativement évidente).


Ce que j'adore dans ce film, ce sont les Ewoks, ils sont mignons, amusants et pleins de ressources, et la fin a la fin dans le village Ewoks est très sympa(je préfère cette version à la version modifiée où l'on a des images de la fête à travers tout l'empire). La bataille d'Endor est ma bataille préférée de toute la saga.


Il y a aussi plein d'humour, C3PO était toujours égal à lui-même, mélange de lâcheté et de protocole, continuant de se plaindre tandis que R2-D2 l'entraîne dans toutes sortes de situations.


C'est donc un film qui clôt en beauté cette trilogie. Je trouve presque dommage qu'il n'y ait pas eu de suite(ce que j'aurais préféré à la prélogie, car finalement, c'est mieux de ne pas savoir comment le héros a basculé du côté obscur, car la réalité est finalement moins classe que ce que j'avais imaginé). Il faudrait que j'essaie les romans un jour.


May the Force be with you.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 13:38

associes-crime.jpgAujourd'hui nous allons parler d'un des livres que j'ai ramené de mon séjour en Belgique(c'est par là si vous voulez voir la couverture kitsch de mon édition), il s'agit d'Associés contre le crime d'Agatha Christie, un recueil de nouvelles autour de Tommy et Tuppence Beresford, qui en France est publié en deux volumes. Il s'agit ici de la première partie de Partners in Crime. Le couple Beresford a inspiré les deux films avec Catherine Frot et André Dussolier. La différence entre les deux est que dans les livres, c'est un jeune couple dans l'entre-deux guerre, tandis que dans les films ce sont des retraités, mais on y retrouve cependant toute la saveur des livres.


Ce recueil compte huit nouvelles :


- Une fée dans l'appartement

- Une tasse de thé

- L'affaire de la perle rose

- L'aventure du sinistre étranger

- L'homme habillé de Journaux

- La femme disparue

- Colin-Maillard

- L'homme dans le brouillard


Ces nouvelles ne sont pas exactement indépendantes les unes des autres, car tout tourne autour de l'intrigue de départ qui est que Tuppence s'ennuie, son bonheur l'ennuie et elle rêve d'aventure, regrettant le temps où Tommy et elle recherchaient les espions allemands. Elle est finalement exaucée lorsque l'ancien chef de Tommy les contacte pour lui proposer de se faire passer pour Théodore Blunt, un homme à la tête d'une agence de détective, qui est sensé recevoir certains courriers sur lesquels les services secrets britanniques voudraient mettre la main. Voilà donc Tommy et Tuppence occupés à jouer les détectives en attendant ces fameuses enveloppes. Les nouvelles sont parfois liés aux enveloppes et parfois à de simples petits mystères à éclaircir.


Ce qui fait le côté particulièrement savoureux de ces nouvelles, c'est leur côté parodique, car nos deux héros ont lu quantité de romans policiers et du coup, passent leur temps à essayer d'imiter les enquêteurs de ces romans. Ainsi pour chaque nouvelle, il y a un nouveau détective fictif qui va servir de modèle. Sherlock Holmes est celui de la femme disparue mais on le retrouve périodiquement dans tout le recueil, car il est vraiment le grand modèle de nos détectives, Tommy ayant même un violon dans son armoire.


"De temps a autre, nous devrions consacrer une demi-heure aux grands Maîtres du roman policier car, voyez-vous, Tuppence, je suis obligé de constater que nous ne sommes que des détectives amateurs. Évidemment nous n'y pouvons rien, mais il serait bon que nous acquérions une technique. Ces romans comme le chien des Baskervilles, ont été écrits par les plus éminents auteurs de cette spécialité. J'ai l'intention de lire plusieurs écrivains et d'établir des comparaisons entre les méthodes employées pour résoudre les problèmes criminels."


En dehors de Sherlock Holmes, je ne connais pas les autres détectives qui apparaissent dans le recueil, mais j'ai bien aimé le clin d'oeil qui vient ensuite :


"A présent, mon amie, faites fonctionner vos petites cellules grises... Que vous suggère ceci ?"


C'est vraiment amusant de voir nos deux détectives en herbe essayer de résoudre des enquêtes alors qu'ils n'ont finalement pas plus de talents que vous et moi. C'est amusant de les voir ensuite faire des remarques sur les romans policiers.


C'est un petit recueil savoureux et je vous reparlerai sûrement bientôt des Beresfords, vu que j'ai le crime est notre affaireMon petit doigt m'a dit dans ma pal.

 

EnglishClassicsMaxi-copie-1.jpg

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 08:23

iron-man-affiche.jpgAujourd'hui nous allons parler d'Iron man 1 & 2, puisque je suis allée voir le 2 hier et que j'ai revu le premier mercredi.


Dans Iron Man 1, Tony Stark est un inventeur de génie, égocentrique et playboy, et est à la tête de Stark Industry, la firme fondée par son père et dont la filiale la plus importante est consacré à l'armement. Tony est persuadé que ses armes servent à la paix, au sens où il pense que la supériorité technologique qu'il donne à l'armée américaine, permet de règler les conflits. Mais alors qu'il est en voyage en Afghanistan pour faire une démonstration du Jéricho, un lance-missile doté d'une énorme capacité de destruction, il est enlevé par des rebelles mais est blessé par un tir de shrapnel et ne doit sa survie qu'à un dispositif magnétique installé dans sa poitrine par un autre prisonnier etqui empêche les éclats d'avancer davantage.  Le chef des rebelles oblige alors Tony à fabriquer le Jéricho pour lui, mais Stark parvient à construire une armure qui lui permet de s'évader. A son retour aux USA, c'est un homme changé, car il a découvert  que ses armes ne servent pas uniquement son idéal de paix et décide donc de réparer le mal qu'elles ont causé.


Ce que j'avais aimé dans ce premier film, c'est la relation entre Tony Stark et son assistante Pepper Potts, qui est pleine de tension mais aussi d'humour, Pepper étant un personnage fort, qui n'est pas prête à se laisser embobiner par le côté playboy de Tony.

Ensuite, je suis sous le charme de Tony Stark/Iron Man, car c'est un héros qui, bien qu'animé de hautes intentions, n'est tout de même qu'un playboy égocentrique, qui ne reconnaît pas de limites. J'aime cette démesure du personnage et son excentricité. Je le trouve loin d'être lisse, car il est loin des superhéros au comportement irréprochable et en plus j'ai une préférence pour les superhéros sans superpouvoirs.

En plus de ça, Robert Downey Jr est vraiment sexy(y compris en armure^^). 

 

iron-man-2.jpgDans le second, nous reprenons, là où le 1 a fini, c'est-à-dire au moment où Tony Stark reconnaît devant les médias qu'il est Iron Man. Cet aveu est retransmis à travers le monde et le fils d'un savant russe ayant participé à la réalisation du générateur Arc, technologie qui a permis à Tony Stark de créer le coeur qui le maintient en vie, décide de se servir des travaux de son père pour créer un exo-squelette qui lui permettra d'affronter Stark et de se venger de ce que la famille Stark a fait à sa famille.

Six mois ont passé, inconscient de la menace qui plane sur lui, Tony Stark est parvenu à instaurer la paix dans le monde grâce à Iron Man, ce qui n'a pas amélioré son égo sur-dimensionné. Il essuie de nombreux problèmes juridiques à cause de l'armée américaine qui voudrait obliger Stark à mettre Iron Man au service de l'armée mais son comportement ne fait rien pour améliorer les choses, car Tony ne semble plus intéressé que dans son propre plaisir et va jusqu'à remettre tous les pouvoirs sur sa compagnie entre les mains de Pepper. Ce que personne ne sait, c'est que Tony est en train de mourir, la technologie qui le maintient en vie est aussi en train de le tuer, et se servir de son armure ne fait qu'accélerer le processus.


J'ai préféré ce second opus au premier, car celui-ci nous fait découvrir une autre facette de Tony Stark. J'ai vraiment été captivé par le fait que son coeur fut en train de le tuer et surtout la manière dont c'est traité, car les gros clichés sont assez bien évité et j'aimais beaucoup les passages où l'on voyait Stark seul et où son masque de jovialité tombait et où il cherche à fuir son quotidien où toutes sortes d'obligation viennent lui voler un temps qui pour lui est devenu précieux. Le fait qu'il soit mourrant, rend son comportement encore plus excentrique, j'aime vraiment la manière dont on le voit essayer de profiter des instants qui lui restent, ce qui rend son comportement complètement imprévisible. J'aime particulièrement la scène où Stark mange un truc à emporter dans son tenue d'Iron man installé dans l'énorme Donuts qui sert d'enseigne à un restau.


Ce qui fait aussi la qualité de ces deux films est sa bo, qui vaut vraiment le détour.


Dans l'ensemble, les deux Iron Man sont des films de superhéros de qualité, qui ne sont pas plein de guimauve et pour ce qui est du 2, il réserve quelques surprises, car les rebondissements de l'intrigue s'avèrent moins prévisible que l'on le penserait.

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 00:23

team_medical_01.jpgAujourd'hui je vais vous parler d'un manga médical que je viens de découvrir et dont le premier tome m'a vraiment charmé. Il s'agit de Team Medical Dragon de Taro Nogizaka et Akira Nagai.


Ce manga nous entraîne au sein du système hospitalier japonnais. C'est un système féodal qui règne, les patients n'importent pas, les médecins ne cherchent qu'à faire avancer leur carrière en flattant leurs supérieurs mais Akira Kato veut changer les choses, sauf que pour cela, il faut qu'elle parvienne à être élue professeur, ce qui est presque impossible pour une femme. Son seul espoir repose sur le sujet de sa thèse, une opération cardiaque terriblement périlleuse. Pour arriver à ses fins, elle décide d'aller tirer de sa retraite Ryutaro Asada, un chirugien qu'elle a vu opérer quelques années plus tôt et qui ne pratique plus. La seule condition pour son retour, c'est qu'il reste libre de choisir les membres de sa team.


Ce premier tome nous montre comment Akira parvient à convaincre Ryutaro de reprendre du service et ses premiers jours en chirugie, où il va porter son intérêt sur un jeune interne qui semble ne pas être satisfait par le système et qui a le mérite de ne pas avoir encore été corrompu par ce système.


On suit les jeux de pouvoir au sein de l'hôpital avec sa hiérarchie assez stricte, on découvre ses injustices et la manière dont les médecins laissent mourir les patients incurables. Ryutaro va représenter un rapport à la médecine plus occidental, où le patient va avoir plus d'importance et où "il n'y a pas de patient que l'on puisse laisser mourir" et va peu à peu rassembler autour de lui d'autres personnes qui partagent son idée de la médecine.


team medical dragon 1C'est un bon manga médical, car les différents termes techniques sont expliqués et surtout il y a même des schémas pour expliquer quelles sont les maladies et les procédures dont il est question, ce qui rend l'histoire assez facile à suivre et cette découverte du système japonais est tout à fait passionnnante, vu que je suis plus habituée aux séries médicales américaines comme Dr House, Urgences, Grey's Anatomy et Private Practice.

Une des qualités de ce manga(qui apparaît dans ce premier tome mais que j'espère être un trait de la série entière) est qu'il est vraiment centrée sur la médecine avec le heurt entre des conceptions différentes et la dénonciation des vices du système. Les histoires de coeur sont à peu près absente de l'histoire, ce qui est à mon avis un bon point positif.


J'aime également beaucoup le héros qui refuse de se plier au jeu du système, mais encore plus l'interne, qui nous donne souvent son point de vue sur l'univers hospitalier et qui se sent persécuté par Ryutaro, parce qu'il ne comprend pas l'origine de son intérêt pour lui.


Bref, j'aime beaucoup ce premier tome et j'ai hâte de retourner à Flandres pour emprunter les tomes suivants. Je vous laisse sur les trois citations de fin de chapitre présentées chacunes comme l'illustration de cette idée : Soins médicaux au Japon - L'origine du mal.


"Le système hospitalier est pourri de l'intérieur. Une société féodale dirigée par des imbéciles."


"L'opération est un succès. Le patient est décédé."


"Le service compte trop de médecins, alors les internes n'opèrent jamais."

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 18:36

revanche-frankenstein.jpgAujourd'hui, comme ça faisait longtemps que je ne vous avais pas vanté un film de la hammer, nous allons parler de la revanche de Frankenstein, second des films de la Hammer autour du baron Frankenstein, avec Peter Cushing dans le rôle du baron(qui a également joué Fitzwilliam Darcy en 52 pour la bbc).

 

A la fin de Frankenstein s'est échappé, le baron attendait son exécution pour ses crimes. La revanche de Frankenstein commence le jour de l'éxécution de Frankenstein. Le monde entier respire après cette exécution mais trois ans plus tard, à Carlsbruck, le conseil de l'ordre des médecins cherche à se débarrasser d'un certain Dr Stein, installé parmi eux depuis trois ans, qui refuse avec hauteur de faire partie du conseil et qui est parvenu à leur voler une bonne partie de leur clientèle. Ce Dr Stein est très populaire, car les mères qui ont une fille à marier le voit comme un bon futur gendre, et en plus, il s'occupe des miséreux de l'hôpital, opérant et amputant ceux qui en ont besoin.

 

Le premier film de la franchise n'est pas dans mes préférés, parce que le baron n'y est pas encore très effrayant. Par contre, ce second film rivalise dans mon estime avec le retour de Frankenstein, car le baron est imprévisible, on se demande ce qu'il va faire ensuite, jusqu'où il va aller. Les éléments sont donnés au compte-goutte, ce qui permet de découvrir lentement l'étendue de ses activités et projets. Dans ce film est une nouvelle fois en train d'essayer de mener à bien ses expériences de transplantation de cerveaux essayant de rectifier les erreurs commises avec sa première créature.


frankenstein-revenge.jpgMaintenant un peu plus en détail, le début du film est une fois de plus bien fait, le suspens est véritablement maintenu, puisque l'on suspecte que Frankenstein va réussir à s'évader, mais on ne voit pas l'évasion,le prêtre est là ainsi qu'un individu difforme qui adresse un signe de connivence au bourreau puis l'écran devient noir et on entend le bruit de la guillotine. La scène suivante se passe dans une taverne où une petite frappe est en train d'en embaucher une autre pour un travail. On les retrouve ensuite au cimetière, où il s'avère que ce sont des voleurs qui approvisionnent les facultés en cadavre à disséquer, et leur cible de jour est un prisonnier fraîchement enterré. Mais là, surprise(surtout pour eux, car on se doute de ce qui s'est passé), ils trouvent un prêtre dans la tombe, se retournent et font face à un gentleman élégant qui leur dit "good evening, I am baron Frankenstein." Et c'est là seulement que l'on revoit le baron, puis il y a une ellipse de trois ans et alors on se retrouve en plein dans le conseil des médecins de Carlsbruck où les médecins veulent forcer le Dr Stein a entrer dans le conseil. La scène suivante, nous fait découvrir le Dr Stein, notre cher baron, dans ses activités de médecin mondain. J'aime beaucoup de système d'ellipse, où l'apparition du baron se fait attendre.


Ensuite le projet du baron dans ce film est de transplanter le cerveau de Fritz, son assistant difforme, dans le corps de sa dernière création. C'est là leur accord, car Fritz a arrangé l'évasion de Frankenstein et en échange celui-ci doit lui donner un corps sain. Pour ce faire, le baron va avoir comme assistant un des médecins de la ville, qui l'a reconnu et l'a supplier de le prendre pour élève. Le monstre est une fois de plus émouvant, car Fritz veut seulement être normal, ne plus avoir un bras paralysé et boiter, mais la convalescence va prendre du temps, le baron retenant Fritz attaché à son lit pour éviter que celui-ci ne fasse quelque chose qui puisse endommager son cerveau durant cette période, et le rêve va tourner au cauchemar, lorsqu'il apprend de l'assistant du baron, que le baron compte l'emmener à travers l'Europe pour montrer la réussite de son expérience au monde scientifique. Fritz panique en apprenant que même dans ce corps, il sera une bête curieuse et parvient à s'échapper.  Les choses vont ensuite empirer et on va assister à la dégénérescence de son corps, car au fur et à mesure le nouveau corps de Fritz va reprendre ses anciennes tares, puis devenir une sorte de bête, ce qui est assez triste, car il voulait juste être normal.


Revenge-of-Frankenstein-title.jpg

C'est donc un film qui mêle angoisse face au baron dont on ne sait jamais quel sera son prochain mouvement mais aussi émotion, car le monstre est une fois de plus un être émouvant qui se retrouve dépassé par les événements. L'esthétique du film est également très agréable et le jeu de Peter Cushing reste irréprochable, arrivant à faire un baron qui est froid mais sans être sadique, un scientifique qui a dépassé les limites et qui ne voit plus la limite entre le bien et le mal.

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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Bienvenue au sein de la vallée des grenouilles séchées,  blog d'une prof de lettres classiques fan de Star Trek et de Terry Pratchett.
Vous trouverez ici mes impressions sur des ouvrages que j'ai lu, des films qui ont retenu mon attention et parfois des séries.
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

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De mon côté, je vais faire le challenge Valar !

 

Jusqu'ici j'ai peu avancé.

J'ai lu :

The Hobbit

Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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