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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 18:38
Je viens de finir the Coffin Dancer, la suite des aventures de Lincoln Rhyme. Il s'agit du deuxième volume de la série. L'histoire se passe un an après the Bone Collector, Amelia Sachs est toujours l'assistante de Rhyme. Dans ce volume, Rhyme est chargé d'arrêter un tueur à gage surnommé the Coffin Dancer. Il a 45h pour l'arrêter, car c'est la seule solution pour préserver la vie des deux témoins que the Coffin Dancer est chargé d'assassiner avant qu'ils ne puissent se présenter devant le grand jury. The Coffin Dancer n'est pas un tueur comme les autres, il est capable de changer d'apparence facilement et peut frapper n'importe où, il a ainsi tué cinq ans plus tôt deux des techniciens sous les ordres de Rhyme au moyen d'une bombe destinée à ralentir les investigations. Du coup, une course contre la montre est lancée pour essayer de déterminer comment et où the Coffin Dancer va frapper.

C'est une très bonne histoire, on est rapidement pris dedans, et on partage vite les angoisses de Rhyme, qui s'inquiète pour Sachs lorsqu'elle va inspecter les scènes de crime que the Dancer a pu piéger et comme lui on se met vite à craindre la prochaine offensive du Dancer d'autant que l'on suit en même temps l'avancé du tueur. J'aime aussi beaucoup la relation entre Sachs et Rhyme, vu que dans ce volume, il y a en quelque sorte de l'eau dans le gaz, vu que Sachs se demande si Rhyme ne la considèrerait pas comme simplement une amie et voit d'un mauvais oeil l'attention qu'il porte à la Percey Clay, la femme-pilote qui est un des deux témoins à protéger.

Je ne me lasse pas de cette série et je pense que je vais bientôt retourner chez Gibert pour obtenir la suite.

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 18:18
Hier soir, j'ai donc regardé l'adaptation d'Emma avec Gwyneth Paltrow et j'ai adoré cette adaptation, Gwyneth Paltrow est absolument géniale dans le rôle, rendant assez bien le côté raffiné et les ridicules de ce raffinement.

J'aime beaucoup la scène où on voit Emma attendre une invitation des Cole. Knightley est absolument merveilleux, je suis toujours sous son charme, il est raffiné et en même temps simple, j'aime beaucoup les discussions avec Emma, ils vont si bien ensemble, les deux êtres raffinés qui commentent les activités de leur petite communauté.
L'ambiance est très austénienne et les personnages sont tous très savoureux. On retrouve le côté comique du livre.

La différence par rapport au livre est que Jane Fairfax est assez peu présente mais ce n'est pas gênant car Gwyneth Paltrow incarne une Emma si attachante que l'on est très heureux de voir l'histoire se centrer sur elle.

Le seul hic de cette adaptation ce sont les cheveux d'Ewan McGregor, qui joue Frank Churchill, ça ne lui va vraiment pas.

Le casting m'a plut, je n'ai rien à en redire. Je pense que c'est un film que je reverrai avec plaisir.

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 21:15
Non, je ne viens pas de revoir la version Wright de Pride & Prejudice, je viens simplement de regarder une adaptation de Mansfield Park tellement mauvaise que Pride & Prejudice de Wright devient une bonne adaptation. Je me doutais que je n'allais pas apprécier cette version, vu que j'en avais déjà attendu parler mais je ne pensais pas à ce point-là, (oui il s'agit bien de l'affreuse adaptation mentionnée dans the Jane Austen book club).
Autre indice de l'écart avec Austen, le film est interdit au moins de 15ans en Angleterre, avec comme précision sur la boîte "contains moderate sex and images of sexual violence" et je confirme, il y a bien les deux dans le film, c'est un peu comme si le marquis de Sade avait débarqué dans l'univers de Jane Austen..) car par le biais d'une série de dessin l'héroïne découvre les sévices sexuelles que subissent les esclaves(c'est vrai qu'on imagine très bien Jane Austen mettre entre les mains d'une de ses innocentes héroïnes un dessin représentant une fellation ou un viol..) ensuite pour le cas, où l'on ne serait pas capable de comprendre l'aspect scandaleux qui réside dans le fait qu'une femme mariée s'enfuie avec un homme ou la nature des sentiments entre les deux personnages en question, on fait en sorte que l'héroïne les surprenne en pleine action(c'est ça moderate sex) alors qu'il est parfaitement inconvenant pour une jeune femme de pénétrer dans la chambre d'un homme(surtout en pleine nuit), donc une héroïne austénienne n'aurait jamais commis un tel impair.
La scène où Fanny entièrement mouillée est invitée à l'intérieur par Miss Crawford a aussi un côté inconvenant(non par rapport à notre époque mais par rapport à l'univers austénien) car moi je m'attendais presque à voir Fanny Price céder aux charmes de Miss Crawford, vu qu'on nous montre Miss Crawford donner un coup de main à Fanny pour enlever ses vêtements mouillés et  dégrapher son corsage...et Miss Crawford fait  en plus très courtisane dans le film, on l'imagine bien en mère maquerelle tentant de vendre la vertu de Fanny...
Je ne sais pas, Patricia Rozema s'est peut-être dit que ça vendrait plus si on ajoutait un peu de sexe dans l'histoire, on remarque ce parti prix sur le dos du dvd, vu qu'on a une image montrant un baiser entre Fanny et Edmund, et Fannydégrapher son corset,(depuis quand d'ailleurs ce genre de chose se dégraphe par devant ?) c'est vraiment le côté, "n'ayez pas peur les hétéros, vous aussi vous aurez de quoi être satisfait."

En fait c'est un film que je conseille uniquement à ceux qui n'ont pas lu Mansfield Park et qui n'ont pas l'intention de le lire un jour ou qui n'aiment pas Jane Austen, car l'histoire est très sympa, les personnages sont intéressant, le problème est qu'il y a autant de rapport entre le livre et le film qu'il y en a entre la Nouvelle Héloïse et les liaisons dangereuses, c'est-à-dire que l'un a inspiré l'autre mais niveau contenu et message ça n'a plus rien à voir...donc pour quelqu'un qui a lu le livre c'est désagréable, car on a payé pour voir du Austen, pas un pamphlet contre l'esclavage avec une dénaturation des personnages qui nous sont chers, et pour quelqu'un qui ne l'a pas lu, ça gâchera entièrement la lecture du livre car l'héroïne du film est pleine de qualités qui la rendent très aimable mais qui ne pourrait entraîner que déception face à la vraie Fanny Price, qui n'est ni pleine d'esprit, ni très rebelle.
Le film est en fait adapté du livre éponyme mais aussi des lettres et des premiers écrits d'Austen, et du coup Rozema a décidé que l'héroïne était Jane Austen, du coup Fanny Price écrit, elle passe son temps à écrire des histoires, elle est pleine d'esprit, de l'humour d'Austen, elle a un côté indépendant, bref c'est le portrait craché d'Austen telle qu'elle apparaît dans Becoming Jane et d'ailleurs on lui prête carrément des phrases d'Austen et à la fin c'est réellement un épisode de la vie d'Austen qui a lieu.
On la voit porter un regard cynique sur Mansfield Park par le biais des lettres qu'elle écrit à sa soeur Suzie(un double de la soeur d'Austen peut-être ?), or dans le livre, son correspondant est son frère William qui a disparu dans le film et elle ne s'attache à Susan qu'à son retour chez elle, et il lui aurait été impossible de lui écrire vu qu'elle devait avoir entre 4 et 6 ans quand Fanny a été envoyée à Mansfield Park... Dans le film, la timidité de Fanny a complètement disparu(c'est con, c'est le trait principal de l'héroïne normalement...), je lui trouve même un côté allumeuse, parce que là on peut difficilement dire qu'elle est inconsciente de ses charmes...


Sur le casting, j'ai détesté Sir Thomas(le pourquoi je vais y revenir), Edmond est à peu près le seul qui trouve grâce à mes yeux car même Crawford, que j'aime beaucoup, finit par être dénaturé, car à un moment, il laisse éclater son agacement ce qui vient complètement couper la sincérité du personnage, un peu comme si Valmont se mettait à hurler sur Mme de Tourvelle parce qu'elle refuse de céder à son charme, c'est un tel manquement au caractère contenu du personnage, comme si ce n'était qu'un vulgaire libertin. Mary est l'aide, l'actrice a des oreilles décollée, elle serait plus à sa place en reine des gobelins, alors que Julie est vraiment plus belle. Dans le livre, Lady Bertram est simplement quelqu'un de constitution fragile, un brin éthéré, ici, Rozema a décidé d'expliquer ce comportement par la consommation d'opium(depuis quand une Lady ça se défonce en pleine campagne à l'opium ?). Bref les personnages sont assez peu ressemblant.


Ensuite, le grand message du film c'est "l'esclavage c'est mal et ceux qui pratiquent l'esclavage sont des gens mauvais", le seul hic, il n'est pas question d'esclavage dans le livre, Rozema brode à partir du fait que Sir Thomas possède une propriété à Antigua et doit s'y rendre pour règler des problèmes, or Jane Austen ne parle pas de l'esclavage, que ce soit dans les récits faits par Sir Thomas de son séjour ou dans l'origine de sa richesse, la seule mention c'est cette phrase de Fanny "Did not you hear me ask him about the slave-trade last night ?" sauf qu'on a pas le détail de cette conversation et vu le caractère de Fanny elle ne se serait pas opposé à son oncle sur la question alors qu'il la terrifie et vu sa bonne opinion de lui et le plaisir qu'elle prend dans ses récits, je doute qu'elle le considère comme un vil esclavagiste, Jane Austen n'implique pas par cette phrase que Sir Thomas est un esclavagiste, la question a l'air plutôt d'une question générale.
Alors que là, le film est centré sur ça, Fanny sur le trajet qui la mène à Mansfield Park voit un navire dont le cocher l'informe que c'est certainement un riche qui a voulu ramener quelques nègres à sa femme, ensuite Tom, le fils aîné, du débauché criblé de dettes qu'il était dans le live, on fait un rebelle qui se dresse face à son père qu'il condamne pour ses pratiques esclavagistes et ses débauches ne sont là que comme des condamnations de l'origine de la fortune familiale, Edmond explique à Fanny que Sir Thomas doit partir à cause de problèmes avec les esclaves, Sir Thomas qui dans le livre est quelqu'un de très droit moralement et qu'on n'imagine pas avoir un comportement cruel envers ses inférieurs, se met à faire des récits nettements racistes à son retour, Tom a fait des croquis illustrant les sévices infligées aux esclaves et on voit sir Thomas en train de se faire faire une fellation par une esclave... l'héroïne elle-même est une rebelle qui refuse le mariage voulu par Sir Thomas sous le prétexte que non on ne la vendra pas...et à la fin Sir Thomas se repend et décide de ne plus pratiquer l'esclavage
.

Bref on en vient à se demander si Patricia Rozema a un quelconque goût pour l'oeuvre de Jane Austen, parce que l'essentiel de ce qui fait l'ambiance d'un roman d'Austen a disparu, on se demande si elle ne considère pas que Mansfield Park est un roman raté, vu la manière dont elle nous le réécrit, ça donne un peu l'impression que la valeur du livre était remise en question, et a-t-on déjà vu une adaptation où l'on change radicalement le personnage principal ? Bref ce film aurait plu à Platon, car l'écart avec le livre est tel qu'on peut être sûr qu'il ne se substituera pas à l'original(alors que la version bbc de Pride & Prejudice, on a rien contre le fait de l'avoir à la place de l'original) et ça donne envie de retourner à l'original.
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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 00:34
  Après mes concours, j'ai voulu me trouver un petit livre sympa et je n'étais pas d'humeur pour Udolpho mais chez Gibert je suis parvenue(enfin!) à trouver la suite des aventures de Lincoln Rhyme. J'ai adoré le Bone Collector mais depuis je ne suis jamais parvenue à trouver le livre suivant, ce qui est l'inconvénient quand on se lance dans une série dont la popularité tient surtout à un livre, car les librairies ont souvent les derniers volumes et le volume qui a fait parlé de lui mais pas les volumes intermédiaires(c'est aussi le cas pour les Gaston Leroux...) et j'étais certes curieuse vis-à-vis de la série mais pas au point de la commander. De temps en temps depuis que je suis à Paris, je regarde dans les policiers en anglais d'occasion de Gibert s'ils n'auraient pas le volume suivant, et c'est ainsi que je me suis retrouvée avec The Empty Chair, la semaine dernière, car j'ai cru qu'il s'agissait du suivant, or il s'agissait du troisième volume(ce qui explique pourquoi Amelia commence à songer à avoir des enfants...), du coup il faudra que j'y retourne pour voir s'ils ont The Coffin Dancer. J'aime énormément la relation entre Rhymes et Sachs, ils ne peuvent pas consommer mais ils arrivent à rester ensemble et à s'aimer, je trouve ça joli, et il est la tête, elle est ses yeux et ses mains.

J'ai bien aimé the Empty Chair, une fois que l'histoire est lancée, c'est-à-dire une fois que la situation s'est compliquée, c'est très prenant et on demeure dans l'attente jusqu'à la dernière page. Dans ce volume, Lincoln Rhyme, le brillant criminaliste paraplégique de New York, fait le voyage jusqu'en Caroline du Nord pour subir une opération qui pourrait lui redonner un peu plus de mobilité, mais c'est une opération qui est encore au stade expérimental et qui pourrait tuer Rhyme ou lui faire perdre le peu de mobilité qu'il a encore.Sauf qu'arrivé, là-bas, le Shériff d'une petite ville des environs, cousin d'un inspecteur de la police de New York et donc au courant de la venue de Rhyme, vient susciter l'aide de Rhyme dans une affaire d'enlèvement. Un gamin de 16 ans surnommé Insect Boy a enlevé deux jeunes femmes, on pense que la première est déjà morte mais on a encore l'espoir de retrouver la deuxième et il faut trouver où le gamin l'a enlevé d'ici les prochaines 24heures, vu que dans ce genre de cas, passée cette durée, la personne a peu de chance d'être retrouvée en vie. Rhyme est rapidement persuadé de donner un peu de son temps pour les recherches et tandis qu'il examine les preuves dans un labo improvisé, Sachs se lance à la poursuite d'Insect Boy sur ses indications. Mais la question est le gamin est-il coupable des meutres dont on l'accuse et des enlèvements ou n'est-il qu'un bouc émissaire ? Est-ce un esprit qui est entièrement en train de manipuler les enquêteurs ?

Je me suis passionnée pour le sort d'Amélia Sachs et j'ai souvent partagé l'inquiétude de Rhyme, et si Amelia avait tord ? L'histoire est très bien faite car on devine difficilement l'issue de l'intrigue, et surtout comment on va faire pour obtenir un happy end, j'adore la tentation autour du happy end, car dans une série, on sait que les personnages principaux vont s'en sortir mais comme dans un bon Austen où on se demande comment l'héroïne va pouvoir épouser l'homme de ses rêves, on se demande ici comment la situation va pouvoir tourner favorablement pour les héros(oui, c'est une chose que j'aime dans les séries, les fins possibles sont toujours plus limitées que dans un roman indépendant).
L'évolution de la relation entre Rhyme et Sachs est intéressante, vu que là on est dans la durée, l'opération de Rhyme est aussi passionnante car on se demande jusqu'au bout s'il va se faire opérer ou changer d'avis pour Amelia, et cela permet de révéler des choses sur les sentiments des personnages. J'ai hâte de lire la suite, histoire de savoir si Amelia va réussir à convaincre Rhyme d'avoir un enfant avec elle.

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 14:35
Eh bien voilà, ça y est le Fullmetal a atteint Lior. Il s'agit d'un des épisodes qui est similaire à la précédente série, mais il faut prendre son mal en patience et bientôt nous arriverons au point où la précédente série a divergé du manga, en attendant il sera difficile de juger de la nouvelle série. Aujourd'hui pas d'apparition du Flame alchemist, la semaine prochaine peut-être vu qu'on devrait bientôt arriver à l'épisode du train qui est le moment où Roy Mustang apparaît pour la première fois dans le manga. Ici les changements, c'est que pour souligner le côté cruel du père Cornello en même temps que son influence sur ses fidèles, il demande à Rose de tirer sur le fullmetal. Je trouve un peu dommage que le manga n'ait pas été entièrement suivi dans ce récit. Dans la version précédente de la série, on voyait une chimère créée à partir d'oiseau et qui se trouvait être le petit ami de Rose, j'aimais le côté monstrueux de cette chimère, qui nous entraîne du côté obscur de l'alchimie et que l'on retrouvera avec Shou Tucker. Un tel ajout n'est plus possible dans cette nouvelle version vu que l'évolution du manga a amené au fait qu'il n'était pas possible de ramener les morts à la vie. J'aime beaucoup cet épisode, quand Ed essaye d'ouvrir les yeux de Rose sur le prix à payer quand on se prend pour dieu, on a cette noirceur du personnage, il ne parvient pas à sympatisé vraiment mais en même temps il n'arrive pas complètement à se détacher de cette douleur qui anime Rose. J'aime le moment où il arrache sa cape et dévoile son auto-mail, je le trouve très sexy avec son auto-mail, ça doit être mon côté Winry, l'éclat du métal, sa puissance.
La nouvelle série a fait le choix d'alterner entre le sérieux et le comique, on peut déplorer le comique qui nous rappelle que ce manga est destiné à des ados mais c'est fidèle à l'esprit du manga où ce genre de scène ont fréquemment lieu en plein milieu de scène dramatique comme lorsque Mustang et Jean havoc se font attaquer par Lust à l'occasion de la visite dans un des labo secret et que Mustang se met à faire un commentaire sur le goût d'Havoc pour les gros seins. Le "mauvais goût" d'Ed apparaît également dans ses transmutations en même temps, dans le manga je n'ai pas dû m'en apercevoir avant le moment où il répare le balcon d'un appartement et où il est clairement dit qu'il a mauvais goût, je ne m'en serais pas aperçu autrement, vu que j'ai les mêmes goûts que lui donc j'aime les motifs mortuaires qu'Ed a une tendance a utiliser dans ses transmutations.

Vivement la semaine prochaine pour la suite.

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 16:20
Voilà je viens de finir The Jane Austen Book Club de Karen Joy Fowler, c'est un livre que j'ai beaucoup apprécié. Pour des questions styliques, car pour moi le plus grand mystère du livre est celui de l'identité du narrateur mais j'y reviendrai dans la partie spoiler du billet, mais aussi à cause des personnages.

Le club de lecture est composé de Jocelyn qui est à l'origine du club et qui a choisi chaque membre et l'une des questions dont on va chercher la réponse est le lien que chaque personne entretien avec Jocelyn et pourquoi ce groupe, car dès les premières lignes on nous laisse entendre qu'il pourrait y avoir un agenda secret, surtout qu'elle a invité Grigg, le seul homme du groupe et qu'elle a un peu les tendances de marrieuse d'une Emma. Après, il y a Sylvia et sa fille Allegra, Allegra est Lesbienne, ce qui donne une spéculation assez amusante sur la possible homosexualité d'un des personnages secondaires d'Austen comme justification de la conduite adoptée - pour ma part, je ne pense pas que ce personnage soit gay, par contre je serai tentée d'être d'accord avec le personnage qui est proposé comme tel dans Lost in Austen, ça ferait sens, après tout elle semble avoir assez de qualité pour se trouver un époux si elle faisait un effort. Sylvia est la meilleure amie de Jocelyn, son mari vient de demander le divorce après 32 ans de vie commune donc on essaie de lui changer les idées. Les deux autres membres du groupe sont Prudie, une prof de français qui passe son temps à caser des phrases en français dans les conversations dont un idiome à un moment très digne de ce cher Burke, "toujours perdrix", -quelqu'un connaissait ?- et Bernadette, une femme de 67ans assez négligée et qui parle trop.

Chaque mois le club se réunit pour parler d'un des livres, les chapitres suivent ce modèle, ils tournent autour du personnage qui héberge le club de lecture ce mois-là, ainsi au fur et à mesure on découvre les personnages et un épisode un peu blessant ou marquant de leur vie, c'est très vite prenant vu que c'est mêlé avec le récit du club de lecture et de la discussion d'un des ouvrages. La discussion des livres est assez amusante de mon point de vue, vu que c'est une discussion entre gens qui lisent pour leur plaisir et qui ne connaissent rien à l'analyse littéraire, donc il ne faut pas à s'attendre à des discussions profondes sur Jane Austen, en général ça tourne autour de que pensez-vous de ce personnage, donc on reste surtout au niveau de la psychologie des personnages mais en même temps ce n'est pas le but de l'ouvrage, je trouve que l'ouvrage mène plutôt à une réflexion sur notre rapport à la lecture et sur le rapport entre notre vie et Jane Austen.

"It was essential to reintroduce Austen into your life regularly, Jocelyn said, let her look around."

Maintenant soyez les bienvenus dans la partie spoiler, où je vais me lancer dans une réflexion plus poussée sur des points comme la narration et le rapport à jane Austen.

Le style est très intérestant, car il y a un mélange entre une narration à la troisième personne et une narration à la première, sauf qu'il est impossible de savoir qui raconte l'histoire. On pourrait penser que c'est un membre inconnu du club de lecture ou un autre témoin étranger mais il est clair qu'ils ne sont que 6, donc ensuite on se dit ça va être un des membres, or les membres apparaissent tous à un moment dans le viseur du narrateur et le style du narrateur est uniforme donc on ne peut pas penser qu'on a une pluralité de narrateur. Du coup, je me demande si ce n'est pas un narrateur à la Butor, ce nous désignerait plutôt le lecteur qu'un des personnages, on sait tout des autres par ce narrateur mais ce narrateur donne l'impression d'être membre du groupe, vu qu'il parle de la plupart des autres comme des gens qu'il connaît. Le narrateur est un omniscient, à un moment j'ai réellement cru que c'était Bernadette, Bernadette qui aime raconter des histoires et qui nous en raconte une. Donc je me demande si ce narrateur n'est pas un moyen de faire du lecteur est un des membres du groupe, puisque le narrateur est toujours différent des six personnages, et en même temps, le lecteur est lui-même un fan de Jane Austen, d'une certaine manière il a sa place parmi les personnages et par conséquent amène à réflechir sur notre propre moment humiliant ou blessant, qu'est-ce qui fait notre rapport à Austen ? quelle est notre Jane Austen ?

Le deuxième aspect est le rapport à Jane Austen, la relation entre Griggs et Jocelyn, surtout avec l'épisode de la dance fait penser à Mr Darcy et Elisabeth Bennet, Jocelyn a un peu d'Emma en elle, Daniel et Sylvia, ferait un peu pensé aux Westons, dans leur rapport à Jocelyn, d'autant que Jocelyn c'est la vieille fille, ce qui n'est pas si différent du projet d'avenir qu'Emma au début de l'histoire. Persuasion sert aussi clairement de référence pour la situation entre Sylvia et Daniel. En y réfléchissant, on doit sûrement en trouver d'autres, n'hésitez à me faire des propositions à ce sujet. Ce parallèle entre la fiction et la réalité nous fait voir qu'il est possible de mettre un peu d'Austen dans notre vie de tous les jours.
J'ai aussi énormément aimé la réflexion sur la science-fiction face au roman d'Austen ou pourquoi l'un serait considéré comme moins vrai que l'autre, c'est une réflexion intéressante, qu'est-ce qui fait le réalisme d'un personnage ?

Un passage qui m'a fait assez rire, c'est durant le récit de la convention durant laquelle Jocelyn fait la connaissance de Griggs :

"Jocelyn did not approve of calling people freaks. Nor did she think the people in the bar looked particularly freakish. There'd been a Klingon, an elf or two down in the lobby, but apparently the aliens weren't drinking. Too bad. A night that began with mind-reading a grateful crustacean and ended with drunken elves would be night to remember."

A votre avis, sont-ce bien des Elfes ou seraient-ce des Vulcains ? Vu qu'on a un Klingon -ils sont marrons donc facile à repérer - qu'on est à une convention de science-fiction et que Jocelyn n'y connait rien, ne serait-il pas possible qu'elle ait confondu les vulcains avec les elfes vu que leurs oreilles sont identiques ? L'idée qu'elle ait pu les confondre m'a fait assez rire vu que ce sont deux choses très différentes.
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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 14:09
En ce beau vendredi soir, je me suis fait une soirée Pride & Prejudice avec une amie qui n'avait pas encore eu l'occasion de voir The Mr Darcy, car comment la laisser dans l'ignorance et s'en tenir à l'affreuse version avec Keira Knightley ?

J'adore cette adaptation de la BBC faite par Andrew Davies, qui a également réalisé la version de Sense & Sensibility que j'aime tellement. Colin Firth est excellent, il a un regard si expressif, une telle capacité à faire passer ses sentiments avec un minimun d'expression faciale, car c'est là la raison pour laquelle je préfère David Morrissey à Alan Rickman dans le rôle du colonel Brandon, Rickman sourit trop. J'aime le fait que tout soit intériorisé, seul le regard trahit ce que l'on veut dissimuler, c'est tellement dans la tonalité de la lutte amoureuse où l'on cherche à céder à l'autre le moins possible. Et à Pemberley, il est si charmant, si chaleureux ! et à la fin, il sourit et il a un magnifique sourire ! le baiser de la scène finale est aussi splendide, tellement inespéré !

J'adore Mr Bennet, il est extrêmement drôle ainsi que l'effusion de Mrs Benneth. La différence entre les trois jeunes soeurs est très bien rendu et j'ai aimé le fait qu'on a l'impression que Mary aurait bien aimé être Mrs Collins.
Pour Bingley, je suis restée accro à celui de Lost in Austen, je lui trouve un air moins idiot, mais là, il va très bien avec Jane, ils sont tous les deux gentils mais quand on voit Bingley on comprend que Darcy intervienne dans ses projets matrimoniaux, car avec une mauvaise épouse Bingley irait à la catastrophe, car il serait par exemple incapable de s'en sortir avec une épouse dépensiaire, il est trop naïf et optimiste.
Les soeurs de Bingley aussi me déçoivent, je trouve que Miss Bingley est laide, ainsi que Mrs Hurst, mais pour Mrs Hurst c'est moins grave, car elle n'est pas à la poursuite de Darcy. Là encore je préfère la Miss Bingley de Lost in Austen.
Lady Catherine fait antiquité, elle est très bien assortie avec les fournitures de son salon et Anne de Bourgh fait vraiment maladive, c'est joussif.

J'aime énormément le scénario, il laisse le temps de saisir l'ambiance et ma scène préféré n'est pas la scène de la chemise mouillée mais celle du bain, car on a une meilleur vision de Mr Darcy et on est dans le moment où rien n'est déclaré, où Darcy cherche à combattre sa passion mais voilà il est à la fenêtre et ne peut s'empêcher de regarder Elisabeth joué avec un des chiens de chasse.
j'aime le fait que toute la lenteur du livre est respectée car on peut y voir la passion des personnages grandir, le fait que tout le long de l'histoire le comportement de Darcy montre qu'il s'est vite repenti de ses paroles lors du bal à Merryton et le fait qu'Elisabeth gagne son coeur au moment où elle refuse de danser avec lui, lui faisant découvrir un tempérament indépendant, c'est-à-dire qu'elle le refuse lui et ses richesses, lui qui doit avoir l'habitude d'être courtisé et de voir les femmes se gratifier de ses attentions. Je pense que c'est à ce moment-là que la passion de Darcy naît.

Je ne me lasse pas de cette adaptation et chaque fois que je la vois j'y découvre de nouvelles choses.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 23:12
Voilà je viens de finir de lire Persuasion de Jane Austen et je tente d'écrire ce billet tout en conversant avec une camarade capétienne qui va mourir d'une descartite aïgue et qui est à la recherche d'un super descartes pour venir vaincre le dualisme de son mini-mémoire ou alors de quelqu'un qui sait faire tourner les tables histoire de rentrer en contact avec l'auteur lui-même, sur cet appel à la charité internationale, j'en reviens à notre livre.

J'ai bien aimé, c'est une belle histoire, les personnages ont leur petit travers, comme Mary qui se plaint pour un rien, qui fait une montagne de tout ou Sir William et ses idées sur ce qui est dû à un baron.
L'histoire est très simple, Anne Elliot, huit ans plus tôt, était amoureuse de Mr Wentworth, un marin, et elle avait accepté sa demande en mariage mais sa bonne amie Lady Russell l'a convaincu de revenir sur sa décision, d'autant que le jeune homme n'était pas considéré par SIr William comme suffisamment riche ou titré pour prétendre à la main de sa fille. Huit ans ont passé, Anne est toujours célibataire et le goût de Sir William et d'Elisabeth, l'aînée, pour les apparences et un certain train de vie font que la famille rencontre quelques difficultés financières qui obligent Sir William à louer le manoir familial et aller s'installer à Bath. Le manoir est loué par les Croft dont il se trouve que Mrs Croft est la soeur du fameux jeune homme éconduit qui est désormais capitaine. Après toutes ces années, Anne va enfin revoir l'amour de sa vie mais le Capitaine Wentworth partage-t-il toujours ses sentiments ou faut-il se résoudre à le voir marié avec une autre ?

J'ai poussé un petit cri de joie au moment du dénouement, il était tellement attendu. J'aime beaucoup le capitaine Wenthworth mais le colonel Brandon a toujours ma préférence, je crois que j'ai vraiment été marqué par le moment où David Morrissey part à la recherche de Marianne et il est si émouvant par le fait qu'il se sait trop vieux pour Marianne et qu'il est obligé d'endurer la concurrence de Willoughby sans rien faire.
Persuasion est un livre assez gai, car on n'a pas trop longtemps à supporter Sir William et Elisabeth, et la société d'Uppercross est très plaisante. Ce qui est interessant aussi c'est qu'on a une héroïne beaucoup plus âgée, il ne s'agit plus des premiers embrasements d'une jeune fille mais d'une femme mâture, donc une nouvelle fois Jane Austen arrive à nous divertir sans qu'on ait la moindre impression de déjà vu, c'est un peu comme Rocky, c'est-à-dire qu'on sait le dénouement dès le début mais ce qui intéresse le plus ce sont les chemins empruntés pour y parvenir, les obstacles à surmonter, comment un même sujet va pouvoir nous apporter de la nouveauté.

Le peu d'intérêt pour la fin se remarque dans la manière même dont Jane Austen traite la fin de ses ouvrages, une fois que les amoureux se sont avoués leur sentiment mutuel, il n'y a plus grand chose à dire, tout le reste n'est que point de détail, pour la raison que, pour Austen, rien n'est impossible pour deux jeunes gens qui s'aiment. La rapidité de ses fins est très agréable pour cela, le lecteur est libre d'imaginer ce qu'il veut, Austen n'impose pas une conception du bonheur à ses lecteurs, chacun peut continuer à rêver, car c'est une faute que l'on rencontre dans Harry Potter, Rowling était si occupée à empêcher que l'on écrive une suite qu'elle a du coup brisé toutes possibilités pour le lecteur de rêver, elle a imposé une idée du bonheur qui quand il ne correspond pas à ce que le lecteur a imaginé, ne peut que briser son plaisir. Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'on assiste très peu aux demandes en mariage ou au moment où l'héroïne donne sa réponse, en général, c'est l'auteur qui nous raconte de manière élliptique la chose mais elle nous donne rarement les mots employés pour formuler cette demande ou réponse.
Voilà j'ai donc à présent lu les 6 romans achevés d'Austen. Sur les 6, il faudrait que je relise Pride & Prejudice mais je me le réserve pour plus tard, c'est une charmante perspective.
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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 00:02
L'épisode 2 est aujourd'hui disponible, on n'a toujours pas atteint Lior, ce sera le sujet du prochain épisode. Le trajet du voyage à Lior est à l'occasion pour Ed - et Mustang à un moment - de se rappeler de l'épisode qui a eu lieu 4 ans d'avant : la transmutation ratée, qui est racontée beaucoup plus tard dans le manga. On part du moment où la mère est encore en vie et où les garçons découvre l'alchimie, puis la mort de la mère et la décision d'Ed ainsi que le trajet qu'ils vont emprunter à ce moment-là mais sans partir sur le détail de leur formation auprès d'Izumi. Les garçons reviennent et tente la transmutation humaine, on a le récit de ce qui se passe de l'autre côté avec la rencontre avec la Vérité puis on a une vue de la créature qu'ils ont créé et de la tentative pour récupérer Al. Ensuite, on repasse brièvement à Central pour un échange entre Hughes et Mustang qui nous apprend que Mustang est muté dans l'est. Puis on a le récit du point de vue de Mustang, avec son arrivée à Rizenbool où il découvre la trace de sang sur le cerle de transmutation et est hors de lui parce qu'il comprend ce qui a été tenté, du coup il débarque chez Mamie Pinako, Ed est dans un fauteuil roulant avec un regard vide, Mustang s'énerve après Ed - il faut noter que c'est la seule personne qui reconnaît Ed comme le grand alchimiste - et Al s'excuse auprès de lui pour ce qu'ils ont fait de sa petite voix enfantine et Mustang s'adoucit, en un coup d'oeil il semble avoir compris ce qu'est Al et donc ce qu'à fait Ed. Mustang propose à Ed de devenir alchimiste d'état, pendant que Riza qui a les cheveux courts à ce moment-là rencontre Winry mais malheureusement l'épisode ne rends pas toute leur discussion. Mustang et Riza s'en vont, suit la discussion sur le regard d'Ed. Ed ensuite décide de se faire équiper d'un automail, tout se passe alors rapidement, il a décidé de ne pas montrer la douleur lié à cette procédure - dommage j'adore la manière dont Ed endure la douleur - puis on passe à Central où Ed passe les examen, rencontre Bradley puis obtient sa montre et le titre de Fullmetal.

C'est très appréciable la manière dont l'histoire est respecté, on a une vue de Winry et de sa relation avec les garçons, son dévouement et le fait qu'ils ne sont pas toujours facile, la dureté d'Ed et le personnage de Mustang est rendu plus de nuance on a une idée des sentiments qu'il doit avoir. La dureté d'Edward est quelque chose auquel je suis très attachée, car tout est sa faute même si Al cherche à obtenir une part de responsabilité, c'est lui qui a décidé de faire revenir leur mère, lui qui avait le talent, Al, lui était prêt à faire son détail, il n'a fait que consentir mais avait-il idée du danger ce n'est pas sûr. C'est sa culpabilité qui pèse sur le personnage principal qui fait que je suis très attachée à cette série.

A noter aussi dans cet épisode la référence à la destruction de Xiing. On est bien parti pour une histoire qui suit le manga, car je n'ai pas été satisfaite dans la précédente série avec la question homounculus et surtout ce qu'il y a derrière la porte. J'espère que jamais le manga n'arrivera à la même conclusion.
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 22:33
Non le titre de cette article n'est pas un spoiler - je précise car je crois que ça a dû être le problème de mon article sur Mansfield Park - les trois derniers mots sont juste l'explicitation du premier, j'avais peur que sans l'intonation on ne puisse percevoir l'étendue expressive de ce "oh".
Je viens juste de regarder Jane ou Becoming Jane vu que c'est le titre anglais, par le biais de la vod d'orange. Je ne connais pas la biographie de Jane Austen, du coup j'ai énormément apprécié ce film mais j'ai aussi le désir de lire une biographie de Jane Austen pour pouvoir voir ce qui dans ce film était pure fiction et ce qui était vrai. Le film me fait penser au film Molière, il n'est pas aussi excessif, mais je pense qu'il est clairement orienté par le fait d'utiliser les romans pour combler les vides concernant la biographie de Jane Austen ou en d'autre termes considérer que la vie de l'auteur a inspiré ses ouvrages, mais je vais y revenir

D'abord, l'histoire, Jane est fille d'un pasteur sans le sous, avec plusieurs frères -le sourd est-il son frère voilà une bonne question ?- dont on voit surtout Henry, et une soeur Cassandra, et dont la cousine est comtesse mais vit avec eux apparament, son mari est décédé lors de la révolution française mais elle a réussi à fuir la france en emportant ses richesses. Cassandra est fiancé à un future prêtre qui doit partie dans une expédition à San Dominguo dans l'espoir d'en revenir avec "a living" qui lui permettra enfin de soutenir une vie conjugale. Jane est courtisé par Mr Wisley, un très riche gentilhomme, bien au-dessus de sa condition mais dont l'esprit semble un peu lent, mais elle tombe amoureuse de Mr Lefroy, un futur avocat dont la richesse dépend entièrement du bon vouloir de son oncle très austère. La question du film est Jane va-t-elle épouser Mr Wisley pour sa fortune ? ou réussir à épouser Mr Lefroy avec l'approbation de l'oncle ? ou vont-ils rester tous les deux célibataires à jamais pour préserver leur amour que la société ne peut autoriser ? ou vont-ils s'enfuir et se marier ? ou Mr Lefroy va-t-il finalement céder aux intérêts matériels ?

d'un côté Mr Lefroy, de l'autre Mr Wisley
Le casting est pas mal, Anne Hathaway joue Jane Austen, Maggie Smith la riche tante de Mr Wisley, James Cromwell Mr Austen et Julie Walters(Mrs Wesley et l'amie vieille fille de Donna dans Mamma Mia) joue Mrs Austen.

Maintenant j'en arrive au détail ou à si vous voulez garder votre esprit vierge de toutes idées reçues il est temps d'arrêter votre lecture, car je ne peux pas rentrer dans la mise en relation entre l'oeuvre d'Austen et le film sans dévoiler les détails du  film. Comme je le disais, on est vraiment dans une perspective où l'on considère que l'oeuvre est le reflet d'élément réel de la vie de Jane Austen et le rapport est surtout par rapport à Orgueil et Préjugé, qu'elle est en train d'écrire durant l'histoire. Les parents de Jane font pensé au couple Bennet, la mère cherchant à tout prix à caser Jane tandis que le père est plus en faveur d'un mariage d'amour, sauf que dans le film, ce qui dans le livre finit bien, finit mal et donc le père finit par se ranger du côté de la mère, comme si les romans étaient l'occasion pour Austen de corriger la réalité et de faire advenir ce qu'elle aurait souhaité. Mr Lefroy est un mélange de Mr Darcy et de Wickham, l'homme parfait en quelque sorte, la première rencontre ressemble à Pride, Lefroy blesse l'orgueil de Jane en critiquant un texte qu'elle a écrit et lors de leur rencontre suivante le dialogue est tendue car Jane tente de se venger de Lefroy. Mr Wisley me fait d'abord pensé à Mr Rushwood, il est riche mais pas gâté par la nature au niveau de l'esprit mais on s'attache à lui car il est peut-être juste timide et semble loin d'être si idiot que ça. Sa tante fait un peu penser à Lady Catherine. L'histoire d'amour de Jane apparaît vraiment comme l'explication de son oeuvre, par exemple dans son choix des happy end entre des héroïnes fauchées et de riches gentilhommes. Lefroy donne naissance aux personnages des libertains de l'histoire, car Lefroy au départ, n'est pas irréprochable, c'est la source des personnages de libertin, car il a cette attraction des personnages dangereux mais en même temps une grande noblesse de sentiment. Jane ressemble à Elisabeth Bennet mais en plus indépendante.

Mon moment préféré doit être quand Mr Lefroy l'embrasse dans les bois alors que chacun essaye de jouer la comédie parce qu'ils sont tous deux fiancés à un autre. Les deux personnages principaux sont super et surtout Mr Lefroy, bien que Jane ait été la plus forte des deux. Bref je suis très contente de ce film.
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Citations : Terry Pratchett

Interesting time, p.43
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Interesting Time p.19
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Le Huitième Sortilège p.87
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La huitième Couleur p.91
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Apes had it worked out. No ape would philosophize, "The mountains is, and is not." They would think, 'The banana is. I will eat the banana. There is no banana. I want another banana."
Unseen Academicals p.76
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'I would like permission to fetch a note from my mother, sir.'
Ridcully sighed. 'Rincewind, you once informed me, to my everlasting puzzlement, that you never knew your mother because she ran away before you were born. Distincly remember writing it down in my diary. Would you like another try ?'
'Permission to go and find my mother ?'
Unseen Academicals,  p.187
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'The knees should be covered. It is a well-known fact that a glimpse of the male knee can drive women into a frenzy of libidinousness.'
Unseen Academiacls, p.130
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"Lord Vetinari's rules : if it takes an Igor to bring you back, you were dead. Briefly dead, it's true, which is why the murderer will be briefly hanged. A quarter of a second usually does it."
Unseen Academicals, p. 98
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"I'm a wizard ! We can see things that are really there, you know,"said Ridcully. " And in the case of the Bursar, things that aren't there too."
Hogfather, p 98

Perdu Dans La Vallée ?

Malakos is here too !!!

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Sur ce, je vous souhaite une bonne navigation mais méfiez-vous d'une chose, j'ai une tendance à m'adresser plus à ceux qui ont lu ou vu ce dont je parle, donc quand ce n'est pas votre cas, évitez de continuer votre lecture quand vous atteignez le paragraphe commençant par "dans le détail" ou voici la partie spoiler mais dans la plupart des cas, les spoilers sont en surlignés.

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Jusqu'ici j'ai peu avancé.

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Le Silmarillion

The Fellowship of the Ring

The Two Towers

 

L'adieu au Roi, chansons pour J.R.R. Tolkien

Beowulf

 

 

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